DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

L’EMPIRE BIM

Commentaire de texte : L’EMPIRE BIM. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  1 809 Mots (8 Pages)  •  525 Vues

Page 1 sur 8

L’EMPIRE BIM

Article écrit par Valéry Didelot dans la revue Criticat n13 publiée en 2014.

INTRO

Tout d’abord qu’est-ce que le BIM ? BIM vient de l'anglais Building Information Modeling qui se traduit par Modélisation des Informations (ou données) du Bâtiment. Le BIM, c'est surtout des méthodes de travail et une maquette numérique paramétrique 3D qui contient des données paramétriques et structurées. C’est une représentation digitale des caractéristiques physiques et fonctionnelles des ouvrages qui va le suivre tout au long de la durée de vie des édifices, de leur conception jusqu'à leur démolition. Elle permet une collaboration entre tous les intervenants d'un projet, soit par des échanges de données, soit en permettant une intervention sur un seul et même modèle. Les logicielles BIM rassemble beaucoup de fonctionnalité en plus de la modélisation avec des matériaux pré-paramétré comme des fonctions de dessin (plan, coupe, élévation, façade…) de calcul d’image, de coût, des dépenses énergétiques…

Dans cette article Valéry Didelon construit son analyse au regard de ce qu’elle appelle « les architecture quotidienne », dont la morphologie et les modes de construction sont plutôt traditionnel, qui représente la majorité des ouvrages conçus par BIM. Elle occultera volontairement des architecture hors-normes d’architecte renommé comme Greg Lynn, Asymptote, Zaha Hadid… qui ne représente que des exceptions sans réel intacte sur les architectures du quotidien.

LES AVENTAGES DE BIM

Nous observerons les changements avantageux qu’on apporter les logicielles BIM dans la conception d’architecture. La possibilité d’aborder des projets plus élaborés et les avantages de la centralisation des outils de dessins. Les logiciel BIM permet la création de projets plus complexes plus difficilement gérable avec la CAO, de par les normes technique et réglementaire, comme dans les projets d’hôpitaux qui ont des besoins spécifiques en therme d’accessibilité, d’hygiène et d’équipement. Mais aussi complexe de manière formel, autant pour les grandes structures que des architectures plus communes. Ce n’est pas BIM qui insiste à la forme complexe mais c’est la facilité de la gestion des formes qui incite les concepteurs à les complexifier. En rassemblant les fonctions de dessin, de plan, de façade, d’élévation, de calcul d’image et de coût, BIM revalorise le travail des architectes. Il n’est plus cantonné à une seule tâche comme cela pouvait être le cas avec la simple CAO et peu aborder les projets dans leur globalité. Ainsi les agence bénéficie d’un gain de productivité, permettant un effectif réduit et donc des économies.

De plus selon ses partisans ces programmes, ils permettraient d’améliorer la qualité du bâtiment. Valéry Didelon sépare sa réflexion sur deux facettes du mot qualité. D’abord en termes de qualité technique puis en therme de qualité formelle et d’usage. En effet BIM permet une amélioration des qualité techniques des bâtiments grâce l’estimation réaliste du coût, de la portabilité et des performances énergétique des ouvrages. Mais aussi grasse à la communication simplifier des différents acteurs des projets qui évite les conflits. Pour la qualité formelle et d’usage, l’auteurs l’aborde avec plus de réserve, elle ne diffèrerait pas des architectures conçues par CAO. Toutes ses fonctionnalités permettent une accélération du processus de conceptions bénéfique pour les agences. Mais la plupart des maitres d’œuvres craignent des malfaçons conséquence de cette rapidité.

LES INCONVEGNIANTS

A partir du moment ou une pratique se généralise, ici l’utilisation d’une catégorie de logicielles, nous ne pouvons qu’observer le désintéressement d’autre outils, ici la CAO et avent ça le dessin manuelle. Ce que je trouve préjudiciable c’est le côté inévitable de l’utilisation de ces logiciels BIM. Une directive de l’union européenne incitait déjà les entreprises de BTP à utiliser les logiciel BIM et sont utilisation est rendu obligatoire au Royaume-Uni (berceau de ses systèmes), Pays-Bas, Danemark, Finlande et Norvège. Les logiciels BIM sont conçues sur la base de logiciel d‘ingénierie dont les problématiques sont strictement fonctionnels et économiques. Utiliser cet outil reviendrait à appliquer ses problématiques en amont de recherche formel. Certes BIM a beaucoup d’avantage mais on ne peut pas négliger les modifications plus préjudiciables du processus de conception. De ce fait plusieurs problème s’impose, le premier est un effet pervers de la bibliothèque de matériaux et d’objet prés paramétré ; le second sur la redéfinition du rôle de l’architecte qu’impose se logiciel ; et le dernier lier au modèle économique des entreprises BIM.

Les bibliothèque BIM sont des bases de données où l’on peut trouver des objets et des matériaux paramétriques, la plupart modéliser et partager par les fabriquant de ses objets. Certes sa bibliothèque permette un gain de temp considérable mais plusieurs problèmes se poses. Nous pouvons craindre une uniformisation des projets de par l’utilisation des bibliothèques par défaut ou disponible sur le site de BIM. De plus, les constructeurs (mobilier, matériaux, élément architecturaux…) pourraient, par lobbying, imposer leurs produits dans les bases de donner, qui sera mieux référencé qu’un artisan local.

Les logiciels questionnent également le rôle de l’architecte qui n’est plus seul concepteur de la maquette numérique. Quand est-il du droit d’auteurs lorsque de multiple acteur agissent directement sur la maquette numérique ? De plus comme les maquettes ne sont jamais terminer, étant modifier toutes au long de la vie du bâtiment, pouvons-nous parler d’œuvre ? Pourtant, juridiquement l’architecte reste le seul responsable légal du projet.

Comme toute dépendance, celle des architectes à un logicielle est problématique, tout d’abord de manière économique. Le cout des licences et de la formation favorise les grandes agences qui ont les moyens et donc créer une sélection dans des agences, pénalisant la diversité des productions. En l’absence de réelle concurrence, les architectes sont dépendant de la stratégie d’obsolescence programmé des éditeurs. De plus la dématérialisation des stockages, prenant en otage les travaux des concepteurs, posent problème sur la confidentialité des données.

CONCLUSION

Les logicielle BIM, comme tout nouvelle outil, entraine inévitablement une modification du processus de conception. Le problème dans cette démarche de projet est moins son utilisation que l’occultation des anciennes démarches de projet. Je ne pense pas qu’il faille se priver de ses logiciels qui répondent à un besoin réel, mais nous devons le faire en connaissance de cause et avec le recul suffisant pour sen rendre compte de l’impact que cet outil à sur notre travail. Et pourquoi pas les utiliser en alliant différant outil.

Anne ROLLAND


OU EN SOMME NOUS AVEC LE PROJET ? AVEC ERIC CHAUVIER

Les mots sans les choses – conférence à la fondation richard publier le 18 juin 2014

Le mot projet définie à la fois l’intention, l’idée, l’objet, et la démarche de la réalisation de quelque chose. Autant concret qu’abstrait, le projet, parent de projeter, signifie en latin « projeter quelque chose en avent », sous-entendu projeter dans le temps et dans l’évolution bénéfique de l’humanité. Se mélange de signification à la fois projective et abstraite rend le mot projet propre à tous les usages, perdant ainsi son sens premier. De plus, il sonne comme une injonction pour le designer, de concevoir en aillant en ligne de mire une future plus ou moins proche, délaissant ainsi le design du présent le reléguant au technicien et à l’ingénierie. Le mot projet est devenue un concept informe et sans contexte concret. Comment pouvons-nous lui redonner un sens ou à défaut, le remplacer ?         Dans sa conférence à la fondation Richard sur le langage malade, Éric Chauvier s’appuie sur deux de ses ouvrages. Le premier, « Quand l’enfant ne réagit pas » dans lequel il décrit l’échec du travaille théorique sur l’étude des interactions entre les jeunes et les diffèrent acteurs d’une institution de placement familiale. Et le second sur lequel il s’attarde plus longuement, « les mots sans les choses » dans lequel il développe son analyse sur ce qu’il appelle la « psychopathie du langage ». Tous le long de la conférence, il parlera de son expérience et sa méthode de travail questionnant la méthode théorique traditionnelle, privilégient la parole de ses sujets d’étude.

...

Télécharger au format  txt (11.9 Kb)   pdf (60 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com