Journal De Lecture De "Un Jour, Ma Vie."

partir.

Jeudi 22 décembre

On sent la terreur des rafles de plus en plus présente. De nombreuses personnes sont emmenées dans les camps de concentrations. On comprend la gravité de la situation. Avec lucidité Hélène écrit « Je note les faits, hâtivement, pour ne pas les oublier, parce qu’il ne faut pas les oublier ». Après la rafle des 16 et 17 juillet 1942, les populations juives sont de plus en plus abattues et craintives. Nous avons l’impression d’être au cœur de ce génocide. Nous ressentons l’angoisse de cette période. Les familles juives sont très soudées et solidaires.

« On parle de déportation comme d’une chose banale. »

Hélène nous montre la cruauté des déportations en s’appuyant sur les lettres que leur envoie son père. Il fallait avoir un énorme courage pour affronté mentalement et physiquement l’horreur des camps.

Le père est désespéré. Je pense qu’il va mourir en déportation.

Hélène est de plus en plus proche de Jean Morawiecki. Il devient « sa source de bonheur. »

Vendredi 23 décembre

Jean devient le petit ami d’Hélène. C’est une situation surprenante du fait de son histoire avec Gérard.

On apprend que le père est libre, il rentre. Nous sentons le soulagement de tous, et sommes nous même apaisés. De plus en plus de leurs connaissances sont déportés. Pour l’instant, partir de Paris n’est plus d’actualité. Les choses vont-elles changer ?

Par moment, Hélène écrit très peu. On croirait qu’elle est très occupée ou fatiguée à cause de tous ces derniers événements.

Hélène aide beaucoup les enfants juifs orphelins (leurs parents sont morts ou déportés). Elle fait des activités avec eux (promenades, jeux…). Je trouve qu’elle est très dévouée car malgré ses angoisses elle reste très présente et ouverte aux autres.

Après le retour de son père, Hélène ne parle presque plus des déportations mais beaucoup plus de sa famille et de ses amis.

Lundi 26 décembre

Jean part en zone libre, c’est un déchirement pour Hélène. On comprend sa douleur car il était son bonheur, sa source de motivation. On se demande si Hélène va revoir Jean. Mis à part cette nouvelle la vie d’Hélène semble paisible et relativement heureuse. Elle ne parle plus des événements dus à la guerre.

Nous somme en 1943. Un an est passé. Durant cette année, Denise (la sœur d’Hélène) s’est mariée et de nombreuses déportations ont eu lieu. Les nouvelles sont très pesantes. La souffrance de tous est toujours la même.

A la reprise de son journal, on constate qu’Hélène parle beaucoup plus de ses pensées, de son avis et des choses que d’autres personnes ne comprennent pas (le génocide juif, le malheur des camps, les humiliations contre les juifs…) Elle nous confie ses idées car elle ne parle pas de ses angoisses ou de son opinion à sa famille ou à ses amis…

Mardi 27 décembre

Je me trouve seule dans ma chambre. L’atmosphère est calme et apaisante.

Hélène est très attristée par le départ de Jean. Elle reçoit de moins en moins de ses nouvelles. De plus en plus de ses amis sont déportés. Hélène écrit : « Que de vide autour de moi ! » On comprend qu’elle se sent seule. Beaucoup de personnes du début de l’histoire ont « disparu » de la vie courante. Elle ne les évoque plus que dans les souvenirs. On comprend le changement brusque des fréquentations. On passe d’une vie sociale active à une vie recluse.

La grand-mère d’Hélène décède. Elle explique qu’elle n’arrive pas à réaliser ce décès.

On l’a comprend car elle ne s’y attendait pas parce que c’est brusque. Mais cela ne l’affecte pas tant car sa grand-mère est morte une mort naturelle et n’a pas souffert.

Mercredi 28 décembre

De nombreuses connaissances d’Hélène lui apportent des informations sur des déportations. On se rend compte de l’atrocité des arrestations. Hélène retranscrit les histoires qu’on lui fait partager, dans son journal : elle veut se rappeler de tout,

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