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La dernière page d'un roman, question du corpus

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iédeur douce » (Maupassant), de « chaleur », versée par le « soleil » (Maupassant, Zola)

« d’avril », qui inonde aussi « la baie magnifique, saturée de soleil » de La Condition humaine que les auteurs suggèrent ce retour à la vie.

- Puis l’évocation de la Nature en plein renouveau jette sur l’avenir un air de printemps : les auteurs mentionnent à plusieurs reprises le règne végétal, avec ses « plaines verdoyantes » (Maupassant) et ses « feuilles vertes » (Zola) – symbole de jeunesse et d’espoir –, avec les « haies vives » (Zola) et ses

« colzas en fleur », ses « bourgeons », ses « graines ». La symbolique de la germination, liée à ce printemps d’« avril », parcourt le texte de Zola : il est question de « sève », du « bruit des germes »… Ce monde est générateur de sensations et de sentiments positifs : Panturle est « embaumé de sa joie ».

- Ce thème est relayé, dans le monde humain, par ceux de l’enfantement et de l’enfance, qui connotent aussi l’espoir dans l’avenir plein de promesses : c’est « le petit être » qui vient de naître (Maupassant) ou à naître (Giono) – métaphoriquement désigné par le « fruit » – ; par une personnification saisissante, Zola

transforme la terre en future mère (« la campagne était grosse », « Du flanc nourricier jaillissait la vie ») et suggère que la vie est faite de recommencement.

- En somme, pour les auteurs, la vie est mêlée, ni « si bon[ne] ni si mauvais[e] ». Ils semblent préconiser une attitude réaliste, lucide, mais aussi dynamique et tournée vers un avenir prometteur et même heureux. Cette

attitude s’exprime dans des maximes presque philosophiques : « il faut aimer les vivants et non les morts », conseille le sage Gisors de la Condition humaine. Le docteur Rieux, quant à lui, conclut sur cette constatation : « […] il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser ».

- Cependant, si leur conception générale de la vie est très proche, les perspectives des auteurs du corpus sont légèrement différentes : Maupassant et Giono donnent une dimension personnelle, presque charnelle, à ce bonheur retrouvé ; Zola, lui, en romancier engagé, oppose le malheur, passé ou présent, au bonheur que les révolutions apporteront aux opprimés de la société ; Malraux et Camus voient les contrastes de la vie en moralistes philosophes.

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