Rousseau Emile
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- Le raisonnement d’oppositions ou raisonnement critique est la marque de ce texte : des paradoxes.
« on fait apprendre les fables de LF à tous les enfants , il n’y en a pas un seul qui les entende »
Il ne fait pas de concession.
- La méthode hypothétique met en évidence la thèse de Rousseau.
« Quand ils les entendraient, ce serait encore pis » l-2
« En lui supposant »l-4
- Ce qui frappe enfin c’est l’attention portée à l’enchainement logique . de cause à effet .
« Car la morale est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge, qu’elle les porterait plus au vice qu’à la vertu » l-2
A partir de la ligne 20 à 22 , enchainement de cause à effet .
C. Quelles applications idéologiques intellectuels peut on tirer d’une telle thèse ?
-On pourrait se demander si l’art de LF est remis en cause , à l’évidence R contexte la justification pédagogique que le système en vigueur en fait ; §2 . Il faut nuancer .
A partir de la ligne 5 « je dis qu’un enfant … rendre simple »
l-10 : « bornons nous à celles que l’auteur semble avoir faites pour eux » . Il accuse Lf d’avoir une prétention pédagogique.
- Rousseau par de là le procès intenté au fables condamne l’art comme obstacle de la vérité . « que le tour même de la poésie en les lui rendant plus facile à retenir , les lui rends plus difficiles à concevoir » L’art brouille la formation intellectuel
[Dans toute son œuvre , R critique l’art , l’artifice ,l’antinature ]
- L’argument de l’auteur se situe au plan morale , la fable ne rend pas meilleur mais pervertie l’enfant . l-3 l-25 lexique du vice et de la vertu : structurante .
« au lieu de s’observer sur les défauts dont on les veut guérir ou préserver , ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres »
2. La réfutation de Rousseau tient du réquisitoire ( syn :proces) convoquant les ressources de la rhétoriques pour emporter l’adhésion du lecteur .
A. Dans son habilité le contradicteur de la doxas en appelle à la complicité et à l’adhésion du lecteur.
- Le recours à l’indéfini « on » exclu le lecteur ainsi que l’auteur , les épargne du procès pour les fables ; ménage le lecteur . « on » associe au réquisitoire le plus fort ;
l-1 « on fait apprendre »
procédé anaphorique du « on »
- L’adresse au lecteur autorise tous les rapprochements ( complivité)
L’adresse directe qui cherche à choquer : R peut s’adresser directement au lecteur « vous »
l-23 ( rapprocher ) l-43 ( écart)
ENONCIATION
- le choix des exemples s’inscrit dans le même rapprochements : il avance un cas concret susceptible d’émouvoir, d’attirer la sympathie au lecteur par une victime de l’enseignement.
De la ligne 37 à 40 : exemple d’ une petite fille.
« je n’oublierais jamais » >effet d’annonce , mise en scène , dramatisation .
Hypotypose ( pleurs de le petite fille), coloration pathétique
exemple concret , qui relève de l’expérience humaine
B. L’opposition de Rousseau relève de la polémique ( guerre des mots )
- présence de déictique(je) prise de position contradictoire et avive le débat .
Revendique sa personnalité :l- 5,11,18,37*
- le vocabulaire dévalorisant nourrit la polémique
meles disproportionnés
« quel sot de maitre »l-13
« sot vanité »
« quelle horrible leçon » l -29
« le plus odieux »l-29
« humilier »l-29
« leçon d’inhumanité », « leçon d’injustice » l-40
Relever vocabulaire et hyperbole.
- surtout les antithèses et le jeux sur symétrie syntaxique soutienne le combat d’idée.
Antithèse : « plus facile à retenir[…] plus difficile à concevoir » l-7
« au lieu d’une leçon de modération […] licence »
antithèse érigée en principe .
symétrie : « le choix de l’amour propre, c’est un choix très naturel »
« on fait apprendre les fables de LF …. »
C. Le réquisitoire en règle dont R accable l’enseignement par les Fables prétend briller aussi par l’ironie .
-le corolaire( la conclusion ) que l’auteur tire de son attaque est opposé à celle de la Fontaine .
l-40 et suivante : les antithèses et
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