Synthèse de document
Synthèse : Synthèse de document. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Maxime Roulx • 29 Mars 2020 • Synthèse • 931 Mots (4 Pages) • 3 329 Vues
Synthèse de Document
I/ L’évolution fulgurante de la vitesse et des informations
1- Les progrès aux services de la vitesse (Doc 1, 3, 4)
2- Le marketing et son influence (Doc, 2, 3)
II/ La quête de l’intensité et ses limites
1- La modification de la perception du monde (Doc 2, 3, 4)
2- Se perdre au milieu de cette accélération
III/ Rédaction
La vitesse fascine, objet de littérature, d’art et de technologie, elle fait partie de notre quotidien. Elle nous suit dans notre évolution et nous permet d’avancer, mais son rôle a plusieurs aspects qu’il faut savoir discerner.
C’est ce que nous allons voir à travers les différents textes qui dégagent de la problématique suivante : En quoi la vitesse a-t-elle changé notre perception du monde ?
Dans un premier temps nous étudierons l’évolution fulgurante de la vitesse et des informations puis, dans un second temps nous nous pencherons sur la quête de l’intensité et ses limites.
L’évolution fulgurante de la vitesse et des informations, en passant par le progrès technologique et son influence marketing.
La distance est souvent associée à la notion du temps. L’évolution des transports cherchant à gagner des minutes, des heures ou même des jours, tente de réduire la distance par le biais de la vitesse. Victor Hugo nous fait part de son ressentie à travers sa Lettre envoyé à son épouse en 1837 « En Voyage », de la beauté perceptible que peut être la vitesse mais également d’une fascination de l’avancée technologique et du plaisir de pouvoir se déplacer rapidement. Ce phénomène est également perçu comme un objet de compétitivité et c’est ce que raconte Sylvain Venayre à travers son texte narratif « La Révolution de la Vitesse », ou il décrit l’avancée des transports maritime comme étant plus centré sur le rapport de vitesse, plutôt que sur la facilité à pouvoir transporter plus de charge. Par extension, cet engouement pour la vitesse et la compétitivité qui suscite la célébration envers la population, désigne le plus rapide comme étant le vainqueur. Toujours plus rapide, avec ces avancées technologiques, qui nous ont conduit par la suite à l’arrivée d’internet et les confusions que cela a pu créer comme l’indique Enki Bilal dans son interview intitulé « Rencontre Philosophique », où il témoigne de l’accélération des choses ayant eu un impact sur son mode de vie. Perdu dans un monde en perpétuelle accélération dans laquelle il affirme faire du surplace, et de ce piétinement d’informations causé par ces nouveaux outils, utiles néanmoins au quotidien de chacun. Informations pour lesquelles nous subissons un trop plein, nous poussant à consommer plus que la raison sans prendre le temps de nous reposer. C’est également ce que constate Tristan Garcia dans son texte descriptif « Les Grands Mots », où il est question d’une maximalisation de soi causé par toute cette influence marketing et l’obsession qu’elle peut provoquer chez certain, toujours en quête du plus intense.
Ce qui laisse à penser qu’une forme de décroissance, de retour en arrière, laissant place à un minimalisme pourrait être bénéfique afin de se retrouver avec ces sentiments.
La quête du plus intense modifie notre perception du monde jusqu’à s’y perdre.
Le monde est en pleine expansion depuis des années, et cela ne cesse de s’accroitre au fil du temps et de plus en plus vite. Selon Tristan Garcia, nous sommes submergés par toute une vague d’aliénation mercatique qui intensifie nos besoins sans pour autant les assouvir. C’est un quotidien exacerbé que nous subissons. Ainsi, Enki Bilal nous fait également part de cette exacerbation d’informations qu’il ne subissait pas avant l’arrivée d’internet. Notre monde évolue à une telle vitesse que beaucoup ne suivent plus la cadence. Nous subissons un trop plein, l’accélération décline notre façon de pensée et nos perceptions à la manière de Victor Hugo dans sa lettre envoyé à sa femme, ou il décrit le changement de sa perception du paysage causé par la vitesse du train en marche.
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