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Analyse picturale

Analyse sectorielle : Analyse picturale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Juin 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 784 Mots (8 Pages)  •  572 Vues

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Clément Chamalet                                                                 2nd PGDG

Français peinture

1- Cette nouvelle fais écho à Comment Wang-Fû fut sauvé. En effet, on observe des similitudes entre les deux personnages principaux, Cornélius Berg et Wang-Fû, notamment pour leur métier, peintre. Cependant, leurs deux mentalités sont opposées. L'un, Cornélius, est associable "les visages humains ; il s'en détournait maintenant avec une indifférence irritée" (p136), dénué de talents "perdait le peu de talent" (p136), cupide "sur commande" (p135) et surtout sa passion et son goût pour la nature semble s'affaiblir avec le temps, voir à disparaitre, cause principale avec le manque d'argent et la solitude de sa tristesse "Quel malheur, monsieur le Syndic, que Dieu ne se soit pas borné à la peinture des paysages" (p139). En somme, contrairement à Wang-Fû, sa principale motivation reste l'argent, et non pas la passion.

2-

        J'ai choisi d'analyser le tableau de Rembrandt Philosophe en méditation. Cette œuvre peinte à l'huile sur un panneau de chêne appartient au mouvement de l'âge d'or de la peinture Néerlandaise et a été peinte en 1622, pour un riche acheteur de cette nationalité. Elle est localisée au musée du Louvre et a une taille de 28 x 34 cm. Elle a été réalisée pendant le siècle des lumières.

        Comment le peintre a su faire passer un message profond à travers son œuvre?

        Pour répondre à cette question, nous analyserons ce tableau en définissant sa construction, puis ses couleurs, et enfin l'interprétation qu'on peut lui donner.

        

        Rembrandt a frabriqué son œuvre en suivant un shéma précis.

        Tout d'abord la construction du tableau, on observe deux personnages aux deux extrémités, l'un, au premier plan en bas à droite, est une femme qui attise le feu, tandis qu'au second plan à gauche, un homme pensif, le philosophe en méditation. Au centre sur le mur, un objet rond, peut-être un couvre-chef ou encore un panier, qui attire l'attention et forme un repère central. Cet élément central n'est pas seul, il est accompagné d'un escalier en colimaçon imposant dont on a du mal à s'en séparer du regard. Le cadrage particulier en fais presque l'élément central, il sépare alors le tableau en deux, l'homme d'un côté et la femme de l'autre, en formant avec le jeu de lumière un yin-yang. D'autre part, le décor est plutôt épuré, avec des dimensions réalistes.

        Dans ce tableau, le jeu de couleurs et de lumière joue un rôle extrêmement important. D'une part, deux bandes noir, l'une horizontale en bas et l'autre verticale à gauche forment un -L arrondi, donnant un aspect coconnier à la création qui caractérise les habitats rustique typique Hollandais du XVIIeme siècle et qui enferme la pièce dans une sorte d'ovale sombre. Cette obscurité est également présente à l'intérieur de l'escalier, donnant un côté mystérieux et énigmatique à ce dernier, dans laquelle on peut déceler difficilement dans la grisaille une silhouette, le troisème personnage, nous regardant en montant l'escalier, en marchant vers l'inconnu. La luminosité de la pièce appelle également à l'interrogation, elle ne semble pas venir du feu, mais de la fenêtre, l'endroit donc du philosophe. Finalement, les couleurs, sombres, vernis et chaudes, sont utilisées avec brio pour nous faire ressentir le réalisme du tableau.

        Tout ces éléments ont des sens bien particulier, qui pourraient se résumer en deux axes. Premièrement la séparation par l'escalier de la femme et l'homme, montrant l'inégalité des deux genres; la femme est attelée aux travaux manuels, et l'homme, à la pensée, la culture et l'intellect. Deuxièmement l'appel à la réfléxion du tableau, comme une mise en abîme. En effet, la lumière provient de la fenêtre et non du feu, donc de l'homme, donc de la philosophie, comme si il avait un éclair de génie, cette lumière pourrait donc symboliser les lueurs de l'esprit. Mais c'est surtout l'escalier qui ammène à réfléchir sur ce deuxième axe. L'escalier par ses marches réprésente le cheminement de la pensée du philosophe. Et si la troisème silhouette était justement ce philosophe? Gravissant après les lueurs de génies les marches de la réflexion vers des sphères jusque-là inconnues, et nous incitant par un dernier regard à nous rejoindre sur ce chemin, avant de disparaitre...

        En conclusion, ce tableau appelle à la pensée d'une part par le message qu'elle véhicule, mais également pour déchiffrer ce message, la composition de l'œuvre la rend intemporelle et mystérieuse.

        De plus, elle s'inscrit bien, avec cette réflexion, dans le contexte historique avec l'émergence des philosophes des lumières, accompagnés de plusieurs autres œuvres comme Le serment du jeu de paume. Elle ammène aussi plusieurs problématiques comme la place des femmes dans la société, ou encore la place de l'intellect.

3-  

        J'ai choisi d'analyser le tableau de Salvador Dalí La Persistance de la mémoire. Cette huile sur toile appartenant au mouvement surréaliste est l'une des plus célèbres de l'artiste. Réalisée en 1931 avec une dimension de 24 x 33 cm, cette nature morte est exposée au musée d'Art Moderne à New-York

        Comment le peintre a exprimé son angoisse du temps qui passe?

        Pour répondre à cette question, nous analyserons ce tableau en définissant son contexte, sa description et enfin son analyse.

        Salvador Dalí a frabriqué son œuvre en suivant un shéma précis.

        Pour comprendre le tableau, il est nécessaire de connaitre son contexte. En 1931, le monde entier traverse une crise économique d'entre-deux guerre, et l'Espagne vient de devenir un régime démocratique entre deux régimes totalitaires. C'est ainsi que les artistes souhaitent laisser libre court à leurs imaginations pour pouvoir créer sans contraintes, et réaliser à travers les œuvre leurs rêves. Ce souhait donnera naissance au mouvement "Dada", nom donné sans réel sens et dont Dalí est le principal créateur, ce nom sera remplacé par le "surréalisme". Ce mouvement du XXeme siècle est donc un procédé de création et d'expression utilisant l'automatisme, le rêve et l'inconscient, chose nouvelle jusqu'à lors et qui vise à lutter contre les règles, contraintes et valeurs de l'époque. Il est également caractérisé par l'importante solidarité entre les membres, ses thèmes principaux qui sont le rêve, l'amour, le désir, la femme, le hasard et la folie, ainsi que la toute-puissance de l'imagination et l'émergence de la psychanalyse.

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