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Les Associations Que Nous Faisons Dans Notre Cerveau-Dans Le Cadre D'Un Tpe

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ve pour appuyer notre raisonnement. En fait nous allons voir que les énoncés de la science naïve ressemblent le plus souvent à des idées reçues que nous nous faisons.

1er exemple : On prend froid lorsqu’il fait froid. En voilà la preuve : c’est en hiver qu’on attrape froid, et c’est donc le froid de l’hiver qui en est la cause. Quelle évidence ! Mais c’est faux. La vérité c’est que, lorsqu’il fait froid, nous avons tendance à nous regrouper autour d’un bon feu ou dans les pièces chaudes, et les germes passent alors plus facilement lorsqu’on tousse et s’éternue les uns sur les autres. Nous faisons donc ici une association trop hâtive entre le froid et les épidémies de maladies.

2ème exemple : On se trompe toujours deux fois de chemin. Vous vous êtes rendus une fois à un endroit dont l’emplacement vous était approximatif et vous vous êtes trompé de route à une intersection. Manque de chance surement un mois plus tard vous reprenez le même chemin ! En fait ici rien n’est dû au hasard ou à la malchance. La première fois que vous vous êtes présenté à cette intersection vous avez pris le mauvais chemin mais vous l’avez retenu. Un mois plus tard quand il s’est agit de choisir la liaison qui s’était créée dans votre cerveau a été stimulé à nouveau, le mauvais chemin vous a paru familier, vous vous êtes une deuxième fois trompé de chemin. D’autres exemples nous viennent en tête tellement nous avançons les yeux fermés (tout du moins c’est ce que l’on pense) vers le mauvais choix.

Si l’influx nerveux passe d’un neurone à un autre c’est grâce à ce que l’on appelle des neurotransmetteurs. Ils agissent comme des traversiers chimiques. Il existe deux sortes de neurotransmetteurs : les excitateurs (ils favorisent la propagation de l'influx nerveux à l'intérieur du neurone) et les inhibiteurs (diminuent la probabilité que le neurone suivant envoie un influx). Par exemple l'acétylcholine est un neurotransmetteur excitateur très répandu qui déclenche la contraction musculaire et stimule l'excrétion de certaines hormones. Lorsque notre cerveau ne possède pas assez d’acétylcholine, certaines maladies liées à l’oubli comme la maladie d’Alzheimer peuvent survenir. En effet les associations d’idées ne se faisant plus et l’influx nerveux ne passant plus d’une partie à l’autre du cerveau, le malade n’est alors plus capable de faire le lien entre ce qui lui arrive et ce qui lui est arrivé.

2. … et celles que nous ne faisons pas

Voyons donc maintenant en quoi le fait de ne plus faire les associations d’idées peut être la cause de désagréments de notre quotidien.

Nous avons tous déjà un jour ressenti cette incroyable frustration lorsqu’un mot dont il faut se souvenir ne nous parvient pas. Nous prononçons alors tous cette magnifique phrase : « Je l’ai sur le bout de la langue… ». On estime que cela nous arrive au moins une fois par semaine, et davantage quand on vieillit. Des scientifiques ont tenté d’expliquer ces oublis et deux hypothèses sont nées, une partant du principe de la métacognition (la métacognition consiste à avoir une activité mentale sur ses propres processus mentaux, c'est-à-dire « penser sur ses propres pensées »), et une autre selon la théorie du blocage. En fait ces deux explications sont très proches. Lorsque l’on cherche à se souvenir d’un mot précis et que l’on a du mal à s’en rappeler, ce sont toutes les autres idées associées auparavant qui nous viennent à l’esprit, ce qui nous persuade que l’on connait bien le mot recherché. En effet tous les neurones reliés à cette idée sont alors excités, ce qui nous frustre énormément. Selon l’approche métacognitive ce serait l’activation de toutes ces autres idées qui gênerait la venue du mot que l’on recherche. L’approche psycholinguistique (la théorie du blocage) tend, quant à elle, plus vers l’hypothèse du blocage. Selon cette explication, la venue des mots-écrans (les mots associés au mot que l’on recherche) et le fait que l’on sache avec une intense conviction qu’ils sont faux nous bloquerait complètement. Ces deux interprétations sont donc bien proches l’une de l’autre mais la recherche métacognitive a avancé une autre hypothèse qui serait que l'impression phénoménologique est provoquée par un autre processus que celui mis en œuvre pour la recherche en mémoire. Un processus serait à l'origine « du mot sur le bout de la langue » et un autre à l'origine de la récupération. Des recherches sont toujours en cours pour vérifier cette hypothèse à partir de tests avec des protéines que l’on fait prendre aux patients, les benzodiazépines. Ces protéines seraient à la base de l’oubli et pourraient donc apporter la réponse à l’intriguant mot sur le bout de la langue et au processus nouveau qui se produirait.

En tous les cas, ces oublis sont bien une cause des désagréments de la vie quotidienne et arrivent le plus souvent aux moments de notre vie où il faut absolument se souvenir d’un mot comme lors d’examens importants. Lors de ces moments un autre facteur intervient : le stress. Des chercheurs du CNRS et de l’Inserm ont récemment démontré que le stress favorisait la sécrétion d’une hormone (une substance produite par une glande ou par un tissu et transportée par le sang pour agir sur un organe ou sur un autre tissu situés à distance), la corticostérone, au niveau de l'hippocampe, une des régions du cerveau. Cette hormone aurait pour effet d’augmenter la mobilité des récepteurs présents au niveau des synapses. Avec des récepteurs plus mobiles dans ces synapses, les neurones sont ainsi plus efficaces, et transmettent mieux les influx nerveux : le fonctionnement cérébral est amélioré. Mais le problème étant qu’avant un examen on assimile souvent beaucoup d’informations, ce qui crée de nouveaux liens entre les neurones et lorsqu’il faut les retranscrire, tout se bouscule et des informations n’ayant aucune importance se mêlent à celles qui en ont. De plus un stress prolongé (au travail par exemple) peut avoir des effets très néfastes sur le fonctionnement du cerveau et le ralentirait.

3. Le remède à ces problèmes.

Que les associations se fassent ou qu’elles ne se fassent pas, cela est une cause de désagréments de la vie quotidienne. Mais alors quel est le bon comportement à adopter pour éviter de se retrouver en mauvaise posture face à ces associations soient trop rapidement faites soient pas faites du tout ?

La réponse à cette

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