Segundo de chomon

Pionnier de l’animation dans le cinéma et grand rival de Méliès en son temps. Segundo de Chomon, un español à l’imagination débridée et infinie. l’une des personnalités les plus importantes dans le cinéma muet au début du 20e siècle. Considéré comme réalisateur pour les uns et juste un grand technicien pour d’autres. Sa façon de revoir le cinéma lui vaudra sa gloire, bien qu’elle soit présente que le temps de son existence. Assez ingénieux pour faire une centaine de court-métrage, une filmographie très large rempli de films précurseur du genre, Chomon saura inspirer sa descendance cinématographique…

On sait très peu de sa jeunesse comme de ses études. On ne sait de lui que sa date de naissance, le 18 octobre 1871, et quelques informations sur sa famille. La majorité des documents en lien avec le début de sa vie ont été détruits lors de la bataille de Teruel, sa ville de naissance.

Fin du 19e siècle, Chomon intégrera les rangs de l’armée pour aller combattre à Cuba. C’est à son retour que les premiers dans le cinéma débuteront. Allant s’installer à Paris là où il fit la connaissance de sa femme qui l’initia au cinéma, principalement car elle lui présenta le cinématographe des frères lumières. Faisant face à un monde de possibilités, il commença à étudier l’objet, pour en 1900 se dédier totalement au cinéma. De retour en Espagne il débute sa carrière en coloriant les films à la main grace à une de ses inventions. Très vite l’une des bandes qu’il coloria fut aperçu par l’un des frères pathé qui l’invitera d’aussi tôt en France pour rivaliser avec Méliès. Un réalisateur se classant dans la meme catégorie que Chomon.

Paris, une nouvelle étape pour Chomon. La société la plus importante pour son temps, celles des frères pathé, adquiert Chomon pour ses talents derrière la caméra. S’étant spécialisé autour des effets spéciaux, c’est ces qualités qui seront à l’issue de son succès auprès du grand public et des générations futures. En 1906, il eut notamment la production de la maison hantée, apprécié pour une de ses techniques filmiques, tout autant que le fut aussi l'hôtel électrique (1908), l’un des films les plus connus de Chomon. Puis en 1909, il fit un remake du voyage sur la lune de Méliès. Finalisant son époque de films imaginaires aux cotés des frères pathé, Chomon retourne en Espagne.

        Chomon travaille de nouveau en espagne, envoyé par pathé pour réaliser des films “typiquement espagnols, interprétés en accord avec les coutumes locales, et avec les acteurs espagnols”. Il fit 37 films dans son pays natale, entre 1910 et 1912, on peut notamment retenir La hija del guardacostas ou encore pulgarcito. C’est sur ce lapse de temps que Chomon développe de nouvelles techniques de production pour ses films tel que les flashbacks. Seulement 2 ans de travail dans son pays avant de partir en Italie.

        L”Italia Films” se chargera d’embaucher le réalisateur pour les mêmes raisons les frères Pathé. En tant que directeur et opérateur technique, Chomon s’épanouira à peu près 10 ans de sa vie en Italie. Bien qu’il traverse ma première guerre mondiale, il ne s’empeche pas de produire des films ou co-produire. Cabiria (1914), La guerra y El sueño de Momi (1916) ou encore Hedda Gabler (1919) firent triomphe en Italie grace aux effets que Chomon eut développé tout au long de sa carrière.

        C’est le 2 mai 1929 que Segundo de Chomon fit face à la mort laissant derrière lui de grands travaux et une influence inconnue sur le futur du cinéma. Il aida au développent des boites de production espagnol. Il laissa ses oeuvres inspirés ses générations futures.

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