Poésie
Documents Gratuits : Poésie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespoème :
Le poème est très régulier. Il est composé de 9 quatrains de 8 pieds.
Thématique :
La thématique du poème se centre sur la mort d’un homme : faible, surannée, expire, adieux, mourante, âme, vie, mortel, agonie, nuit, éternelle, naissons, vivons, mourons, néant, Dieu.
Figure de style :
Il y a une personnification aux vers 5 et 6 :
Quelquefois un peu de verdure
Rit sous les glaçons de nos champs
« Feuilles volantes »
Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.
Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tanguent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.
Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.
Isaac Lerutan
Biographie :
Isaac Lerutan est un poète français né le 15 novembre 1968 à Metz dans la Moselle. Il réside actuellement dans les Alpes.
Enfant, il a baigné dans le milieu créatif avec un père homme de lettres, fervent adepte de l’art de l’alexandrin et une mère artiste peintre et styliste.
Dès son plus jeune âge, inspiré des génies Baudelaire et Antonin Artaud, il a été happé par l’écriture en tous genres, hors de tout conformisme.
Forme du poème :
Le poème est formé de trois quatrains d’alexandrins.
Thématique :
La thématique du poème est la souffrance et le temps qui passe : râlent, vide, insoutenable, enchainé, pitre, amertume, évadés, griffées, grincent, tempête, larme, ennui.
Figure de style :
Métaphore : Une larme de pluie
« Sur la mort de Thulène »
SIRE, Thulène est mort: j’ay veu sa sépulture.
Mais il est presque en vous de le resusciter
Faictes de son estat un poète hériter:
Le poète et le fou sont de mesme nature.
L’un fuit l’ambition, et l’autre n’en a cure,
Tous deux ne font jamais leur argent profiter;
Tous deux sont d’une humeur aisée à irriter,
L’un parle sans penser, et l’autre à l’aventure
L’un a la teste verte, et l’autre va couvert
D’un joly chapperon faict de jaune et de vert;
L’un chante des sonets. l’autre danse aus sonettes
Le plus grand différent qui se trouve entre nous.
C’est qu’on dict que tousjours fortune aime les fouls
Et qu’elle est peu souvent favorable aux poètes.
Jean Passerat
St. John Lucas, comp.
Biographie :
Jean Passerat de Troyes (1534-1602) est un écrivain français.
Proche du roi Henry III, il composa pour lui les Plaintes de Cléophon sur la mort de Danaïs, en l'honneur des trois mignons, tués lors d'un duel en 1578. Il participa également à la satire Ménippée contre le roi d'Espagne qui soutint la Ligue.
Excellent orateur, poète français et latin, il mourut en 1602, âgé de 68 ans. Prosper Poitevin, note au XIXe siècle, qu'il a gardé un grand crédit et beaucoup de réputation, quoiqu'on ne lise guère ses œuvres.
Courant littéraire :
Son courant littéraire est l’humanisme.
Forme du poème :
Ce poème est un sonnet composé de 14 vers. Il est formé en 2 quatrains et 2 tercets.
Thématique :
On peut recenser le champ lexical de la mort : Mort, sépulture, ressusciter ; mais aussi la comparaison entre deux personnes, un « fou » et un poète : l’un, l’autre, tout deux
Figure de style :
Il y a répétition de « l’un », et « l’autre » au vers 1, 5, 8, 9 et 11.
Guillaume Apollinaire
Poèmes de la paix et de la guerre
La colombe poignardée et le jet d’eau
Douces figures poignardées chères lèvres fleuries
Mya Mareye
Yette et Lorie
Annie et toi Marie
Où êtes-vous ô jeunes filles
Mais près d'un jet d'eau qui pleure et qui prie
Cette colombe s'extasie
Tous les souvenirs de naguère
O mes amis partis en guerre
Jaillissent vers le firmament
Et vos regards en l'eau dormant
Meurent mélancoliquement
Où sont-ils Braque et Max Jacob
Derain aux yeux gris comme l'aube
Où sont Raynal Billy Dalize
Dont les noms se mélancolisent
Comme des pas dans une église
Où est Cremnitz qui s'engagea
Peut-être sont-ils morts déjà
De souvenirs mon âme est pleine
Le jet d'eau pleure sur ma peine.
Ceux qui sont partis à la guerre
au Nord se battent maintenant
Le soir tombe Ô sanglante mer
Jardins où saignent abondamment
le laurier rose fleur guerrière.
Guillaume Apollinaire
Poèmes de la paix et de la guerre
Biographie :
Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki1, né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris, est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l'Empire russe.
Il est l'un des plus grands poètes français du début du xxe siècle, auteur notamment du Pont Mirabeau. Il a écrit également quelques nouvelles et romans érotiques. Il pratiquait le calligramme. Il fut le chantre de toutes les avant-gardes artistiques, notamment le cubisme, poète et théoricien de l'Esprit nouveau, et précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom.
Courant littéraire :
Guillaume Apollinaire appartient au courant surréaliste.
Forme du poème :
La ballade des pendus
Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Se frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir
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