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Introduction 0 La Science Politique Licence 1

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a politique comme une construction sociale. Elle s’appuie sur l’art de la connaissance. Considérer la politique comme une construction sociale, c’est considérer que la politique ce n’est pas la même en France en 2008, qu’en 1580 dans un royaume de Toscane. Du coup, intéressant est de considérer que telle pratiques, telle fonctions c’est politique. C’est cela l’objet de la SP. La politique est tout ce qi attrait à l’Etat, à l’armée, au football. Il y a différentes manières d’aborder la politique. C’est quelque chose qui peut changer d’un moment à un autre. C’est une perceptive heuristique car elle contribue de manière plus efficace au « progrès » de la science.

Les méthodes : Il n’y a pas de méthode propre à la SP. Elle va avoir recours à des méthodes qui sont utilisées par d’autres sciences (des analyses statistiques comme les économistes, des analyses de textes comme le font les philosophes). En droit il y a des outils de L spécifiques au droit. Le droit fait moins appel à l’ensemble de la boite à outil des sciences sociales.

Les problématiques : la vraie question. Les questionnements des chercheurs et des enseignants et l’itinéraire de recherche. C’est cette question de la recherche, c’est cela qui détermine l’identité de la science politique.

Poser la question d’un ordre politique tout de suite est impossible. Mais parmi la manière d’aborder la question il y a :

- Les croyances : qui justifient, entretient la croyance dans un ordre politique.

- Marxisme = OP (ordre politique) = super structure.

- A travers ce qui contribue à le faire exister, notamment à travers les institutions qui sont constitutives d’OP, qui permettent son maintien, son extension, dans les temps. Elles ne contribuent pas au même niveau. Ex : Louis XIV = Eglise = plus importante que maintenant.

CHAPITRE I. L’ORDRE POLITIQUE

Section 1. Naissance de l’Etat moderne

L’Etat est une question mais aussi un problème. Nous vivons dans une société étatique, il y a de grandes chances que cela dure. Nous utilisons un vocabulaire qui est une pensée d’Etat. Par ailleurs, on nous demande de maitriser le vocabulaire juridique qui est la langue de l’Etat. Cette pensée d’Etat s’exprime sous certains mots : la démocratie, le régime parlementaire,… Mais ces mots ne nous aident pas à comprendre l’Etat. La solution : faire un voyage, pour revenir en arrière, dans l’histoire pour voir des sociétés sans Etats, où cela se passe autrement. Plusieurs manières de le faire ; proposer des explications qui doivent être nuancées avec d’autres explications.

Otto Hintz : « Nous ne pouvons définir la nature de l’Etat moderne sans tenir compte de l’ensemble de processus de formation des Etats. Non pas comme quelque chose qui est, mais qui devient ou qui évolue ; qui dans une certaine mesure disparait et revient dans une autre forme ». On peut voir qu’il y a une certaine continuité des institutions de l’Etat. Mais elle se transforme tout de même. Il faut les situer dans l’historicité pour mieux en comprendre les logiques. Comment essayer de définir l’Etat ? On peut admettre une pluralité de définition. Mais on ne peut pas quand même accepter comme valable une mauvaise définition. On fonctionne sur le modèle de la définition préalable. Une première définition qui nous aide dans le raisonnement mais qu’on est susceptible d’abandonner par la suite. Pour l’affiner et arriver à une définition plus précise.

Définition large, 3 aspects :

- Construction sociales et institutionnelle ; les institutions sont produites de groupes sociaux

- Les agents de l’Etat = un certain nombre de gens occupent des positions d’Etat (agents du CROUS, enseignants, PDR,…) l’Etat c’est aussi des carrières, des enjeux. On peut faire l’hypothèse que l’Etat c’est la domination exercée par un groupe sur un ensemble plus vaste. Et que le processus de construction de l’Etat c’est la naturalisation progressive de la nature exercée par ce groupe. Et le fait que cette domination apparaisse naturelle. Si elle ne l’est pas, remise en cause.

- Tout ceci varie extraordinairement, l’Etat ne peut pas se réduire à la domination exercée par un groupe. L’ensemble évolue dans le temps. La seule chose qui n’évolue pas, est le mot qui sert à désigner l’ensemble. Un même mot sert à désigner des choses différentes. Inventer de nouveau empêche la compréhension. Ou on n’utilise des adjectifs qui servent à qualifier les différents types d’Etats.

Emile Durkheim : « Groupe spéciale (spécifique) de fonctionnaires intégrés dans une autorité supérieure, régulièrement constituée ». L’Etat moderne, que nous connaissons le mieux fonctionne sur un ensemble de règles qui se voient être des règles de droit. Il n’en n’a pas toujours été ainsi. A partir de quand les règles de droit se sont imposées comme le langage de l’Etat ? Quel est le type de voyage ? Nous allons remonter assez loin dans le temps pour montrer des sociétés relativement organisées sans qu’elles apparaissent comme de vraies sociétés organisées.

§1. Les formes archaïques

Des sociétés de formes d’organisations très anciennes. Nous en connaissons l’existence grâce aux recherches des archéologues.

A. Les sociétés anciennes

Elman Roger Servis, dans son livre recense 6 zones de la planète où se sont constituées des civilisations :

Mésoamérique (l’Amérique centrale d’aujourd’hui)

On note l’apparition de foyers distincts où le plus important se trouve à Teotihuacan. Elle repose sur l’exploitation du surplus agricole irrigué. Ce surplus permet des échanges commerciaux mais aussi un prélèvement de la part d’une autorité quelle qu’elle soit. Elle repose donc aussi sur le contrôle de l’eau par la dite autorité. Qui va faire en sorte qu’un système d’échange et d’approvisionnement nourrisse la Cité ? Il y a un lien entre le développement des échanges et une autorité dans un cadre urbain.

Pérou

Sans que l’on ait la preuve qu’elle soit rentrée en contact avec la Mésoamérique, le schéma est assez classique et pareil que le précédent à Phénomène de centralisation urbaine autour d’autorités à la foi militaires et religieuses.

Mésopotamie

La plus connue (occupe une partie de l’Irak actuelle) car il y a des recherches sur le territoire. Une chronologie remarquable ; les premières traces de cité remontent à 350 000 avant notre ère. C’est dans cette zone du monde qu’est apparue la première forme d’écriture qui a ensuite été utilisée pour des tâches mais aussi pour la justice, le commerce… C’est aussi dans cette ère géographique, qu’est apparu le Code d’Hammourabi. Dans un premier temps sont apparues plusieurs cités, puis des dynasties héréditaires (3000 avant notre ère). Elles se sont, vers 2400-2500 avant notre ère, regroupées en Empire. Ces dynasties sont d’une durée assez courte (environ 1 siècle). La nature de l’autorité exercée par ces rois (militaire, religieuse,…) est difficile à qualifier. Mais les autorités à cette époque ont toutes plus ou moins avoir avec le sacré, avec cette gestion symbolique de lieux sacrés.

L’Egypte

La vallée du Nil et le delta du Nil sont très propices au développement d’une agriculture irriguée. 3000-2000 avant notre ère, on voit apparaître un pouvoir centralisé, avec les règnes des pharaons. L’étendue des pouvoirs des pharaons ; ils étaient des chefs militaires et religieux, ils régnaient sur les clientèles (pour des échanges commerciaux). Processus de stratification = groupe de gens distinct avec des onctions bien précises (on peut parler du système de métier, ex : les scribes). Les pharaons avaient une capitale chacun.

La Vallée de L’Indus

Agriculture irriguée. Il y avait deux capitales :

- Cité d’Harappa (2100 avant J-C)

- Cité de Mohenji Dar (1500 avant J-C)

Les archéologues n’ont pas réussi à mettre à jour l’existence d’institutions reposant sur un pouvoir fort (pas de palis et pas de tombes richement décorées). Ils ont trouvé des plans urbains, mais sans l’existence de palais royaux ou de tombes princières. Pourquoi deux grandes villes ? Selon G.Wooley, c’est un moyen plus efficace

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