Les actions Web dans les conflits politiques
Étude de cas : Les actions Web dans les conflits politiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar detaire • 2 Mars 2016 • Étude de cas • 1 235 Mots (5 Pages) • 969 Vues
L'utilisation des nouvelles technologies et particulièrement de la communication est en perpétuelle
croissance depuis quelques années ; et l'apparition d'outils comme les ordinateurs portables, les
nouveaux smartphones ou encore le développement de la fibre optique démontrent que la distance
n'est plus une entrave à la communication entre les citoyens de ce monde, reliés par le réseau Internet.
Internet, vaste réseau et système mondial permettant autrefois une communication entre quelques
personnes n'a cessé de se développer lui aussi pour toucher non seulement une plus grande cible de
personnes mais aussi aspirer à d'autres utilisations : son expansion sans limites permet aujourd'hui
d'échanger des documents sous formes numérique, sachant que le web représente une base de
données et de documents gigantesque. Mais surtout, il nous nous permet de communiquer sous
toutes ses formes : « n'importe où » et « avec n'importe qui », de manière anonyme ou non, et même par vidéo ou photographie.
Qui plus est, communiquer sur nos états d'humeur mais surtout sur notre perception du monde et de
ses enjeux : s'exprimer politiquement en toute liberté (apparente) grâce à différents outils comme les
blogs et les réseaux sociaux qui par leur utilisation ont démontré lors de nombreux et récents
événements (comme les révolutions civiles en Tunisie et en Égypte par exemple) qu'en plus de
permettre aux utilisateurs de communiquer et s'informer, le web participe aussi dans une certaine
mesure à la mobilisation et aux rassemblement de citoyens dans ces conflits sociaux et politiques.
C e point nous invite à, non pas reconsidérer l'outil, mais nous interroger davantage sur l'utilisation
qu'on peut en faire et la place qu'il occupe dans les conflits modernes et l'action contestataire dans
globalité : le web peut-il être la cause de certains soulèvements voire même de révolutions ?
Pour ce faire, nous analyserons dans un premier temps te développement de l'outil web et l'impact
qu'Internet a pu avoir dans de nombreux conflits ces dernières années. Cependant et dans un second
temps. nous verrons qu'il est nécessaire de tempérer la place qu'occupe le web dans ce genre d'actions contestataires ; qu'il es possible de parler de révolution mais avant tout informative.
1er argument :
Les capacités d'accès à l'informatique en générale n'ont cessé de croître ces dernières années : avec
en parallèle un développement des nouvelles technologies et appareils permettant de se connecter à
Internet : smartphones sophistiqués, tablettes, etc. L'accès à Internet est facilité puisqu'on estime
que le trafic sur le web sera multiplié par 4 d'ici 3 ans (selon une étude de l'entreprise Cisco) ; il est
alors plus aisé de communiquer notamment à travers des réseaux sociaux comme Twitter et
Facebook.
Ces réseaux ont représenté des sources et moyens d'expression voire de mobilisation a travers
différents conflits récents comme le démontre le document 2’ du corpus : en effet, l'utilisation de
sites web et d'applications comme Youtube, Twitter et Facebook a permis à divers utilisateurs de
mettre en lumière certains abus et bavures exercées par le pouvoir Égyptien. L'information une fois
relayée sur le web a été retransmise par d'autres médias comme la télévision (la chaîne Al-Jazira par
exemple), et a travers le contexte (l'un régime répressif, l'espace web a permis à de nombreux
contestataires du régime de pouvoir communiquer, se mobiliser et d'exercer une influence aussi
importante que d'autres médias traditionnels; d'ailleurs le pouvoir lui-même a estimé l'importance
de l'outil web puisqu'il a tenté de censurer cet espace dans un premier temps ainsi que la chaîne
d'information Al-Jazirtt ayant participé — comme il a été évoqué précédemment — à la reprise et
communication d'informations divulguées sur le net (diffusion d'images enregistrées par des
téléphones portables. etc.)
Malgré cette tentative, l'outil web joue dans une certaine mesure un véritable rôle participatif dans l'organisation de la journée de rassemblement du 25 janvier, date clé de la révolution Egyptienne de 2011.
Le poids prépondérant occupé par le web dans ce genre de conflit politique fut en général valable pour l'ensemble des révolutions issues du Printemps arabe, ensemble de contestations populaires ayant permis dans certains pays la chute de gouvernements dits autoritaires et répressifs.
Certains ont même utilisé le terme de guerre 2.0, ou guerre Facebook en répercussion à l'usage
accru et la place du web et des réseaux sociaux dans l'organisation de ces révoltes ; c'est ce que
démontre notamment le document 4 du corpus avec une photographie illustrant des manifestants
antigouvernementaux place Tahrir devant une vitrine ou est inscrit le logo Facebook.
La révolution et la guerre se poursuivent aussi sur le cyberspace ; et le conflit syrien en est la preuve
récente puisque un véritable combat s'est organisé entre pro et anti el-Assad avec le piratage de
nombreux
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