L'Ido
Dissertations Gratuits : L'Ido. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmicrophone, pour la retranscrire sous la forme d’un texte exploitable par une machine ou plus précisément ici par le smartphone. Elle permet de créer un lien vocale entre l'homme et la machine ou plus exactement un dialogue. Ce lien est un interface vocale appelé interface homme-machine ( IHM ).
L’intelligence artificielle est la recherche de moyens susceptibles de doter les systèmes informatiques de capacités intellectuelles comparables à celles des êtres humains. Avec la nouvelle technologie qu'est « Siri » cette intelligence artificielle a évolué dans la mesure où le logiciel est capable d'enchaîner plusieurs actions. Avant cette intelligence artificielle était plus limitée car elle ne pouvait traiter qu'une demande à la fois et il fallait être très précis sur cette demande. Par exemple, il fallait auparavant dire « ouvrir agenda » pour lancer l’application Agenda, puis noter vous-même un rendez-vous. Avec Siri, vous pourrez désormais dire « programme un rendez-vous avec Monsieur Dupont » pour que Siri s’exécute, ouvrant non seulement l’agenda, mais notant aussi le rendez-vous à votre place. Quand Siri aura fini, elle vous informera même que « c’est maintenant noté dans votre agenda ».
Néanmoins nous pourrions nous interroger sur la véritable origine de cette intelligence artificielle, comment fonctionne-t-elle réellement ? Quel moyen informatique permet de traiter réellement une donnée à la manière d'un humain ? Une équipe de développeurs français issue de la société Applidium est parvenue à percer le secret de « Siri ». Elle a en effet découvert que le logiciel lui même n'avait qu'une fonctionnalité de dictaphone. La phrase enregistrée est ensuite compressée dans un format spécial ( Speex ) qui retranscrit les données au format texte. Les données sont ensuite envoyées aux serveurs d'Apple. L’analyse proprement dite du fichier texte a donc lieu chez Apple, et c’est bien la firme qui répond par l’action la plus appropriée. Voilà pourquoi une panne des serveurs dédiés à « Siri » avait complètement rendu inutile la fonctionnalité : elle ne réalise aucun traitement en local et ne peut donc prendre aucune décision par elle-même. Par conséquent cette intelligence artificielle est en réalité peu artificielle. Malgré les limites démontrées par cette pseudo « intelligence artificielle », le logiciel informatique n'en reste pas moins humain. Car en effet un dialogue est envisageable ce qui rend les objets plus intelligents et par conséquent plus fonctionnels. Cette idée d'objets qui communiquent peut-être aussi observée dans notre quotidien.
Toujours en rapport avec nos smartphones les objets du quotidien peuvent d'ores et déjà communiqués avec nous. Les objets équipés d'une puce peuvent émettre certaines données. Ce système est appelé « Internet des objets » ( IDO ), toutefois cette innovation est encore limitée et est encore en pleine étude. En clair, cette IDO est une extension d'internet au monde réel. A l'inverse de « Siri » qui s’intègre au monde réel ici tout objet du réel serait intégré à la technologie informatique. Cette puce accolée à un objet ressemble à une microscopique étiquette dotée d'une connexion sans fil vers internet nommée RFID ( radio frequency identification ). Elle peut être assimilée à une carte sim de téléphone. Elle contient un système capable de stocker toutes les informations relatives à l'objet. Elle peut par exemple contenir la composition de l'objet ou bien l'usine d'origine, le numéro de série, le prix etc …
Cette technologie est aujourd'hui utilisée dans la grande distribution par exemple pour évaluer en quelques secondes l'état des stocks de tous les produits proposés à la vente. De plus, ce système numérique est utilisable à distance grâce à ce lien avec internet. Mais ce concept « d'objets communicants » est entrain de se développer dans les foyers. Quelle en est réellement l'utilité ? Des chercheurs de l'université des sciences et des technologies ETH de Zurich se sont penchés sur l'idée en 2007. Ils ont placé ces puces sur les appareils électroménager d'une cuisine (machine à laver, cafetière …) et ont programmé les puces pour qu'elles puissent fournir la consommation électrique de chaque objet , le but étant de réduire celle-ci. La mise en œuvre du projet s'est avérée plutôt concluante. Les objets munis d'une puce ont expédié leurs données via une liaison sans fil vers un modem. Les mêmes données sont ensuite transférées sur internet permettant ainsi à n'importe quel navigateur d'accéder aux données concernant la consommation électrique de l'objet.
Pourquoi cette nouvelle technologie n'est pas encore présente dans tous nos foyers ? Si chaque donnée d'un objet est reliée via internet, le réseau internet serait alors saturé. En effet les adresses IP qui sont des plaques d'immatriculation chiffrée ont un effectif limité. Toutes choses reliées à internet comme le téléphone, le fax ou bien même les imprimantes par exemples possèdent une adresse IP, néanmoins avec le protocole internet actuel IPV4 nous pouvons compter environ 4 millards d'adresses IP en tout. Il serait par conséquent impossible de prendre une adresse IP pour chaque objet du quotidien, c'est ce qui met le projet en suspend depuis plusieurs années. Néanmoins ce problème pourrait être bientôt supprimé car en effet le protocole actuel d'internet IPV4 est entrain d'être remplacé par un nouveau nommé IPV6 celui-ci contenant un plus grand effectif d'adresses IP. Ce qui par conséquent pourrait réactiver le projet d'« internet des objets ».
Mais alors quels sont les projets concernant cette étude ? Et qu'apporterait vraiment cette technologie dans notre quotidien ? Prenons un exemple d'un enfant qui oublierait à répétition ses cahiers d'écoles. Il suffirait alors simplement d’accoler une puce sur le cahier et de le programmer de façon à ce qu'il émette une alarme en cas d’oubli. L'enfant recevrait alors via son cahier un message sur son smartphone lui rappelant son erreur. Le fait qu'un objet quelconque comme ce cahier puisse communiquer avec nous ou plus précisément puisse nous donner des informations serait alors une avancée vers la facilité.
Mais un problème se pose : comment le cahier peut détecter l'oubli de l'enfant ? Le cahier relié à une connexion internet vérifie
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