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Commentaire Le Mariage De Figaro

Commentaire de texte : Commentaire Le Mariage De Figaro. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 994 Mots (8 Pages)  •  537 Vues

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Léane

Cadoret                                                

COMMENTAIRE

          Le passage qui sera étudié part la suite est la scène 1 de l’acte I de la pièce Le Mariage De Figaro. Cette comédie est le second volet d’une trilogie sur la famille d’Almaviva. Elle est en cinq actes et a été écrite par le brillant dramaturge Beaumarchais en 1778 et par la suite représentée pour la première fois en 1785. Elle a fait un triomphe mais a malheureusement été censurée par la suite. Avec Figaro, Beaumarchais crée l’un des plus célèbres personnage de Valet. La pièce nous raconte de manière comique les aventures de Figaro et de sa future fiancée Suzanne qui veulent se marier mais sans que le comte puisse exercer sur elle le droit de cuissage. La scène 1 de l’acte I est  une scène d’exposition. Elle met en scène un dialogue, entre les futurs époux le matin de leurs noces. Ils se trouvent dans la chambre que le comte leur donne pour s’installer. Suzanne apprend à Figaro que le Comte d’Almaviva veux faire d’elle sa maîtresse.  

En quoi cette scène d’exposition est-elle efficace pour lancer la pièce ? Pour répondre à cette question nous allons dans un premier temps nous pencher sur les différents personnages évoquer dans cette scène. Dans une seconde partie nous étudierons l’intrigue. Et pour conclure nous finirons en répondant à la problématique.

        Figaro et le personnage principale de cette scène mais aussi celui de toute la pièce. Nous pouvons le deviner, car premièrement son prénom est cité dans le titre ; la première réplique de la scène est dite par lui « Dix-neuf pieds sur vingt-six » et dès la deuxième réplique Suzanne le présente « Tiens, Figaro ». Comme on peut le comprendre Figaro et le futur époux de Suzanne, le deuxième personnage présent dans la scène. Beaumarchais présente Figaro comme quelqu’un de très amoureux «  l’œil amoureux d’un époux !... » , cela le rend heureux d’être en présence de sa future femme, il l’admire énormément et cela se ressent tout au long de la scène. Cela en dit beaucoup sur sa personnalité. Il est aussi très naïf et dupe de la générosité du comte, qui lui lègue un lit et une chambre mais pas pour les raisons qu’il pense « Il nous la cède. », en plus de ça lorsque que Suzanne lui annonce les attentions du comte en vers elle, celui-ci est surprit et ne le savait pas « Qu’entendez-vous par ces paroles ? ». Il laisse entrevoir un certain goût pour l’argent et la vengeance « Ah ! s’il y avait un moyen d’attraper ce grand trompeur, de le faire donner dans un bon piège, et d’empocher son or ! », avec la réponse de Suzanne « De l’intrigue et de l’argent : te voilà dans ta sphère. » ont peut en déduire que ce sont des sujets dont il a l’habitude d’aborder.  Nous pouvons comprendre grâce à certaines répliques que lui est sa futur épouse travaillent au service d’un maître « Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que monseigneur nous donne ... ». Cela paraît très étonnant car il possèdent un vocabulaire soutenu et très évolué qu’on remarque en général plus chez les personnages nobles.

        Suzanne, qui est la deuxième personne dans cette scène et qui est la futur épouse de Figaro, détient elle aussi un vocabulaire très noble. Cela est surprenant de la part de Beaumarchais d’avoir  donné un langage aussi soutenu pour deux valets du 18éme siècle, car cela était très peu vu. Comme je viens de le dire Suzanne aussi est valet, elle est plus particulièrement la dame de chambre de la comtesse « La nuit, si madame est incommodée, elle sonnera de son côté ... », « Voilà madame éveillée ;... ». Lorsqu’elle apprend à son futur mari les attentions du comte en onomatopée « zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts... » et qu’elle remarque que celui-ci n’avait aucun soupçon elle lui en fait la remarque « Que les gens d’esprit sont bêtes ! » . C’est elle qui mène le jeu et le débat « Il faudrait m’écouter  tranquillement. », « Apprend qu’il... ». Elle obtient ce qu’elle veut de celui-ci et en est consciente. Elle n’hésite pas non plus à se moquer de lui en répétant ce qu’il dit, en lui donnant des surnoms qui le rabaissent « bon garçon », « fi, fi, Figaro », « Es-tu mon serviteur ? » et qui signifie qu’il est naïf. Suzanne dispose en quelque sorte de toutes les qualités pour un personnage féminin au théâtre. Elle est loyale et honnête car elle avoue à son Figaro ce qu’elle sait, elle a beaucoup de finesse et elle est très clairvoyante car elle a deviné les visions du comte envers elle.

        Dans cette scène les deux futurs mariés parlent de d’autres personnages de cette pièce mais qui ne sont pas présents physiquement. Celui qui est le plus évoqué et qui est le centre de leur conversation est leur maître, le comte d’Almaviva. Au début de la scène il est présenté pas Figaro comme quelqu’un de très généreux « ce beau lit que mon seigneur nous donne... », « Il nous la cède. ». Et puis après quelques échanges avec Suzanne ont apprend que sa générosité est bien réfléchie, car celle-ci apprend à son mari que le comte souhaite rétablir le droit de cuissage « un ancien droit du seigneur... » et faire d’elle sa maîtresse « Monsieur le comte d’Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme : c’est sur la tienne, entends-tu ? », Figaro change d’ailleurs vite d’avis sur lui « ce grand trompeur,... ». On entend aussi parer de Basile, il est exposé part Suzanne avec trois adjectifs qualificatifs valorisants, loyal, noble et honnête « ce que le loyal Basile, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble... ». On apprend aussi que Basile donne des leçons à Suzanne, il est son maître de chant « mon noble maître à chanter,... ». Il reste le personnage de la comtesse qui est très peu évoqué mais qui apparaît à plusieurs reprises. On sait d’elle qu’elle est la comtesse, la femme de comte, et que Suzanne est sa femme de chambre « Voilà madame éveiller ;... »

 

        Nous allons désormais parler de l’intrigue de cette pièce . On peut tout d’abord dire qu’elle est presque entièrement dévoilée lors de cette première scène . C’est une scène d’exposition, elle vise à plonger le spectateur in medias res, c'est-à-dire directement dans l'action, en lui exposant rapidement les personnages principaux et les enjeux de l'intrigue à venir. Les spectateurs comprennent vite que cette histoire tournera autour d’un triangle amoureux et que Figaro, Suzanne et le comte seront les personnages principaux de la pièce.   On comprend aussi qu’elle va reposer sur les moyens que Figaro va mettre en place pour se venger de son maître et pour faire en sorte que celui-ci ne puisse pas obtenir sa futur femme et exécuter son droit de cuissage sur elle ; « de le faire donner dans un bon piège, et d’empocher son or ! » . Cette phrase de Figaro nous montre qu’une partie de l’intrigue tournera autour de la vengeance et de l’argent. Suzanne nous le confirme en une brève phrase, « De l’intrigue et de l’argent, te voilà dans ta sphère ».   

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