Économie
Compte Rendu : Économie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress de ventilation................................................................................. 24
3. 4. 5.
La relation entre comptabilité analytique et comptabilité générale.................................. 25 La saisie des données - le coût de l'information .................................................................. 29 Les inconvénients des coûts complets................................................................................... 31
5.1. Coûts complets et contrôle ................................................................................................................... 31 5.2. Coûts complets et décision................................................................................................................... 32 5.3. Les autres systèmes de comptabilité analytique................................................................................... 32
Chapitre III : LES METHODES FONDEES SUR L'ANALYSE DE LA VARIABILITE DES COUTS.............................................................................................................................32
1. 2. 3. La variabilité des coûts.......................................................................................................... 32 Le direct costing ..................................................................................................................... 37 L'imputation rationnelle ....................................................................................................... 39
Chapitre IV : LE CONTROLE BUDGETAIRE : ANALYSE DES ECARTS ENTRE COÛTS REELS ET PREETABLIS ........................................................................................43
1. 2. 3. L'analyse des écarts sur coûts directs variables.................................................................. 43 L'analyse des écarts sur frais indirects ................................................................................ 44 Les difficultés de mise en œuvre du contrôle budgétaire.................................................... 47
Chapitre V : LES EVOLUTIONS RECENTES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE ET DU CONTRÔLE DE GESTION - LA COMPTABILITE PAR ACTIVITES.................49
1. La moindre importance de la main d'œuvre directe, et l'envolée des charges indirectes49 2. Diversifier les unités d'œuvre et moins s'intéresser au coût des produits qu'à la gestion même des "activités" ...................................................................................................................... 51 3. Regrouper les activités en processus transversaux ............................................................. 53
4 ANNEXES................................................................................................................................57 BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................59 INDEX......................................................................................................................................60
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AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Ce cours de comptabilité comporte deux typographies :
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l'une normale qui est destinée à une première lecture, l'autre, plus petite, semblable à celle des notes en bas de page et assortie d'une barre verticale en marge, qui est utilisée pour des compléments destinés à des lecteurs plus avertis. Il est conseillé aux débutants de sauter ces passages en première lecture.
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INTRODUCTION GENERALE
L'objet du cours de comptabilité d'entreprise de l'Ecole des Mines, dans ses deux composantes comptabilité générale et comptabilité analytique, est de permettre à de futurs ingénieurs de dialoguer efficacement avec les financiers, les comptables et les contrôleurs de gestion avec lesquels ils auront très probablement à être en relation à un moment ou à un autre, même lorsque leur orientation professionnelle personnelle est au départ plus scientifique et technologique qu'économique. Si l'acquisition complète des techniques comptables, qui s'effectue généralement au cours d'une formation professionnelle longue et complexe, ne paraît ni envisageable ni d'ailleurs souhaitable dans le cadre d'une formation d'ingénieurs, l'expérience montre qu'il est néanmoins possible de donner à ces derniers en un temps limité une connaissance suffisante des principes et des mécanismes comptables pour que le dialogue évoqué ci-dessus devienne possible. Une telle connaissance est nécessaire en particulier parce que l'information d'origine comptable est souvent la seule qui soit pratiquement disponible sous forme cohérente et précise dans l'entreprise. Par ailleurs, le modèle comptable défini par le Plan Comptable Général est obligatoire, en raison de diverses lois et réglementations, et ne peut être dès lors ignoré sans danger.
Le présent manuel est consacré à la comptabilité analytique, instrument à usage interne pour la gestion de sous-ensembles distingués dans l'activité de l'entreprise et pour le contrôle a posteriori des responsables chargés de cette gestion. Il prolonge un premier document, consacré à la comptabilité générale d'entreprise, et dont on conseille la lecture préalable. Ces deux documents donnent lieu à l'Ecole des Mines de Paris à deux cours séparés dans le temps. Par rapport à la comptabilité générale, la comptabilité analytique va se distinguer techniquement par le fait qu'au lieu de recenser des charges classées "par nature", c'est à dire selon la nomenclature des partenaires extérieurs à la firme, elle va le faire "par destination" : il ne s'agit plus de savoir si telle charge correspond à une facture payée à tel tiers, mais de déterminer quelle part de cette charge peut être attribuée à tel produit ou à telle activité, à tel sous-ensemble de l'entreprise : usine, atelier, machine, poste de travail, à tel responsable. La comptabilité analytique permet ainsi de calculer divers types de coûts, dont les usages sont multiples :
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justifier des prix de vente lorsque cette justification est requise (devis, marchés publics, etc.), servir à prendre des décisions (accepter ou refuser une commande, sous-traiter, supprimer une activité, un produit, etc.), contrôler a posteriori par analyse des écarts entre réalisations et prévisions,
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évaluer certains biens fabriqués par l'entreprise pour être utilisés par elle ou être mis en stock (il y a là un lien très fort avec la comptabilité générale).
On verra que ces divers usages renvoient en fait à des qualités différentes et à des modèles de comptabilité analytique spécifiques. Cet inventaire des divers modèles de comptabilité analytique nous donnera l'occasion d'examiner in fine le modèle récent de comptabilité ABC (Activity Based Costing), comptabilité par activités en français, manière nouvelle de bâtir et d'utiliser une comptabilité analytique adaptée à la gestion.
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Chapitre I : INTRODUCTION – DES MODELES DIFFERENTS POUR DES USAGES DISTINCTS
Nous avons étudié dans le premier manuel "Comptabilité générale" deux types de modèles comptables aux usages spécifiques pour l'entreprise : la comptabilité générale, tournée vers des préoccupations juridiques et fiscales, c'est-à-dire notamment vers des problèmes de tactique relatifs à des négociations avec l'extérieur ; la comptabilité économique, et plus généralement les "comptes de flux", instruments d'élaboration ou d'analyse d'une stratégie globale sur plusieurs années.
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Nous allons maintenant examiner un troisième modèle de comptabilité d'entreprise, la comptabilité analytique, qui est un instrument à usage interne tourné vers la gestion de sous-ensembles distingués dans l'activité de l'entreprise. Corrélativement, il s'agit aussi très souvent du contrôle a posteriori des responsables chargés de cette gestion. Par rapport à la comptabilité générale, dont elle emprunte les données au départ et avec laquelle elle s'articule, la comptabilité analytique va se distinguer techniquement par le fait qu'au lieu de recenser des charges classées selon la nomenclature des partenaires extérieurs à la firme : fournisseurs de matière première, banque, prestataires de services, PTT, fisc, etc., c'est-à-dire selon une nomenclature de charges par nature, les charges seront reclassées et ventilées par destination. L'entreprise n'est plus considérée comme une entité uniforme, mais comme un assemblage complexe de moyens, de techniques, de responsabilités. Il ne s'agit plus de savoir si telle charge correspond à une facture payée à tel tiers, mais de déterminer quelle part de cette charge peut être attribuée : à
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