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Les fées, Charles Perrault, 1695

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Par   •  17 Décembre 2020  •  Cours  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  936 Vues

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Commentaire composé : Les fées, Charles Perrault, 1695

            Charles Perrault, conteur et formalisateur français du  siècle, né le 12 janvier 1628 à Paris, était connu pour avoir retranscrit des contes issus de la tradition orale.  En 1651 il devient avocat mais se rend très rapidement compte que ce métier ne lui correspond pas et se redirige donc vers la littérature. Il fera succès avec son recueil « les contes de la mère l’Oye », avant de mourir dans sa ville natale le 16 mai 1703.[pic 1]

Comment Charles Perrault arrive-t-il, par le biais du conte à faire passer un message.

Nous étudierons son plan narratif qui effleure la perfection puis l’utilisation de ses morales.

            Rien de plus classique que de commencer un conte par « il était une fois… », pourtant c’est bien de cette manière que Charles Perrault décide de l’introduire. Il met en place son récit par la présentation des deux personnages principaux, les sœurs. L’ainée dite  portrait  de sa mère, désagréable et orgueilleuse et la cadette, portrait elle, de son père, douce, honnête et jolie. Nous sommes dans le contexte typique d’un conte avec le personnage principal qui est confronté à un problème qu’il va réussir à surmonter.

 Arrive rapidement la première péripétie, la cadette doit aller chercher de l’eau à la fontaine comme il est de son devoir, elle y rencontre une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire, la jeune fille, pleine de bonté rince immédiatement sa cruche et lui rempli d’eau, et lui soutenu même pendant que la femme s’hydrata pour la soulager. Cet événement fait preuve de la générosité et l’honnêteté de la jeune fille, ce qui ne manque pas à la pauvre femme qui est en réalité une fée, de la remercier par le biais d’un don. Celui-ci offre à la jeune fille des fleures et des pierres précieuses lorsqu’elle prend la parole. Ce don met en évidence le coté merveilleux du conte, de plus l’imparfait, temps du récit est employé par le narrateur.

Une deuxième péripétie voit le jour le lorsque la cadette rentre au foyer familial, sa mère furieuse de la voir rentrer si tard la gronda, la cadette, désolée, lui explique l’histoire avec la pauvre femme et des fleurs ainsi que des pierres précieuses jaillissent de sa bouche. Sa mère profondément choqué de ce qui est entrain de se produire  mais surtout ravis prend enfin en considération sa cadette et la nomme pour la première fois de sa vie « ma fille » symbole d’intéressement de la part de sa mère qui jusqu’ici n’avait  d’yeux que pour son ainée.  L’hypocrisie de la mère se fait énormément ressentir dans cette scène car si la fille n’ait pas eu ce don elle aurait juste été bonne à travailler d’avantage au foyer…

La mère, persuader que son ainée mérite le même privilège  l’envoie à son tour à la fontaine pour rencontrer la fée. Aussitôt arriver, elle tombe nez à nez avec la fée, cette fois ci magnifiquement vêtue pour  tester jusqu’ou la malhonnêteté de la fille ira. Celle-ci lui donna à boire mais la fée avait très bien compris son jeu et s’exclama : « hé bien ! » dans le plus grand des calmes pour exprimer son étonnement face au  niveau de malhonnêteté de l’ainée. Cette enfant ne méritait en aucun cas un don bienveillant, c’est pour cela que la fée lui donna de don de cracher des serpents et des crapauds à chaque fois qu’elle ouvrit la bouche. C’est encore une fois un « classique » dans le conte, le méchant finir toujours par être puni.

A  son retour à la maison, lorsque sa mère découvrit le sort donc l’ainée avait écopé elle cria : « Ô ciel ! », elle était stupéfaite et ne compris pas pourquoi il lui arrivait de tels malheurs. Elle remit de nouveau la faute sur sa cadette, la satisfaction et l’intérêt qu’elle venait de lui portait du a son don avait disparu et c’était transformé en haine et en rejet. Elle employa le mot : « elle me le paiera » qui prouve la haine et la détermination de se venger de sa cadette.

Comme dans tous les contes, l’histoire se termine bien pour l’héroïne et mal pour le méchant. La cadette, menacée de se faire battre pris la fuite et rencontra lors de son périple un prince qui tomba amoureux d’elle pour ce qu’elle était et non par intérêt. Quant à l’ainée elle se fut tellement haïr que même sa mère fini par la rejeter et après avoir couru sans cesse et en trouvant personne voulant lui venir en aide sur son chemin fini par mourir dans un coin, seule.

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