Dissertation Havel

générations a vu sa vie grandement simplifiées par la suppression ou la diminution des tâches ingrates, pénibles ou longues à effectués grâce une augmentation des inventions utiles à l’homme.

Cette augmentation est due au commencement de la production de masse grâce à la révolution industrielle qui voulait augmenter le rendement des entreprises afin de passer le moins de temps possible sur des tâches interminables mais nécessaires et de permettre une consommation de masse. Cette industrie de l’imagination a permis, à long terme, au particulier de compenser le travail épuisant par des moments de loisirs plus long et donc de rendre l’homme nonchalant. Prenons l’exemple des machines agricoles mécaniques. Jusqu’au XVIIIème siècle, date de la révolution industrielle, les agriculteurs n’avaient que des petites parcelles cultivables car ils n’avaient souvent pas assez de mains-d’œuvre pour exploiter plus de terrain. Mais lors de la mécanisation des machines agricoles et l’invention des tracteurs, les cultivateurs ont pu produire avec une seule personne le double de la quantité d’auparavant qui était, quant à elle, récoltée par une dizaine d’employés. Ce gain de vitesse à permit l’expansion des terrains ainsi qu’un plus grand temps libre afin de se divertir. Le progrès entraîne l’homme dans la paresse.

L’augmentation du temps que l’homme veut accorder aux loisirs ayant fortement augmenté, la diversité des plaisirs a également été développé afin de satisfaire ces besoins. Mais Havel, existentialiste, contraste cette évolution comme absurde au fait qu’elle passe également inaperçue. En effet, notre vie n’est pas résumée à manger, boire, dormir et s’amuser alors que des gens sont emprisonnés pour leurs idées démocratiques. L’homme doit arrêter d’avoir des désirs superficiels alors que des valeurs fondamentales, comme la liberté d’expression, ne sont pas respectées. Il y a des valeurs pour lesquelles il vaut la peine de se battre.

La science s’est vue attribué la tâche d’expliquer les phénomènes par le moyen de faits incontestables. Pourtant, malgré les avancées technologiques qui ont transformé la recherche, la science n’a pas répondu à la question du sens de la vie. En effet, les expériences et les faits ne peuvent répondre aux questions de la religion, de la philosophie et des morales car il ne s’agit pas des mêmes questionnements. C’est ainsi que Albert Jacquard s’exprime en disant : « En apportant quelques explications très partielles mais en laissant croire que tout est explicable, en ruinant les anciens mythes, la science a créé un vide ; elle ne peut, par sa nature même, ni fonder un système de valeurs ni se référer à une transcendance » [Au péril de la science, Seuil, 1982]. La science répond aux problèmes de la culture alors que les doctrines répondent au sens de la nature.

Antithèse

Pourtant, certains se disent extrêmement concernés par le sens de la vie. Etant donné que la science ne répond pas aux questions de l’existence, les hommes se tournent vers des croyances qui, eux, y répondent. Les religions, les philosophies, les morales et autres pensées cherchent à donner un sens à la vie et à faire adhérer les gens à leurs opinions. L’individu a cherché depuis l’aube de l’humanité à découvrir la raison de son existence et ces mouvements de pensées leur offre cette occasion.

La religion recherche des réponses quant aux questions existentielles. Or, l’homme cherche une réponse quant à la raison de son existence, donc l’homme croit ce que la religion lui enseigne. Les individus chercheront toujours le sens de la vie comme les générations passées et comme celles de l’avenir. Prenons un exemple, un homme est atteint d’une maladie mortelle à 30 ans. Il va se remettre en question, réfléchir ce qu’il aurait put faire de plus dans sa vie comme par exemple passez plus de temps avec sa famille. Il va réaliser qu’elles choses ont réellement de la valeur et celles qui en ont aucune. Chaque personne s’est déjà demandé pourquoi il existe.

Synthèse

Havel explique que l’homme moderne est en train de s’abandonner, qu’il se soumet à une vie banale qui lui dit que son existence se résume à manger, boire, dormir, s’amuser, etc. Cet écrivain raconte aussi que cette vie est superficielle car elle accepte une vie qui est dictée par une autorité. L’homme ne pense plus aux choses qui ont réellement de la valeur comme se battre pour ses libertés.

De l’autre côté, certains pensent que les gens recherchent le sens de leur vie d’où l’existence de religions, philosophies, morales et autres idéologies car ces dernières peuvent proposer des vérités relatives quant à leur soif de réponses. Ces hommes pensent que l’individu cherchera inévitablement la raison de son existence.

L’Etat démocratique aide le particulier a essayé de trouver des réponses quant à ses questions existentielles. Il propose par