Management
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Les technologies de l’information permettent parfois de faire évoluer ces invariants.
* Dans le dictionnaire Français Anglais, « manage » est un verbe transitif : diriger, administrer, gérer…
* En Anglais un « manager » est celui qui « manage », un « director ».
Définition Science :
« savoir exactement ce que l’on veut que le personnel fasse et veiller à ce qu’il le fasse de la meilleure manière et au moindre cout »
Une approche de science calculatoire, cette approche scientifique conduit a donner des methodes permmetant de bien manager.
Définition Art :
Essayer par petite touche de donner une forme esthétique à une action collective. On parlera alors de design, même de beauté dans l’action.
Dans cette approche, il y a moins de calcul, et plus de place pour les caractéristiques humaines des managers.
I – Qu’est- ce que le mangement ?
INTRODUCTION AU MANAGEMENT DES ORGANISATIONS
* 1.1. Les idées du début du 20ème siècle : 1900 – 1940
* Les « classiques » ou l’OST : développement de la grande entreprise.
Objectif : trouver une méthode scientifique permettant d’être efficace et efficient.
Efficacité : atteinte des objectifs
Efficience : ratio entre l’objectif atteint et les moyens utilisés pour atteindre cet objectif. Productivité est synonyme d’efficience.
* L’idéal bureaucratique Wébérien : les tenants de ce courant ne sont pas issus d’école d’ingénieur mais plutôt d’école de sciences humaines et sociales.
Le plus connu s’appel Max WEBER. Il va notamment montrer que l’autorité est nécessaire mais doit s’appliquer de manière rationnelle. Rationnelle signifie logique, raisonné, que l’on peut analyser selon des critères.
Il existait plusieurs types de systèmes selon Weber : type charismatique, traditionnel, bureaucratique. Le système bureaucratique était selon lui le plus efficace.
Bureaucratique signifie que l’ensemble du travail est régit selon des règles formelles (= qui sont écrites et que tout le monde peut lire et connaitre). Ainsi dans ce type d’organisation, chaque poste comporte une fiche de tache à réaliser et les liens hiérarchiques sont clairement stipulés.
Cet idéal bureaucratique a servi de modèle pour l’ensemble des administrations publiques et pour un grand nombre de grandes entreprises cela a même été le modèle dominant jusque dans les années 1980.
* L’école des relations humaines : l’idée ici est de se dire que les employés ne sont pas des machines et qu’il faut essayer de les comprendre si l’on veut être plus performant. Mary Parker Follet (1868-1933) a été la première personne a prendre en compte la psychologie et elle la appliqué a 3 domaines :
* les relations de pouvoir et d’autorité (relations de pouvoirs c’est du vertical, relation collectives c’est de l’horizontal)
* les relations à l’intérieur de l’entreprise entre salariés
* a la manière dont apparaissait et se résolvait les conflits
Le second dans ce courant est Elton Mayo : il était chargé d’étudier les relations entre conditions de travail et productivité. Il a mené une expérience scientifique au sein d’une entreprise d’électricité, il a ainsi crée 2 groupes : un groupe sur lequel on fait les tests (groupe expérimentale), et un groupe de contrôle. Il a ainsi modifié les conditions de travail (amélioré l’éclairage du groupe expérimentale) et il a par cela augmenter la productivité.
Il a ensuite été voir le groupe de contrôle, il ne touche pas a l’éclairage mais la productivité a augmenter aussi. Il a ensuite diminué l’éclairage du groupe expérimentale et la encore la productivité était supérieure a la moyenne.
Conclusion : si l’on montre de l’intérêt au personnel, il travail mieux. Même dans le cas de conditions dégradées.
C’est a partir de lui qu’on a commencé à prendre en compte les phénomènes affectifs et que certes les conditions de travail sont importantes mais l’attention portée au salariés l’est également.
Ce courant des relations humaines a débouché sur 2 grandes avancées en management :
* Essayé de comprendre la motivation notamment Maslow, Herzberg, McGregor.
* Les approches sur le leadership : il se pose toujours la question de savoir si l’on peut apprendre à devenir un leader ou si cela est inné. Si cela s’apprend, il faut alors trouver des méthodes d’apprentissages. Si cela est inné, il faut trouver des méthodes pour sélectionner les leaders. Aujourd’hui on parle de sélection des cadres à haut potentiel.
* 1.2. 1940 – 1970
* Le courant managérial
Henry Mintzberg a pris en compte les organisations comme des entités sociales c’est-à-dire des groupements d’individus ayant des relations entre eux et donc cela était un des premiers qui a présenté une typologie des organisations. il s’est concentré aussi sur les managers et a sa manière il a montrer que les managers n’étaient pas des machines mais étaient souvent irrationnels et il a même montrer qu’ils avaient de bonnes raisons d’être irrationnels.
Pour Mintzberg un dirigeant est une personne d’action car il prend des décisions et la décision est une forme d’action.
Il a compris que les organisations allaient vers un monde de plus en plus complexe et donc qu’ils auraient trop ou trop peu d’informations.
Il a aussi analysé le travail de ses dirigeants et il a mis en évidence un paradoxe : a la fois le dirigeant a besoin de temps pour réfléchir a ses décisions (décisions de long terme) et pourtant ses activités sont extrêmement variées et fragmentées.
* Le contrôle du management
Dans les années 60, les marchés étaient globalement stables et en croissance. Le but a été de rationnaliser par le contrôle l’activité des entreprises.
Contrôle en anglais à 2 significations : surveiller et piloter.
Bien souvent, notamment en France, on a pris en compte surtout le caractère de surveillance. Il y a eu plusieurs modalités de contrôle. Ouchi (1979)
Par exemple le contrôle des résultats a favoriser la création des « business unit » = centres de profits.
* 1.3. De la fin du 20ème siècle à nos jours
* Les années 80 et la quête de l’excellence
Vers le début des années 80, dans le célèbre libre Le prix de l’excellence, Peters et Waterman on mit en évidence les 7 grandes variables qui font qu’une entreprise devient la meilleure sur son marché.
* Les années 90 et la financiarisation du management
On a pris en compte les aspects purement financiers des organisations. Les fusions et acquisitions et plus complexe, les NBO (= avec une petite somme je peut acheter une grande part de l’entreprise car cette somme va fructifier et je vais le réinvestir jusqu’à pouvoir racheter une grande partie)
On à assister a des mécanismes purement financiers permettant de démultiplier les actions.
* Les années 2000 : management des connaissances et responsabilité sociale de l’entreprise
Aujourd’hui, beaucoup de nouvelles méthodes de management se focalisent sur des aspects très immatériels. La gestion des connaissances (« knowledge management ») a pour but de faire circuler les connaissances, les faire partager, en créer de nouvelles. Les organisations seront vu comme des lieux de production des connaissances.
Exemple : Alcatel-Lucent.
Plus récemment on parle de ces deux termes : développement durable et responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Il y a ici une double contrainte qui se traduit par le fait de concilier performance économique et impact environnemental et social.
Par exemple, en informatique on va parler de Green IT (technologie verte) : comment avoir des ordinateurs qui consomment moins et aussi comment utiliser ces ordinateurs pour limiter d’une manière globale ces impacts sur l’environnement.
Pour plus d’info : Green Business sur BFM.
On se rend compte qu’en un peu plus de 100ans l’on passe d’une vision mécaniste des organisations à une vision immatérielle (connaissances, éthique…)
On peut voir à travers ce passage les effets de la désinstrualisation des sociétés occidentales.
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