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Synthèse: Petit Abrégé De Psychanalyse& De Construction Dans L'Analyse.

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Cette méthode cathartique restera la même pour Freud, malgré toutes les autres modifications théoriques, elle est le noyau de la psychanalyse.

S’en est suivit une rupture entre Freud et Breuer, une rupture également entre Freud et l’hypnose pour au moins trois raisons :

1) Tous les patients ne réagissaient pas aussi bien face à l’hypnose, certain même en étaient totalement incapable. Sans que Freud puisse en savoir la raison.

2) Les troubles étaient susceptibles de réapparaitre au bout d’un certain temps, notamment si le patient entrait dans une phase hostile envers le soignant.

3) Enfin le recourt à l’hypnose ne permettait pas de connaitre la cause réel des troubles.

Dans l’introduction à la psychanalyse (1916-1917) Freud compare en effet l’hypnose à de la cosmétique : ne cherchant qu’à cacher, camoufler les troubles psychiques par le recourt à la suggestion. On pourrait également ajouter le fait que Freud voulait se démarquer d’une pratique recourant à la suggestion en tant que tel. La psychanalyse qu’il développera par le suite au contraire cherche à mettre à nu les troubles afin de s’en débarrasser. L’hypnose renforcerait le refoulement tandis que la psychanalyse elle travaille sur les résistances et leurs causes. Mais il admet cependant que le traitement analytique se fait par une sorte de « post-éducation » Il dit que la suggestion ne se fait plus qu’à un faible niveau et permet l’avancement du travail de l’analysé par un désir de celui-ci de plaire à l’analyste.

Freud fait le postulat que la libre association également permet d’amener à la mémoire consciente ce qui avait été oublié. La libre association étant le renoncement à toutes réflexions conscientes et le fait de s’abandonner à une concentration paisible, à la poursuite des idées spontanées. Et les dire sans retenues, sans craintes de l’absurde. Que cette pensée soit désagréable, ou supposée sans importance. Freud sait pertinemment cependant que cette libre association ne sera pas totalement libre puisque s’opérerons des répressions par le surmoi et le moi. Mais l’idée étant qu’il y aura de toute façon suffisamment d’indices donnés pour que l’analyste puisse deviner « l’oublié » à l’aide de l’interprétation. C’est donc cette libre association et l’art de l’interprétation qui remplace le travail de l’hypnose. Ce travail nous dit Freud apparait certes plus laborieux que celui de l’hypnose, mais il permettrait d’éviter les obstacles précédemment cités. Même si un nouvel obstacle apparait qui serait la résistance des patients vis-à-vis des interprétations formulées par l’analyste. Cet obstacle est l’occasion pour Freud de formuler une nouvelle théorie qui est celle du refoulement. Où l’évènement traumatique a été refoulé dans le domaine de l’inconscient et contre le retour du refoulé s’opère une résistance qui quand elle est présente indique à l’analyste qu’il s’agit bien de cela qui a été refoulé.

Le refoulement serait donc à l’origine des névroses, empêchant le vécu de se rattacher à son souvenir. Le moteur du refoulement est ce que Freud appel le « moi » du patient. Pour motif d’éthique ou d’esthétique : l’égoïsme, la cruauté du patient, mais surtout ses désirs sexuelles interdit étaient refoulé. Caché à la conscience. La maladie mentale est donc un substitut des satisfactions interdites ou non valorisées.

Freud fit une autre observation qu’il jugea capitale : Les expériences vécus et les conflits de l’enfance en particulier de la toute première enfance jouent un rôle déterminent, voir indélébiles chez l’adulte en devenir. De là vient l’idée d’une sexualité infantile et de ses stades. Dont l’aboutissement serait la sexualité adulte dite « normale », et les loupés des « perversions ».

Freud remarqua également que parmi les dispositions affectives des enfants, se démarques particulièrement celles réservé aux parents, avec toutes leurs complexités et aventures. Il nomma cela le « complexe d’Œdipes ». Ce complexe nous dit-il est à la source de toutes les névroses. Et il se rejoue dans la relation thérapeutique. Il nomme cela le « transfère ». Mécanisme important dans la technique psychanalytique.

Freud déduit également de ses observations que ce qui se jouait dans l’hystérie (refoulement, retour du refoulé) se joue également, mais dans une moindre mesure chez les individus tout venant. Il donne alors l’exemple des actes manqué, des lapsus et des rêves. (Psychopathologie de la vie quotidienne, 1901) C’est ainsi qu’il est amené à donner du sens aux rêves et à les interpréter.

Pour Freud le rêve est construit de la même façon qu’un symptôme névrotique. (L’interprétation du rêve, 1900) On accède à partir de son contenu manifeste à un sens secret : aux désirs latents. Ainsi nait la formule : « le rêve est un accomplissement, camouflé, d’un désir, refoulé. »

La psychanalyse ne se veut pas seulement une méthode thérapeutique des troubles, mais aussi et surtout une nouvelle psychologie : la Psychologie des profondeurs.

Pour Freud il n’y a pas de ligne de démarcation claire entre névrose et psychose, de même qu’entre le normale et le pathologique. « Tous les troubles qui se manifestent sous une forme névrotique et psychotique ont une unité, et une appartenance commune.

Il fait le parallèle entre la maturation d’un individu et celui de l’humanité qui, d’après lui, obéirai au même schéma. En cela il explique l’apparition de la culture : comme une sublimation de l’énergie sexuelle transformé en énergie créatrice. À l’origine des œuvres d’art, de la poésie. Chez l’individu une étape de sa maturation est marquée par la sublimation, elle est appelée « période de latence » Car cette période se traduit par un désinvestissement de la vie sexuelle au profit de la vie intellectuelle.

Pour finir Freud fait un parallèle entre l’appareil psychique et la psychanalyse : L’appareil psychique est constitué du « moi », tourné vers l’extérieur et pourvu de conscience, et d’un « ça », inconscient dominé par les besoins pulsionnel. La psychanalyse est alors une psychologie du « ça » ; à charge alors pour une nouvelles psychologie du « moi » de compléter les manquements de la psychanalyse.

Construction dans l’analyse

Freud 1937 (Dans Œuvres complètes XX, Puf)

Maxime le 23 avril 2012

I/

(P43)

Sur la justification des interprétations : Critique du « Face je gagne, pile tu perds ! »

Car soit disant si le patient est d’accord avec l’analyste tout va bien, et s’il ne l’est pas c’est le signe d’un refoulement, donc que l’interprétation est juste.

Freud admet, vis-à-vis de cette critique qu’un « non » du patient n’est pas déterminent. Mais cela est plus complexe qu’il ne l’a été dit. L’interprétation du « oui » et « non » du patient dépend du moment de l’analyse et des réactions qui vont le suivre.

(P44)

Le travail de l’analyse est d’amener le patient à abandonner ses défenses, et à supprimer le refoulement. Afin de les remplacer par des réactions caractéristiques d’un état de maturité psychique. (Note perso : Me fait penser aux TCC) Pour cela, le patient doit se souvenir d’expériences vécu et des affects liés. Mais ceux-ci sont le plus souvent oubliés, maintenu dans l’inconscient.

Comment alors accéder à ces expériences ? Comment accéder à l’inconscient ?

* Il y a des fragments de souvenir dans les rêves. Mais ses fragments sont le plus souvent travestis, modifié, par le « travail du rêve ».

* La libre association d’idées permet à l’analyste de déceler les allusions à ces expériences vécus.

* La situation de transfert facilite le retour des relations affectives perdu.

(Vécu ↔ sentiment)

Le travail analytique se décompose en deux tâches principales distinctes : (Pour plus de détails voir l’abrégé de 1940)

(P45)

1) Le travail de l’analysé qui est de se remémorer, restituer sans réserve ce qu’il lui vient à l’esprit.

2) Le travail de l’analyste qui est de deviner l’oublié, à partir des indices donnés par le patient dans ses rêves, ses associations libres, l’analyse du transfert, etc… Afin de construire des hypothèses, qu’il partagera avec l’analysé. Il s’agit bien d’un travail de construction ou de

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