DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Les Spermicides

Dissertations Gratuits : Les Spermicides. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 10

onseils spécialisés et des ministres qui ne font que donner leur avis et sont chargés d'exécuter ses décisions. En province, l'application des décisions du Roi repose sur les intendants. Nommés par le Roi et révocables par ce dernier, ils ont de larges pouvoirs ( police, justice et finances ). On dit d'eux qu'ils sont le « Roi présent dans la province ».

L'absolutisme à la française est aussi fondé sur la domestication des nobles. Louis XIV les attire à la cour qui s'installe à Versailles en 1682 et les transforme en courtisans fidèles.

L'absolutisme se manifeste aussi par une intervention de l'État dans tous les domaines. Sur le plan économique, pour assurer l'enrichissement de la France, l'État intervient pour freiner les importations ( taxes douanières ) et encourager les exportations des produits de luxe en créant des manufactures bénéficiant de monopoles ( Les Gobelins, Saint-Gobain ) et mettre en place une fiscalité de plus en plus lourde. Cette politique est notamment l'œuvre de de Colbert et porte le nom de mercantilisme ( ou Colbertisme ). Sur le plan religieux, en 1685, par la révocation de l'Edit de Nantes, Louis XIV retire aux protestants Français, la liberté de culte et de conscience. Ils sont persécutés, certains s'enfuient ou se révoltent. Si Louis XV et Louis XVI sont moins intransigeants que lui, seule la religion catholique est reconnue. D'autre part, l'art, la culture sont mis au service du Roi qui verse des pensions aux artistes et écrivains qu'il apprécie ( Racine, Boileau, La Fontaine, Molière... ).

2°) Les limites de l'absolutisme.

Absolus en théorie, les pouvoirs du Roi sont en fait limités. Le Roi doit respecter les lois fondamentales du royaume : Par exemple, le trône ne doit pas échoir à une femme ( Loi Salique ), à un bâtard ou à un non catholique, le domaine royal est inaliénable ( ne peut être cédé ou vendu ). Le Roi doit aussi respecter les nombreux privilèges : Ceux du clergé, de la noblesse ainsi que ceux des provinces, des villes ( exemptions d'impôts par exemple ).

Son pouvoir est aussi limité par le droit de remontrances des Parlements qui peuvent retarder l'enregistrement des lois royales en émettant des critiques. Au cours du 18e siècle, les parlementaires n'ont cessé de vouloir contrôler la monarchie, se sont opposé à toutes les tentatives de réformes ( pouvant menacer leurs privilèges. ) tout en réunissant avec habileté à faire croire au tiers état qu'ils défendaient les intérêts de la nation contre l'arbitraire royal.

Enfin, la centralisation du pouvoir n'est pas achevée et l'autorité du Roi ne s'applique pas de la même façon dans toutes les provinces : l'imposition varie d'une région à une autre en fonction d'anciens privilèges, le morcellement juridique, linguistique et culturel est fort ( le droit varie d'une province à une autre, des centaines de dialectes, patois sont parlés, les unités de distance et de mesures ne sont pas partout les même. ). Du fait de la taille considérable du territoire les distances posent aussi un problème de communication. Enfin, l'endettement de l'État restreint les moyens d'actions du monarque.

La Révolution & les Expériences Politiques en France, jusqu'en 1851 ( Partie 2 ).( Seconde – Intellego.fr ) |

II ) Une Société Hiérarchisée et Inégalitaire.

1°) Une Société d'ordres.

Depuis le Moyen Âge, la société Française est divisée en 3 groupes : les 3 ordres ou états : Le clergé, la noblesse, le tiers état. Les deux premiers jouissent d'importants privilèges (échappant à la plupart des impôts par exemple).

Le clergé, constitué d'environ 130 000 membres en 1789, est le plus influent. Il dispose d'un patrimoine considérable ( Terres, immeubles... ) auquel s'ajoutent des dons et les revenus de la dîme. Par son faste ( vie luxueuse ) et ses origines ( noblesse ), le haut clergé ( cardinaux, évêques, abbés... ) se distingue du bas clergé ( curés, moines... ) issu du tiers état et vivant petitement...

La noblesse ( moins de 2% de la population ) est attachée à ses privilèges honorifiques et matériels : port de l'épée, exemption de la taille ( impôt direct ), monopole des plus hautes charges de l'Église, de la cour et de l'armée. Il y a d'importantes disparités : Il n'y en effet rien de commun entre la haute noblesse qui fréquente la cour, bénéficie de faveurs royales et un petit noble provincial vivant du revenu de ses terres et de ses droits féodaux. En outre, la vieille noblesse ( noblesse d'épée ) méprise et s'oppose souvent à la noblesse de robe ( bourgeois anoblis par l'achat d'un office et souvent de noblesse plus récente ).

Le tiers état, considéré comme inférieur, regroupe plus de 98% de la population ( soit approximativement 27 millions de personnes ) dont la grande majorité est paysanne. C'est un groupe très hétérogène et aux intérêts souvent contradictoires. On y trouve quelques paysans aisés ( fermiers, laboureurs ) qui dominent la masse misérable des journaliers dans les campagnes...

Le Monde des Villes est en plein essor : Il voit coexister des bourgeois instruits ( vivant de leurs rentes, engagés dans les affaires, dans les professions libérales ou l'administration ), des artisans regroupés en corporations, des domestiques d'origine rurale, des mendiants en guenilles...

2°) Des forces de changement.

L'évolution économique et les aspirations du tiers état vont remettre en cause cette division de la société. La croissance que la France connaît au 18e siècle enrichit la bourgeoisie des villes. Plus instruits et même plus riches que beaucoup de nobles, ces bourgeois aspirent à un autre ordre social, c'est-à-dire à jouer un rôle politique, à une égalité devant la loi et l'impôt et sont exaspérés par les prétentions de la noblesse.

Ils sont rejoints dans cette volonté de changement par le petit peuple qui vit dans une situation souvent difficile. Ainsi, les paysans supportent de lourdes charges qui finissent par devenir insupportable : impôts royaux, dîme et multiples droits seigneuriaux.

Ce que l'on appellera l'Ancien Régime est donc traversé de mécontentements et d'aspirations au changement.

III ) La France de la Monarchie à la République ( 1789 – 1799 )

Contesté de l'intérieur, menacé par l'émergence d'idées nouvelles, par l'apparition de nouveaux systèmes politiques, la monarchie française ne peut venir à bout de la crise économique et de 1788 à 1789, la convocation des états généraux ouvre la voie à la Révolution.

A°) L'échec de la Monarchie Constitutionnelle.

1°) Qu'appelle-t-on la « Grande Peur » ? ( époque, causes, conséquences ).

→ A l'été 1789, les paysans Français, à la suite de rumeur mal fondées craignent des attaques de brigands, armés pour la majeure partie par la noblesse. Ils attaquent les châteaux et profite pour brûler les registres où sont consignés les droits féodaux. Inquiète de ces débordements, l'assemblée nationale constituante vote l'abolition des privilèges, des droits féodaux, dîme.. ( Nuit du 4 août 1789 ).

2°) Quelle est l'œuvre accomplie par l'Assemblée nationale constituante ?

→ Ils votent la DDHC ( 26 août 1789 ), abolissent les privilèges, réorganisent l'administration de la France ( Réforme de la Justice, des impôts, réformes économiques, création de 83 départements ), mettent en place une monarchie constituante ( séparation des pouvoirs ).

3°) Qu'est-ce que la « Constitution Civile du Clergé » ? Et en quoi va-t-elle diviser les Français ?

→ C'est un texte qui réorganise l'église catholique française (prêtres et évêques sont payés par l'état et doivent prêter serment à la constitution...). Elle va rapidement devenir une source permanente e de divisions entre les Français, car en condamnant la constitution civile du clergé, la pape Pie VI va provoquer un conflit spirituel... Deux catégories vont apparaître : Le clergé jureurs et réfractaires.

4°) Quelle va être l'attitude du Roi face aux mesures prises par l'assemblée ? Quelles en sont les conséquences ?

→ Le Roi prête serment à la nouvelle constitution, mais il n'est pas d'accord avec la plupart des mesures prises en 1789 (Abolition des droits féodaux, la constitution civile du clergé...). Il va rapidement planifier une tentative de fuite en Juin 1791, qui se soldera par un échec... Il ruinera ainsi l'immense respect dont il jouissait dans l'opinion et de nombreuses voix s'élèveront pour réclamer une République.

5°) Quand l'assemblée législative succède-t-elle à l'Assemblée constituante ? Quelle décision importante prend-elle ? Pour quelles raisons ? Avec quelles conséquences ?

→ L'assemblée législative succède à la constituante en octobre 1791. Elle déclare la guerre

...

Télécharger au format  txt (14.4 Kb)   pdf (127.2 Kb)   docx (11.6 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com