Fondements Des Économies De Réseaux

inante (Microsoft avec internet explorer et Windows)" Soit par consortium d’industriels.

Norme : s’appuie sur la description de caractéristiques techniques mais elle ne supprime ni les particularismes, ni les spécificités des biens. Elle est définie formellement par un texte qui résulte de négociation entre les acteurs. La norme est donc de droit (Standard de jure).

2-Normes et standard dans les industries de réseau :

La fonction de la normalisation est celle de mise en compatibilité entre deux techniques pour assurer le fonctionnement effectif de liaisons techniques telles que la modularité, la multifonctionnalité et l’interopérabilité l’exemple d’un magnétoscope et une cassette vidéo et un driver une disquette, peuvent être vues (Weber 1997[]) comme la conjonction de production jointe et de non-exclusion possible du bien. Par production jointe on entend le fait que le processus de production d'un bien entraîne la production d'autres biens, ou sous-produits. Tandis que le premier bien est le produit visé et commercialisé, le second, le sous-produit, ne l'est pas, ce qui implique que l'on parle d'externalité. La non-exclusion réfère au fait qu'il n'est pas possible d'empêcher la consommation ou la production du bien en question. c’est la conjonction des éléments ce qu’on peut appeler un bien système.

3- Dynamiques irrésistibles dans les industries de réseau :

La valeur d’une technique dans une industrie de réseau dépend non seulement de ses qualités intrinsèques mais aussi du nombres d’usagers, la dynamique de l’innovation rend difficile le maintien de la compatibilité car les externalités de réseau seuls ne suffisent pas pour expliquer les rendements croissant d’adoption il existe d’autres sources : l’apprentissage par l’usage, les économies d’échelle en production, les rendements croissants d’information, les interrelations technologiques ce qui est le résultat d’une conséquence c’est l’importance du choix des premiers adopteurs. Dans un premier cas : les adopteurs ont les mêmes préférences rôle des RCA, en deuxième cas : les agents ont des préférences différentes « hasard » +RCA en troisième cas : évolution après le premier choix c'est-à-dire rôle des anticipations. (Convergence, anticipations auto réalisatrices). Pour un prix donné certains sont prés à adopter ce service en question les autres attend jusqu'à que ce service soit suffisamment diffusé, dés que les consommateurs anticipent une taille importante de réseau la demande pour ce service devienne très forte tant que la firme na pas dépassée la masse critique anticipée elle est dans une instabilité elle aura tendance à revenir à un point 0 c’est la disparition de son innovation, cependant si la firme elle a réussie a avoir la masse critique son réseau va être dynamique favorable a la diffusion, les anticipations des consommateurs c’est ca qui va déterminer le succès ou l’échec d’un réseau. Les consommateurs et la communauté utilisatrice sont ont premier ligne dans l’émergence d’une technique, le lien direct entre taille et utilité du réseau ainsi que les structures de complémentarité entre un bien principal et les biens complémentaires se sont des conditions de créer une dynamique pour que la firme arrive a une victoire totale. Toutefois la firme qui a une faible part de marché voit son réseau disparaitra et le gagnant prend tout c’est le principe winner take all. Celui qui a un avantage d’arrivé à obtenir une part importante du marché gagnera la bataille de standard, cependant lorsque il ya juste une faible différence de part de marché dans la mesure où les rétroactions positives vont dans les deux sens en faveur et en défaveur de alors le marché bascule vers la firme qui a le monopole technologique. Dans le processus d’émergence et de sélection des standards les mécanismes d’anticipations auto réalisatrices jouent un grand rôle par contre l’incertitude quant aux comportements des autres acteurs sur le marché freine l’innovation, un usager qui change de standard ne peut continuer à obtenir les bénéfices associés à l’exploitation des externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur est favorisé par l'action de tiers sans qu'il ait à payer.

La « prime au premier entrant » (Katz et Shapiro, 1994), caractéristique des industries des réseaux, explique le fait que les firmes cherchent à être les premières sur un marché ou chez un client, quitte à ne pas être seules. Les entreprises préfèrent « gagner à plusieurs » plutôt que ne pas gagner du tout. En effet, une technologie qui touche le maximum d’utilisateurs a de fortes chances de perdurer face à d’autres. Les entreprises tirent ainsi profit de l’effet de lock in (Arthur, 1989, 1994) et des coûts de changement élevés, ce qui explique également l’importance des effets d’annonce (Shapiro et Varian, 1999). Dans ces industries de réseau et à forte intensité de savoir, la coopération et la compétition s’enchaînent dans le temps. Au moment de la création de nouveaux produits ou de nouveaux marchés, la richesse du savoir créé par un réseau de firmes permet à l’ensemble de ces firmes d’économiser en termes de R&D et d’explorer de nouvelles options concernant des axes de recherche alternatifs. Une fois que le cycle du produit a atteint la phase d’exploitation, tout le savoir précédemment accumulé nécessite d’être intégré au sein des firmes. Le produit est alors réintégré en interne, les frontières organisationnelles sont redéfinies et la concurrence réapparaît. Parallèlement, les firmes se recentrent sur la différenciation du produit et la « course au premier entrant » est alors engagée.

II- Stratégies d’innovation dans deux cas : bataille de standards et norme coopérative :

Les firmes peuvent s’engager dans une bataille de standard en offrant une nouvelle technologie sur le marché et elle s’impose sa propre technique en s’efforçant d’entrer dans une spirale de rétroactions positives telle que celle qui caractérisa la rivalité entre les standards de magnétoscope, Betamax et VHS, par contre elles peuvent s’engager dans l’adoption collective d’une norme pour éviter une bataille de standard afin de se livrer ensuite à une concurrence sur un marché normalisé c’est le cas de la norme de disque compact. Alors les firmes ont le choix entre deux modes de concurrence.

1- Une préférence commune pour la bataille :

Dans ce mode de concurrence les deux firmes préfèrent la bataille, chacune veut s’imposer sa technologie sur le marché, et pour faire ca chacune elle :

1- initie une spirale vertueuse de rétroactions positives par : le lancement des campagnes de publicité et d’information et surtout la conquête du secteur d’offres des biens complémentaires et adopter une stratégie de préannonce.

2- l’arbitrage entre ouverture et contrôle de la technologie par : dans certains cas par la baisse des prix ce qu’on appel les prix prédateurs elle sacrifier une part de sa rente ou en se différenciant par son innovation elle crée une situation de monopole temporaire, et la firme cèdent de licences, dans ce cas la firme pour maximiser ces chances de conquérir le marché en sacrifiant une part de rente et leur propriété intellectuelle, l’exemple de IBM et APPLE, IBM a choisi une stratégie d’une rente faible avec une grande part du marché en cédant de licence par contre APPLE a échoué en refusant de cédé des licences c'est-à-dire ici APPLE a préféré le contrôle de marché et a basé sa stratégies sur le principe winner take all mais finalement l’ouverture de l’innovation que IBM a choisi montrent que les industries de réseau sont pas régies sur le principe winner take all.

3- Les choix de design: il faut que la firme adopte dans sa stratégie de privilégier la compatibilité ou la performance, ce choix de design est un arbitrage important porte sur le fait que la firme privilège la compatibilité pour que les usagers se sa technique émise sur le marché trouve des produits complémentaires qu’il possède déjà ce que revient donc à définir des caractéristiques de performance nettement supérieures à l’existant.

Lorsque la firme a choisi la bataille de standard elle doit bien géré et élaborer sa stratégies sur la gestion des rétroactions positives, tout d’abord pour éviter le basculement du marché la firme elle va sacrifier une grande part de sa rente afin de gagner la bataille d’avoir une grande part du marché, et elle doit maitriser aussi les complémentarités, puis il convient aussi d’être décidé dans l’action d’abandonner la bataille de standard sur le marché quand les rétroactions positives opèrent contre vous.

2- Une préférence pour la coopération (qui n’exclut en rien les stratégies opportunistes)

Dans ce deuxième mode de concurrence, les firmes cherchent à se mettre d’accord sur la norme et procède à une normalisation coopérative. Dans les industries de réseau, les stratégies collectives entre concurrents sont des éléments déterminants dans la course aux standards technologiques (Shapiro et Varian, 1999). Ces stratégies permettent, notamment, d’intégrer des réseaux déjà en place et d’offrir aux utilisateurs des