Synthese Ancien Régime
Documents Gratuits : Synthese Ancien Régime. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresIls ne doivent pas payer d’impôts et possèdent de hautes fonctions dans la société, ce qui alimente des ressentiments chez les membres du Tiers Etat.
Le Tiers Etat constitue la majeure partie de la population. Il regroupe à la fois des bourgeois très riches et puissants ainsi que des pauvres paysans, des modestes artisans, des mendiants, des maîtres de corporation, …
Les paysans vivaient avec presque rien, ils étaient vêtus de façon modeste : chemises simples, sabots,…
Ils vivaient dans de très petites maisons précaires, souvent avec quelques pièces. Malgré des conditions de vie difficiles, ils étaient très solidaires.
La nature était leur support de vie, car ils sont obligés de cultiver les terres du Seigneur afin de survivre mais aussi pour se chauffer l’hiver et se nourrir.
Ils exploitaient la terre selon une technique appelée « l’assolement triennal ». Cette technique consiste à partager la parcelle en trois parties tout en gardant une partie en jachère pendant un an et en variant les cultures sur les 2 autres parties.
Chaque année, une autre partie est mise en jachère. Cette technique permet de garder un sol riche en minéraux et donc d’assurer plus de rendement des terres.
Les paysans retournaient la terre à l’aide d’une « charrue ». Ils récoltaient le blé à la main à l’aide d’une « faux », ce qui leur prenait beaucoup de temps.
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Après ce travail de longue haleine, les paysans devaient donner une partie de leurs récoltes au Seigneur du lieu pour la location des terres et même faire des corvées s’ils n’avaient pas assez d’argent pour payer. Malgré le fait que le seigneur leur prenait déjà une partie de leurs récoltes, ils devaient encore payer des péages lorsqu’ils se rendaient sur leurs parcelles via un pont. Il existait aussi la mainmorte[1] et des redevances en nature. Une partie de l’ensemble de toutes ces taxes revenait au Roi par le biais du Seigneur du lieu.
Ils ne bénéficiaient d’aucune liberté.
Les paysans pratiquaient le christianisme et se rendaient régulièrement à l’Eglise.
Il existe de bonnes relations entre eux et les curés (du Bas Clergé)
Un changement va s’opérer au niveau du travail de la terre. Les bourgeois vont acheter des terres appartenant aux seigneurs sur lesquelles les paysans nourrissaient leurs bêtes. Les bourgeois vont y mettre des clôtures pour y installer leurs propres bêtes et les empêcher de s’échapper. C’est le début d’une nouvelle exploitation appelée « l’élevage ».
A l’époque, les nouvelles entre les villages étaient véhiculées, d’une part, grâce aux colporteurs qui parcouraient les villages en chantant leurs propres compositions, ce qui informaient ainsi les villageois des rumeurs « de ras-le-bol » qui circulaient ailleurs. D’autre part, grâce aux annonces faites par les curés lors des messes. Ce qui ravissait le Tiers Etat mais insupportait la Noblesse.
Le Roi proclame les « Etats Généraux », c’est-à-dire qu’il écoute les problèmes rencontrés par les paysans, notamment à propos des taxes, de l’abus de pouvoir des Seigneurs.
Roi Louis XVI
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Il faisait rédiger des « cahiers de doléances » reprenant les plaintes des paysans afin d’essayer d’y répondre. En fait, le but est de contrer la révolte des paysans en leur montrant qu’il se soucie de leur sort.
Tous contents, les paysans se faisaient une joie d’écrire dans ces cahiers leurs propres histoires personnelles, or ils devaient rédiger des notes plus générales. Donc, ils ne comprenaient rien aux notes de l’Etat parce que ces notes n’exprimaient pas leurs sentiments.
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On peut conclure de ce qui précède que la Noblesse et le Haut Clergé abusaient clairement des paysans qui, au fil des années, ont enduré leurs pressions provoquant une révolte intérieure qui grandissait. Ce qui va engendrer la Révolution française en 1789.
A. GILLES
N. NEY
Octobre 2011
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