Bergson- Le Rire.

ur de nous mais aussi en nous. (l.3-4) « notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature », Bergson veut dire que si, comme nous l’avons confirmé précédemment, nous étions tous artiste, nous nous pourrons nous empêcher de s’émerveiller en permanence devant la nature car la nature est sujet à l’Art. par exemple si je vie à la montagne et que pour moi l’art est très claire je m’émerveillerait à chaque montagne ou forêt que je verrais.

Bergson nous propose ici de la ligne 5 à 9, d’utiliser deux de nos sens qui est la vue et l’ouïe. (l.4-5) Bergson associe la vue et la mémoire pour crée en nous une sorte de capacité à voir une œuvre d’art puis d’autre, pour ensuite les découper, les mélanger et les recoller pour crée une œuvre d’art unique. Comme si par exemple je fusionner dans ma penser deux tableaux ; la Joconde de Léonard De Vinci et Ma destinée de Victor Hugo. (l.5-6) Ici Bergson essaye de dire que les Hommes communs lorsqu’ils verront une pierre, ils n’en verront pas autre chose, mais les Hommes artiste, lorsqu’ils verrons une pierre, ils verrons une chose belle " comme un corps", ils s’imaginerons déjà la sculpture « aussi beaux que ceux de la statuaire antique » c’est-à-dire qu’ils verrons le monde d'une manière plus majestueuse et belle, si à chaque détails devait tourner à l’art. (l.6-8) Pour l’ouïe aussi c’est la même chose, c’est-à-dire que l’Homme artiste, entendra toute sorte de son que ce soit agréable ou désagréable, l’interprétera toujours d’une manière artistique, il mélangera tout les sons de sa connaissance pour en crée une unique est original. Selon son humeur la musique lui paraîtra gaie ou plaintive. Aussi Lorsqu'il parle de la Mélodie il veut parler de l'âme, que la conscience est importante et que sans l'art il n'y a pas de mélodie donc pas de perception qui conduit à l’inconscience de la réalité extérieur, car en réalité l’âme, c’est la conscience. (l.8-9) Bergson nous dit que tous ceci, que toute cette hypothèse est en nous et autour de nous mais que nous n’y avons pas conscience, nous n’avons pas suffisamment de perception artistique, que nous ne pouvons pas les percevoir distinctement, car nous sommes des Hommes communs et qu’il faudrait donc une âme artistique pour libéré nos perceptions. L’auteur, nous a donc fait rendre compte que finalement, l’art est présente quotidiennement en nous et autour de nous, mais que nous ne pouvons pas la percevoir distinctement car il nous manque l’âme artistique. Mais alors qu’est-ce qui fait que l’Homme commun ne peut pas percevoir distinctement l’Art autour de lui ?

Bergson va nous expliquer qu’il y a un obstacle entre moi et ma conscience, qui nous empêchera de voir la réalité tel qu’elle est et qu’à cause de cet obstacle il nous sera difficile de faire une distinction précise de chaque être ou objet. Bergson nous répond ici, (l.9-10) qu'il y a un voile qui s'interpose entre nous et notre propre conscience, c'est-à-dire que le voile nous empêcherait de voir la réalité des choses , qui nous servirait seulement à accomplir nos besoins sans prêter forcément attention à l'objet même. (l.10-14) Bergson, dit que l'Homme commun, posséderait un voile épais alors que l'Homme artiste et le poète, posséderaient un "voile léger, presque transparent", car l'Homme commun ne cherche qu'à satisfaire ses besoins sans en voir réellement l'objet tel qu'il est. Par exemple si j'ai faim, je demande une pomme, n'importe laquelle, la pomme en général et peu importe les différences de pomme à pomme. Si celle qu'on m'amène est petite, j'en prendrai deux. Je mets toutes les pommes dans la même classe. C'est la pomme en général qui m'attire: peu importe son aspect, l'utile seul est perçu, le reste est confus. Si nous ne sommes pas tous artistes c’est que notre perception est diriger vers ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est-à-dire ce qui peut nous être utile pleinement. C'est notre rapport au monde qui crée l'artiste, lui y voit plus clair, il sait voir la valeur des choses tel qu’elles sont, si l’artiste demande une pomme, il préciserait le genre de pomme et la couleur qu’il voudrait. L’art vise à nous montrer, dans la nature et dans l’esprit, des choses qui ne frapperaient pas directement nos sens et notre conscience. Lorsque Bergson dit que "vivre consiste à agir", il veut dire que c'est avant tout survivre, c'est agir, ne retenir des choses que ce qui est utile; on choisit, on préfère, et on laisse dans l'inconscience ce qui est inutile. A la limite on ne verra plus ce que l'on a en face de soi. (l.14-16) Ainsi ce qui est inutile doit disparaître dans l'obscurité, au fond de nous-mêmes. "Je regarde et je crois voir" ce qui signifie que je ne crois que ce qui peut me servir; je ne regarde pas l'objet en lui-même mais je le prends avec un concept général,"j'écoute et je crois entendre", c'est aussi le même mécanisme que pour le précédent, c'est-à-dire que je ne perçois, par exemple, que ce craquement de pas précipité de quelqu'un qui me guette. Tout le reste, le vent dans les arbres ne m'atteint pas. "je m'étudie et je crois lire dans le fond de mon cœur", alors qu'en réalité ce que j'ai saisi de moi même, c'est seulement ce qui est en rapport avec mon action du moment. Si je cours, si je fuis, je saisis ma capacité à courir. Ainsi, je ne perçois pas la réalité des choses, car nous croyons voir mais ce n’est qu’une illusion à cause de ce voile épais qui s’interpose entre moi et ma conscience.

Bergson marque une fait une opposition (l.16) : « Mais », pour ce détacher de ses idées précédente pour en apporter une nouvelle. (l.16-19) Notre rapport au monde ne saurait consister qu'en une simplification, car finalement nous n’avons besoin que ce dont il nous ait utile en laissant la véritable identité de l’objet de côté, de ce fait, nous croyons nous connaître nous-mêmes, mais ce n’est que la surface de moi-même que