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Verdun

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ux batteries de chaque régiment, et les deux batteries rattachées aux brigades territoriales (Landwehr brigade).

L'armement de Forteresse

Le Hotkiss crée en 1879 de 40mm était équipé de cinq canons, il est remanié en 1914 pour la guerre, ces canons tirent des obus chargé de poudre noir et de bille de plomb. Mais il avait une faible puissance.

Le canon 12 culasses était Français, il est à la base une arme de campagne, mais il fut réutilisé comme arme de forteresse une journée avant la Première Guerre Mondiale.

L'artillerie de Tranchée

Les Allemands contrairement aux Français et aux Anglais ont pris compte de la guerre des Russe et des Japonais (1904), ils utilisèrent des mortiers lourds et des armes courbes .Ils utilisent des prototypes déjà disponible, les modèles 250mm, 170mm et 76mm étaient comme ce utilisés par les Allemands jusqu'en 1918.

La bataille des ailes

L'offensive allemande reprend le 4 mars sur la rive droite de la Meuse. Mais Pétain redoute une attaque sur la rive gauche et suivant ses directives, le général de Bazelaire chef du 7e corps d'armée a fait renforcer le secteur entre Cumières et Avocourt. Le 5 mars, un violent bombardement de l'artillerie allemande s'abat sur la rive gauche. Deux divisions allemandes, se lancent à l'assaut le 6. Les Allemands s'emparent du bois des Corbeaux mais confrontés à une vive résistance adverse, ils ne peuvent progresser plus avant. Le 8 mars une contre-attaque française rejette les Allemands au-delà du bois. Les Allemands répètent leurs attaques les 9 et 10 mars. Le 10 au soir ils occupent le bois des Corbeaux, le bois de Cumières et les pentes nord du Mort-Homme dont le sommet est solidement tenu par les Français. Malgré de nouvelles attaques du 13 au 15 mars, le sommet du Mort-Homme reste français. L'activité allemande va alors se déplacer à quelques kilomètres à l'ouest.

Les pentes nord de la cote 304 sont allemandes. Puis les attaquants occupent le village de Béthincourt entre la cote 304 et le Mort-Homme. Les attaques allemandes continuent jusqu'au 9 avril mais elles ne peuvent progresser plus avant. En un mois d'attaques incessantes sur la rive gauche, les Allemands n'ont avancé que de deux kilomètres sur un front large de six. Les pertes sont très importantes chez l'assaillant. A partir du 10 avril, Von Falkenhayn change de tactique, aux attaques d'envergure succèdent des attaques localisées et un matraquage constant des positions françaises par l'artillerie allemande toujours maîtresse du champ de bataille.

La contre-offensive française

Le 1er mai, le général Joffre nomme le général Pétain à la tête du groupe d'armées du centre. Cette promotion marque un changement de tactique au sein du grand quartier général français, en effet Pétain le défenseur est remplacé sur le front de Verdun par un attaquant, le général Nivelle anciennement à la tête du 3e corps d'armée. A la nomination de Nivelle, la IIe armée compte 7 corps d'armées (les 2e, 3e, 7e, 9e, 12e, 14e et 32e CA) soit 25 divisions.

Le front de Verdun étant stabilisé, le général Nivelle envisage une attaque pour reconquérir le fort de Douaumont. La date de l'offensive française sur la Somme approchant, les divisions sont dirigées prioritairement sur ce front. La 5e division, la "division de fer" du général Mangin est choisie pour cette attaque. La préparation d'artillerie commence le 17 mai et les troupes d'assaut gagnent leurs positions de départ à partir du 20 mai. L'artillerie française n'est pas en mesure de contrebattre les batteries ennemies. Les travaux préalables à l'assaut sont insuffisants car il faut recreuser chaque nuit les abris et les tranchées d'approche qui ont été détruite méthodiquement pendant la journée par l'artillerie allemande.

L'attaque débute le 22 mai derrière les premières lignes allemandes au centre et à gauche de l'axe d'attaque. Les assaillants progressent, traversant sans se soucier du feu meurtrier des mitrailleuses et de l'artillerie adverse la zone de 600 m (qui sépare les premières lignes françaises du fort) et parviennent aux fossés de gorge de l'ouvrage d'où ils s'infiltrent sur les superstructures. Sur la droite la forte résistance allemande empêche toute progression.Les superstructures ouest du fort sont conquises. Les Allemands retranchés dans les parties souterraines de l'ouvrage demandent un appui à leur artillerie et les positions sur les dessus du fort deviennent vite intenables pour les Français qui malgré l'arrivée de renforts ne peuvent investir le reste de l'ouvrage. A partir du 23 mai les éléments français retranchés sur le fort perdent le contact avec leurs lignes, leur encerclement se précise. Les soldats survivants combattent encore avec l'énergie du désespoir et se rendent le 24 mai. La tentative de reprise du fort de Douaumont s'est soldée par un échec cuisant avec de lourdes pertes. La prise de Vaux Du côté allemand, les pertes ont augmenté de façon conséquente et les gains territoriaux sont infimes depuis le 25 février. Le général Von Falkenhayn, décide alors de reprendre l'offensive afin de justifier par une progression conséquente les pertes subies depuis le début de la bataille. Le fort de Vaux sera le premier objectif. Il est défendu par une garnison de deux cents hommes sous les ordres du commandant Raynal auxquels il faut ajouter quatre cents hommes rescapés des unités initialement positionnées aux alentours. Ces troupes y ont trouvé refuge afin d'échapper au matraquage de l'artillerie allemande qui s'acharne depuis plusieurs jours. Les Allemands tirent avec des obus à gaz devant toutes les ouvertures du fort et la zone des combats se rapproche. Le 2 juin, les pionniers allemands sont sur la contrescarpe, ils s'infiltrent dans les fossés et parviennent non sans mal à occuper les coffres. A partir de sa, ils tentent de progresser vers le cœur de l'ouvrage en empruntant les gaines de liaison souterraines. Mais ces galeries sont bloquées par des barrages que les Français ont garnis de mitrailleuses. La bataille fait rage entre les pionniers allemands maîtres des dessus du fort et la garnison française retranchée dans les parties souterraines. Dans cette guerre de taupes, les protagonistes s'affrontent à coups de grenades. Les Allemands projettent des liquides enflammés pour réduire les points de résistance. Lorsqu'un barrage devient intenable, les Français se replient de cinq mètres mettent une mitrailleuse en batterie et reconstituent un autre point d'arrêt avec des sacs de terre d'où ils accueillent l'assaillant à coup de grenades et de rafales dont les balles ricochent contre les murs. Le 5 juin, l’eau manque depuis plus de quatre jours. A la faveur de la nuit, une partie des troupes réfugiées dans l'ouvrage parvient à rejoindre les lignes françaises maintenant bien en arrière du fort. Le 6 juin une contre-attaque française ne parvient pas à dégager l'ouvrage. A l'intérieur, l'atmosphère est tellement polluée que lampes à carbure et bougies s'éteignent. Les blessés, les hommes valides et les cadavres gisent pêle-mêle dans les galeries. Dans les gaines souterraines, les barrages tiennent toujours et dans le meilleur des cas les Allemands ont progressé de vingt-cinq mètres en cinq jours. Le commandant Raynal capitule le 7 juin. Pour saluer le courage des défenseurs, lors de la reddition les Allemands présentent les armes aux rescapés de la garnison. Le commandant Raynal aura l'honneur d'être reçu par le Kronprinz en personne. Le 23 juin, au terme d'une attaque aux gaz et d'un puissant bombardement, soixante dix mille Allemands repartent à l'attaque. L'ouvrage de Thiaumont et le village de Fleury sont conquis. La ligne de front n'a jamais été aussi proche de la ville de Verdun et passe désormais par la ligne Fleury-Thiaumont-Vaux. Le commandement de ce secteur est confié à Mangin promu pour l'occasion générale de corps d'armée. Du 24 au 27 juin, Mangin lance quatre contre-attaques sans préparation d'artillerie pour tenter de reprendre une partie du territoire concédé aux Allemands. Ces attaques se soldent par des échecs sanglants. http://cliophoto.clionautes.org/galleries/HISTOIRE/vingtieme/14-18/VVFacad.jpg Fort de Vaux L’ultime assaut La dernière offensive allemande débute le 11 juillet. Le temps presse, l'offensive française sur la Somme est difficilement contenue et faute de réserves, les Allemands ne vont pas pouvoir conserver longtemps le front de Verdun. Il faut faire vite. Faute de troupes disponibles, le front d'attaque est réduit et l'objectif est la conquête du fort de Souville. Dans la nuit, un bombardement très dense s'abat sur quatre kilomètres de front entre Souville et Fleury. Le corps Alpin allemand passe à l'attaque renforcée par trois divisions d'infanterie. Au matin du 12 juillet, les Allemands tiennent le carrefour Sainte Fine à quatre cents mètres du fort de Souville. Plus tard, ils progressent vers le fort mis à mal par leur artillerie lourde. Un lieutenant français parvient à réorganiser la défense du fort et lance une contre-attaque avec les soixante rescapés de la garnison lorsque l'adversaire parvient aux fossés de l'ouvrage. Les Allemands sont contraints de se replier.

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