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ADM 2015 TN2 Comportement du consommateur

Étude de cas : ADM 2015 TN2 Comportement du consommateur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  364 Vues

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ADM 2015

TRAVAIL NOTÉ 2

Comportement du consommateur

Qu’est-ce que le marketing vert ?

Selon Solomon (2011, p.22), le marketing vert est une philosophie adoptée par certaines entreprises dans laquelle la protection de l’environnement est mise de l’avant. Ce type d’approche est de plus en plus popularisé et de plus en plus important à adopter. Il s’agit maintenant, pour plusieurs personnes, d’une condition pour effectuer un achat. L’entreprise doit avoir une conscience environnementale pour suivre les tendances, et même pour se conformer à certaines réglementations. Il existe plusieurs façons de considérer l’environnement dans les activités de l’entreprise et, d’ainsi adhérer à la philosophie du marketing vert.

Premièrement, on retrouve la réduction des gaz à effet de serre dans le processus de production. Nous le savons tous, les usines et les centres d’assemblages sont des agents polluants importants dans notre société. Il en va de soi que les entreprises qui ont des procédés de production qui dégagent beaucoup de GES (gaz à effet de serre) émettent des solutions pour réduire leur empreinte de carbone. Une de ces solutions se résume à changer les procédés de production pour que ces derniers soient moins polluants et qu’ils utilisent des énergies renouvelables et le moins possible des énergies fossiles. Toutefois, considérant les options parfois limitées qu’ont certaines entreprises, il ne leur est pas toujours possible d’opter pour cette solution. Cependant, il leur est possible de compenser pour leurs émissions de carbone en versant une somme d’argent en guise de taxe de carbone.

Deuxièmement, le suremballage est une contrainte plutôt facile à régler et à laquelle il n’y a pas assez d’entreprises qui y adhère. En effet, certaines entreprises emballent le produit qu’ils désirent commercialiser avec plusieurs couches (parfois deux, même trois). Par exemple, certaines entreprises de bonbons emballent parfois leurs produits dans un emballage en plastique contenant la totalité des bonbons à l’intérieur, mais elles emballent aussi chaque bonbon de façon unitaire. Pour couronner le tout, ces entreprises utilisent du plastique en guise d’emballage, un matériel polluant à produire, qui est fait d’une ressource naturelle non-renouvelable et qui n’est pas recyclable dans tous les cas. La solution à ce problème est de prévoir un emballage unique à une seule couche, et non plusieurs.

Troisièmement, en guise de suite au deuxième point, l’utilisation d’emballages recyclables, composables ou encore réutilisables est une autre façon de démontrer un intérêt pour le marketing vert. De cette façon, il est certain que la durée de vie et d’utilisation du matériel sera prolongée grâce à ses capacités de renouvellement. Dans le même ordre d’idées, les magasins qui ont décidé de retirer les sacs en plastique de leur commerce font tout aussi partis de la solution. De cette façon, les clients sont dans l’obligation d’apporter leurs propres sacs réutilisables afin de transporter leurs achats.

Quel est le problème de pollution auquel Nespresso a été confrontée ?

L’entreprise Nespresso, lorsqu’elle a mis sur le marché ces dosettes de café à usage unique, s’est fait « pointer du doigt pour l’aspect polluant de ses capsules » (Perron, 2012). En effet, en plus d’être à usage unique, elles n’ont pas la capacité d’être recyclés dans le bac bleu, directement de la maison des usagers. La solution qu’a lancée l’entreprise à ses consommateurs, concernant ce problème, est que ces derniers rapportent leurs capsules utilisées dans un magasin Nespresso près de chez eux. De cette façon, l’entreprise se charge de réutiliser les dosettes dans le processus de production de d’autres dosettes. Le problème avec cette solution est, qu’au Québec, il n’y a qu’un seul point de vente et il se situe à Montréal. Cela force donc tous les autres consommateurs de ces capsules à les jeter à la poubelle et ceci est sans compter les Montréalais qui ne rapportent pas leurs capsules au magasin et choisissent de les jeter quand même à la poubelle. En effet, tel que mentionné par Bellamy (2014), « seulement 20% de clients prendraient la peine de rapporter [leurs capsules] en magasin ».

Si on creuse encore plus la problématique, Nespresso encourage ses consommateurs à se déplacer, que ce soit en voiture ou en transport en commun, pour aller déposer leurs capsules usagées dans leur magasin se trouvant sur la rue Crescent, à Montréal. Cela dit, ces derniers sont incités à provoquer de la pollution due au transport de chez eux jusqu’au magasin. Tout cela, pour que l’entreprise ne puisse recycler que certaines capsules et non la totalité. Alors que si les capsules étaient admises à la réglementation du recyclage résidentiel, beaucoup de problèmes seraient, dans un même temps, réglés.

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