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Le travail du Studio HELMO

Cours : Le travail du Studio HELMO. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  26 Août 2018  •  Cours  •  1 067 Mots (5 Pages)  •  856 Vues

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Biographie :

Helmo est un duo de graphistes indépendants.

Thomas Couderc et Clément Vauchez se sont rencontrés en 1997 à Besançon durant leurs études. En 99 ils installent tous deux sur Paris mais poursuivent chacun leur formation de manières différents.

Clément étudie la typographie pendant 2 ans dans un DSAA typographie à l’école Estienne, puis travaille chez Gédéon, une agence d’habillage télé.

Thomas travaille en 2000 avec Malte Martin, il effectue des travaux d’images pour 2 théâtres, puis rejoint l’équipe d’H5 jusqu’en 2002, enfin il s’installe en tant que graphiste indépendant.

Ils ont commencé leur collaboration en 2003 en fondant avec Thomas Dimetto le collectif « La Bonne Merveille ». Le trio travaille à 6 main jusqu’en 2007 puis se sépare afin de préserver la liberté d’expression de chacun. Ainsi Thomas Couderc et Clément Vauchez ont formé en 2007 à Montreuil le studio Helmo. Ils travaillent dans le champ élargi du design graphique : création d’images, affiches, signalétique, typographie, design éditorial… Ils collaborent principalement avec des institutions culturelles et des festivals en France.

Comme par exemple : 

Bêtes de Mode pour les Galeries Lafayette (2006)

Série d’images et motif pour une opération commerciale. Mise en scène lumineuse et colorée de ces images dans les vitrines et la coupole du magasin. En collaboration avec Thomas Dimetto. Un dispositif de gélatines colorées bleu et rouge sur les vitres permet de voir tantôt le portrait mode, tantôt le portrait animal. Ce dispositif est         adapté à l’échelle monumentale de la coupole du magasin. Pour cette installation, le système optique des gélatines de couleur est remplacé par la projection de lumières, – rouge et bleu – permettant le même jeu visuel à l’échelle des images grand format 5 x 8 mètres.

La série de portrait pour le Festival Jazzdor (depuis 2009)

Affiches et programmes pour Jazzdor, festivals de Jazz à Strasbourg et Berlin. Travaux réalisés à partir de portraits de musiciens faits par Christophe Urbain.

l’affichage public s’organisait le plus souvent par série : 4, 8, 16... affiches juxtaposées à la suite. Les surfaces ainsi recouvertes étaient parfois énormes. Cette modalité d’affichage appelait une création d’affiche(s) spécifique(s), de sorte qu’elle puisse fonctionner à la fois seule mais aussi en série pour échapper à la répétition stérile de la même image. En 2010, ils ont donc conçu une série de 4 affiches-portraits, en utilisant 4 portraits noir et blanc du même musicien dans des attitudes légèrement différentes. Les typographies rouges et bleues qui traversaient l’affiche se prolongeaient dans les suivantes. Sur une grande surface, l’unité d’une affiche se perdait au profit de la surface recouverte, entre un papier peint typographique coloré et la séquence d’un portrait en mouvement. C’est ici l’imposition sur un même grand format qui leur a permis d’imprimer les 4 modèles différents en une seule fois.

La commande de Jérôme Delormas, Scène nationale de Valence (2006)

La scène nationale était un territoire, et les rendez-vous de la saison autant de zones géographiques peuplées d’évènements singuliers (forêts, ports, fleuve, villes, montagnes, canyons...). C’était la règle du jeu qu’ils s’étaient fixée : « traduire » cartographiquement la programmation culturelle de Lux*, et en faire le seul langage graphique de la saison. Nous avons donc dessiné une grande carte (120 x 176 cm) ; nous l’avons imprimée en grandes quantités, sur des papiers de grammages différents, de sorte qu’elle serve ensuite toute l’année de fond à l’impression de tous les documents qui seraient édités, comme autant de recadrages de la grande carte : des plus grands (affiches) aux plus petits (cartes postales), technique dite de l’imposition. C’est aussi le premier projet qu’ils ont dessiné dans une logique de couches, de strates, par lequel ils ont pu expérimenter la surimpression de couleurs Pantone entre elles, la qualité des encres et leurs compatibilités chimiques...

        

Parti-pris :

Le studio tend à produire des images ou des dispositifs en prenant d’abord compte de leur contexte d’usage :  ces images sont-elles destinées à être diffusées ? à quel public sont-elles destinées ? Helmo croit au pouvoir du graphisme et à sa capacité à transformer la vie et à enrichir la culture visuelle contemporaine.

Helmo privilégie les relations avec les institutions culturelles.  « L'espace public propose le plus souvent des images dites "efficaces", expliquent-ils, qui délivrent un message univoque et pauvre pour le regard et l'esprit : ces images ne livrent rien de plus qu'on les regarde 1 seconde ou 5 minutes. Nous essayons de produire des images équivoques, complexes, avec des feuilletés de lecture possibles, que ce soit dans le temps (une affiche que l'on puisse regarder plusieurs fois en y découvrant des choses différentes) ou dans la distance (une image qui propose une lecture différente de près ou de loin). L'occupation de l'espace public par des images non-uniformisées est un réel enjeu, et nous pensons qu'une image qui "résiste” au public, qui ne se livre pas entièrement dès le premier regard est tout aussi “efficace“ en ce qu'elle interpelle l'intelligence du spectateur. »

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