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Dossier Sur Les Illustations Des FabLes De La Fontaine

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e, un sanglier, des loups, les puissants de l'assemblée ont l'air attristé par cet événement mortuaire, et le pleure ouvertement devant un lion accablé.

Les animaux semblent exagérer quelque peu leur tristesse, ils ont la gueule grande ouverte, la gorge déployée comme s'ils imploraient le ciel de rendre la défunte. Ils pleurent la femme du roi mais cette scène parait superficielle, même le roi amplifie la situation, on dirait un enfant.

Cette illustration montre principalement la supercherie de la cour avec l'extravagance, la dramatisation (bien qu'il s'agisse d'une mort tout de même...) d'une scène qui avec l'intervention des acteurs voulant plaire au roi devient pathétique et satirique surtout.

-Les animaux malades de la Peste-

Léonard Foujita, est un artiste français d'origine japonaise, qui a vécu entre le XIX et Xxe siècle.

Il a fait une représentation très singulière de la fable de Jean de la Fontaine: « Les Animaux malades de la peste ».

En effet, les couleurs utilisées sont très variées, il n'y a pas une couleur qui puisse réellement créer une ambiance précise. L'artiste n'a donc pas utilisé les teintes pour traduire une émotion, mais a employé d'autre moyens astucieux.

On peut remarquer que les animaux sont vraiment nombreux. Il sont tous regroupés à la montagne qu'on peut voir à l'arrière plan. Le peintre a choisi de mettre en avant la rang social et la force physique des animaux grâce a deux moyens principaux: leur place sur la toile et leur taille.

Effectivement les animaux les plus faibles sont tous dans une crevasse, d'une couleur pale, presque transparents, ils sont morts ou malades. Puisqu'ils sont dans cet état ils sont de tailles minuscules, leurs importances est minime.

Les puissants, quand à eux, sont peints de couleurs plus vives, ils sont vivants ou ils survivent, ils ne sont pas encore tombés dans la crevasse et demeurent encore debout en hauteur: ils sont démesurément grands, ce sont les puissants. On peut aussi remarquer que les animaux dit « puissants » sont personnifiés: comme le renard qui est habillé et se tient debout, comme un homme, et on dirait qu'il intervient dans la scène en parlant.

Le Lion est énorme. Il est peint avec une cape bleu la couleur royale, entouré d'hermine et a une couronne sur la tête. C'est le roi. Il a donc le pouvoir de vie et de mort sur autrui. Sa proie comme dans la fable et l'âne qui est tout petit entre ses pattes et ses griffes.

La partie de la fable représentée par l'artiste est la mise à mort de l'âne: les puissants animaux entourent le roi et la victime pour pouvoir être spectateurs de cette scène d'injustice. Ils sont tous la gueule grande ouverte comme pour encourager la mise à mort de ce réel bouc émissaire.

Ici l'artiste a voulu représenter la force et l'influence des puissants sur les plus faibles. Les plus faibles sont inférieurs au plus puissants (par leur place et leur taille), qui s'allient tous sur un seul et unique faible: l'âne. Leur jugement et leurs exécutions ne sont pas valables, elles sont même injustes.

-Le Lion, le Loup et le Renard-

J.J. Grandville est un caricaturiste français du XVIIIe siècle. Il a représenté, par dessin, de nombreuses fables de La Fontaine, ici c'est la fable « Le Lion, le loup et le Renard ».

Cette gravure est un plan d'ensemble, où l'on peut voir un regroupement d'animaux.

En effet, ils en encerclent un, le plus imposant de tous, mais aussi le plus mal en point: le lion. Ce dernier occupe la moitié de l'image: c'est le roi et il est malade.

Tous les animaux autour sont à l'arrière plan, comme en retrait, dans l'ombre. Ces animaux sont presque tous des oiseaux. Ils tiennent des outils médicaux, comme une seringue ou une compresse, ce sont les médecins. On peut supposé que Grandville ait représenté par des oiseaux, les médecins, car ces derniers avaient comme costume une sorte de long bec caractéristique de ces « guérisseurs » de l'époque.

Au premier plan, sont placés les personnages principaux: le lion, le loup et le renard. Il y a un singe qui n'est pas présent dans la fable de La Fontaine, mais qui semble être un médecin aussi, car il tient entre ses mains une sangsue afin de faire une saignée au malade. Il présente sa main au pied du lion pour que celui ci lui tente sa patte et se fasse saigner.

Le malade est le lion. Il est faible, allongé, vieux, à une couverture sur lui. Sa tête exprime une douleur peu supportable: il souffre.

On voit en face du Lion, le Renard suivit du Loup. Tous les deux sont habillés en courtisans, avec une belle coiffe et de beaux costumes. Le Renard semble s'adresser au Lion, il tient le loup part la main et le montre au Lion du doigt. Le Loup quand à lui est tout penaud, sa queue est entre les jambes, la tête baissée, les yeux exorbités: il a l'air effrayé, il sent qu'il n'est pas à son avantage. Effectivement précédé par un rapport du Loup, comme quoi le Renard n'était pas au chevet du roi, cette scène représente le moment ou le Renard, pour s'excuser de son absence, raconta au roi le remède qu'il avait trouvé pour le guérir. Il s'agit de tuer le Loup qu'il désigne du doigt, et utiliser son corps à des fin médicale.

L'artiste a voulu mettre en avant la place de la médecine dans la société (plutôt aisé) de l'époque. En effet on peut voir les animaux représentant les médecins à l'arrière, entourant le malade comme s'il s'agissait d'un animal, ou comme des fantômes le hantant: ils lui prépare des remèdes qui vont le conduire vers l'affaiblissement puis enfin vers la mort. La médecine de cette époque est celle des charlatans.

Le Corbeau et le Renard

Cette illustration est une gravure de Gustave Doré, artiste du XIXe siècle. C'est la représentation de la fable de la Fontaine: le Corbeau et le Renard.

Cette image montre une entrevue entre ces deux animaux,dans un lieu, la forêt. Le corbeau est perché sur une branche, juste au dessus du renard, il semble fier car se tenant droit. Il tient -comme dans la fable- un fromage entre son bec.

Au dessous, se trouve le renard, ses pattes sont appuyées sur les racines d'un arbre: Il veux se rapprocher de l'oiseau, du fromage.

Le lieu de la scène est simple, une forêt, une clairière, les animaux sont mis en valeur par leur place sur l'image (au premier plan), et les zones de clarté les entourant: Le dessinateur a voulu bien montrer la scène de flatterie du Renard. Il a calquer alors les vers 5 à 9 de la Fable « Le Corbeau et le Renard » lorsque le Renard fait des louanges au Corbeau. Le Renard à la gueule grande ouverte, les oreilles dressées: il est attentif au moindre mouvement du Corbeau qui lui permettrai d'avoir un repas.

Cette image ne traduit pas de message particulier de l'artiste, en effet il s'agit d'un dessin très symbolique de la fable. Pour Gustave Doré, le plus important et celui à mettre en avant dans cette fable est la flatterie du renard et non sa réussite finale: son dessin est l'exemple de la fable.

-La cour du Lion-

Cette gravure est faite par Jean Baptiste Oudry, artiste du XVIII e siècle. C'est la représentation graphique de la fable de Jean de la Fontaine: La cour du Lion.

La scène se passe dans une grotte. Des cadavres et des carcasses d'animaux jonchent le sol. Le lieu ne semble pas sain, et l'hygiène n'est pas présente.

Au centre, on voit un Lion allongé royalement, ses pattes en éviden ce, sa gueule mi-ouverte permettant de laisser entrevoir

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