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A Qui La Faute

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uteur de la création du drame romantique avec notamment la préface de Cromwell, la base du drame romantique, théâtre de scandales et réussites, puis Herrnani (1830) qui est enjeu important pour V. Hugo qui présente cela comme un conflit des générations, à la même période où à lieu « la querelle des anciens et des modernes » (XVII et différentes reprise comme au VIIIeme). En effet, les anciens pensent qu'on est arrivé au sommet de la connaissance et du savoir et que l'on n'aspire plus à faire mieux, on copie (ex : Racine). D'autres, les modernes, pensent que les anciens sont soumis (« je vois les anciens s'en plier les genoux ») et que bien qu'il soit grand, on peut toujours faire aussi bien, voire mieux, en effet pour eux, l'histoire moderne a autant de crédit que l'antiquité (ex : Perrault).

Les modernes romantiques se basent sur le fait que la vie soit faites de hauts (le sublime) et de bas (le grotesque). C'est selon ce principe qu'ils font évoluer leurs œuvre, qui vont du sublime vers le grotesque.

A cette même époque, le langage évolue, il y a une véritable révolution du langage, Hugo dit lui même : « J'ai mis un bonnet rouge (=révolution) au vieux dictionnaire » ou encore « j'ai pris la bastille (image de révolution) des rimes) On veut dire par là que il y a moins de mots sénateurs ni orduriers qui sont utilisé au profit d'un langage plus familier, on a aussi un révolution du langage qui propose de morceler les Alexandrins, vers emblématique de la tragédie, vers noble qui est jugé trop empesé et guindé (lourd et vieux), « J'ai disloqué le grand niais d'alexandrin »V. Hugo.

C'est un pionniers, il milite pour les droits de la femme, pour des États unis d'Europe, droits de l'homme, abolition de l'esclavage, etc.

Commentaire

Introduction :

Après 20 ans d'exil, Hugo rentre en France, dans les années 1870. Hugo est témoin des massacres des guerre civil de la 2ème république. C'est suite à cela qu'il écrira « l'année terrible » qui retrace ces horreurs et dont est extrait « A qui la faute ? ».

Dans « A qui la faute », Hugo fustige un incendiaire qui aurais mis le feu à la bibliothèque et il veut lui montrer la richesse et l'intérêt des livres : reflet du savoir.

On peut alors se demander que cherche que cherche à mettre en exergue Hugo à partir de ce dialogue.

Tout d'abord, on étudiera l'éloge de la lecture puis ensuite une volonté de persuader.

Un éloge de la lecture

Hugo présente la lecture comme quelque chose qui apporte raison et sagesse. On remarque au v51 un parallélisme de construction « Ta haine, il la guérit ; ta démence, il le l'ôte » qui montre que le livre est la solution pour résoudre les problème qui assaillent l'homme et qu'il ne peut résoudre tout seul. Donc le livre est considéré comme un soutien, un tuteur, un producteur qui permet à l'homme de retrouver du bon sens.

Hugo présente aussi le livre comme ayant le pouvoir de soigner « guerrir » v 51. On retrouve la même idée avec la personnification du livre au v50 « médecin » et une énumération qui s'en suit. C'est la volonté d'Hugo de nous montrer que le livre permet d'ouvrir des voies, éclairer les consciences.

De plus, le livre est désacralisé, dimension religieuse accompagné du champs lexical de la religion avec « bible » v9, « divin » v 20, « prophète » v31, « cloître » v36. C'est l'idée de force divine, de souffle supérieur, idée que le livre est un auxiliaire, il est au dessus des hommes, v26 « le livre est là sur la hauteur », il est supérieur et il montre le chemin « guide » v50.

Il est présenté comme étant une lumière, la lumière étant signe de connaissance. Il utilise des référence à la vie comme par exemple le v5 « C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! ».

L'évocation du feu ici a un double aspect, d'une part l'incendie, la volonté de détruire, l'aspect destructeur v 23 « torche enflammé », v24 « de tout l'esprit humain tu fais de la fumée », v 28 « Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine » mais d'autre part, il peut avoir l'aspect de « flambeau » v5, aspect de chaleur humaine, vie, réchauffement, v38 « leur chaud rayon t'apaise et te fais plus vivant » côté vivifiant, v40 « fondre » .

Mise en exergue de L'aspect immense et infini des connaissances apportées par la lecture. Au vers 13 « vénérable amas de vérités », oxymore qui traduit la multiplicité des pensées et opinion qui montre le chemin, le terme « amas » est péjoratif et montre ce coté de mélange. On a aussi de nombreuses anaphore du v14 à 22 de « Dans » qui soulignent l'omniprésence et l'universalité du livre. « Dans » symbolise le lieu comme si le livre s'installait partout.

Pou rappuyer cette idée d'omniprésence on a aussi une allusion à de nombreux auteur de nombreuses époque, nationalité, mouvements littéraire au vers 30-31 et 21-22. Ce sont des arguments d'autorités de nationalités différentes et de style différents pour prouver l'universalité du livre. En effet il y a des philosophe, évocation de l'antiquité, évocation de la poésie épique (« Homère ») qui met en avant les valeurs de la société et enfin une allusion à la bible : base de toutes croyances, tous les domaines sont représentés (becaria : juriste, etc.).

Le livre c'est celui qui délivre de l'oppression v8 et 29 « le livre hostile au maitre est à ton avantage », « il parle plus d'esclaves et plus de paria ». Cela nous prouve que le livre permet de s'affranchir, de se libérer de toute tyrannie, tout élément imposé par la force.

Enfin, le livre est porteur d'espoir, il est la lumière qui véhicule le savoir à ceux qui reste dans l'ignorance, dans l'ombre, l'obscurité. C'est l'image de la lumière en contraste avec les ténèbres évoqué vers 11 « ténébreuses » qui s'oppose au vers 27 « il luit parce qu'il brille et qu'il les illumine » ou encore v33 « ébloui ».

La volonté de persuader, une mise en accusation

Ici Hugo est locuteur, ce n'est pas un simple moraliste, il est là pour faire comprendre au récepteur la portée de son geste. C'est pourquoi il utilise une très longue tirade semblable à un plaidoirie d'avocat.

Le récepteur est en position d'infériorité : il s'exprime très brièvement, phrase très brève et simple de construction syntaxique avec peu de vers, il ne répond uniquement quand le locuteur l'interpelle car il n'a rien à dire, à l'opposé de Hugo qui use de beaucoup de figure de rhétorique et qui construit un plaidoirie sur des métaphore et des phrases complexes.

La phrase de la fin montre qu'il n'aurait pas fait cela si il avait eu connaissance de la portée de son acte, si il avait su lire.

→ C'est un réquisitoire contre la bêtise humaine, la folie qui rend aveugle (v6 « ce que ta rage impie et folle ose brûler »), en effet, Hugo parle de « crime » v3, c'est une faute grave, un pécher. Le titre « A qui la faute » peut vouloir dire qu'il a été peut être manipulé, que son ignorance a fait qu'il a agit de manière inconsidéré. Il n'a pas réfléchi.

Au vers 6 on parle de « rage », terme signifiant que c'est démesuré, incontrôlable.

En bon réquisitoire, il termine par la péroraison avec vers 52 « Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute ». Cela récapitule tout ce qui a été dit auparavant suivis de l'accumulation vers 53 à 55 qui est là aussi pour récapituler, celle ci étant souligné par des enjambements. Le fond va avec la forme. Les vers s'entendent autant que les pêchers.

On relève 5 ou 6 occurrence du « toi » ou « tu », « ta » qui nous montre que Hugo le tutoie, il veut lui dire que c'est un acte contre-nature en multipliant « tu », il essai ni plus ni moins de l'impliquer. Il use aussi de modalité exclamative qui font ressortir son indignation. C'est le point d'orgue de toute la démonstration.

Le tutoiement utilisé permet aussi de le mettre en position d'infériorité.

Il y a là une dimension épique, la mise en accusation est d'autant plus forte que le locuteur adopte un ton très enthousiaste (anaphore – Ponctuation forte – Rythme rapide – multiplication des énumérations – rime ex : « Histoire » avec « repertoire » v 15-16 où l'histoire recèle des trésors infinis, elle est porteuses de sens. Ou encore « Vérité » avec « clarté » v 14-13 pour montré la lumière)

Conclusion :

Ainsi à travers le discours engagé, Victor Hugo montre que la violence est basée sur l'ignorance

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