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Jean de la fontaine

Mémoire : Jean de la fontaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Janvier 2020  •  Mémoire  •  705 Mots (3 Pages)  •  697 Vues

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Après avoir publié en 1664 ses Contes et nouvelles en vers, Jean de La Fontaine se fait remarquer en 1668 grâce à ses Fables choisies. Le succès de ce premier ensemble dédié au dauphin, le fils aîné de Louis XIV, est tel qu'il pousse La Fontaine à écrire de nouveaux poèmes. Dix ans plus tard, il offre à ses lecteurs son Second recueil de fables, qui correspond à l'ensemble qui s'étend désormais du livre VII au livre XI des Fables. La Fontaine veut donner à ces nouvelles fables « un air et un tour un peu différent […] pour ne pas tomber en des répétitions », comme il le précise dans son avertissement. Il continue toutefois à mettre son imagination et son style au service de sa pensée. En s'inspirant de nombreux modèles, il reste ainsi fidèle aux principes du classicisme : placere et docere. La fable reste plaisante, mais elle doit également proposer différents enseignements au lecteur.

I. Plaire

Varier

• Dans son avertissement, La Fontaine annonce qu'il entend bien « remplir de plus de variété [son] ouvrage ». Il ajoute : « j'ai tâché de mettre dans ces deux dernières parties toute la diversité dont j'étais capable ». L'auteur veille en effet à ne pas lasser ses lecteurs, comme il l'écrit dans « Le Singe et le Léopard » : Le Singe avait raison. Ce n'est pas sur l'habit

Que la diversité me plaît ; c'est dans l'esprit :

L'une fournit toujours des choses agréables ;

L'autre, en moins d'un moment, lasse les regardants.

• Pour nous offrir « des choses agréables », La Fontaine s'appuie sur des sources très variées. Il précise lui-même qu'il s'inspire souvent de « Pilpay, sage indien ». C'est notamment le cas dans « La Souris métamorphosée en fille », qui nous permet de rencontrer « un bramin ». Mais il continue à s'appuyer sur des auteurs antiques, comme Phèdre ou Ésope. Il ne néglige pas non plus les écrivains plus récents. La fable intitulée « La Laitière et le Pot au lait » est vraisemblablement inspirée par Bonaventure des Périers tandis que la source de « L'Huître et les Plaideurs » pourrait être un texte de Boileau.

• En outre, certaines fables sont courtes, comme « La Forêt et le Bûcheron », tandis que d'autres brillent par leur longueur, comme « L'Homme et la Couleuvre ». À l'intérieur même des fables, l'hétérométrie nous permet de passer d'un vers long à un vers court. La Fontaine propose aussi, sous une apparente simplicité, des structures parfois complexes. Il étend les introductions ou, à l'inverse, les conclusions. Il utilise également des textes enchâssés lorsqu'un personnage de la fable raconte une autre fable. Dans « Le Berger et le Roi », l'ermite propose ainsi un apologue au berger pour l'éclairer sur les dangers qui le menacent.

Surprendre

• Le lecteur est donc souvent surpris en lisant ces fables. Parce qu'il entend faire preuve d'esprit, La Fontaine fuit les lourdes démonstrations. Rien n'est plus éloigné de lui que les exposés pédants et pesants, comme il le proclame dans « L'Écolier,

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