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3 eme voyage les outils

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e levier. La règle (du latin regula, verbe regere, diriger) sert à tracer les lignes droites, donc sert pour la rectitude et le levier sert à soulever. La règle droite lisse ou graduée (24 pouces dans le rite écossais ou graduée dans le rite français) sert à mesurer l’ouvrage, à mesurer les heures, et à servir. Elle coordonne ses connaissances qui doivent être dirigées vers de multiples sujets, à chaque instant du jour. Elle peut avoir un rôle actif ou passif dans ce qu’elle possède de strict et immuable au début, en cours ou à la fin du travail. Elle permet de diriger ou de vérifier le travail accompli par précision dans les tâches, par la méthode, la rectitude et par l’application de la loi. Le levier est une barre rigide pour soulever un poids. Il sert au déplacement des pierres ou matériaux, et de leur mise en place. Son attribution est la force de la connaissance et des connaissances, symbole de puissance. Il est passif, mais son activité résulte de sa mise en ouvre pour augmenter les forces du compagnon. Les deux instruments alliés servent à la mise en place des matériaux, le levier par la puissance, la règle pour l’ajustement et le contrôle. Intellectuellement, cette mise en place se fait par l’application de la raison, de la logique, de l’intelligence. C’est un symbole de la puissance de la pensée correctement mise en place. La règle est la rectitude dans l’action, dans la pensée, la précision alliée avec le levier, le pouvoir de la volonté, ou la puissance.

Perpendiculaire et Niveau Au quatrième voyage, le compagnon voit la perpendiculaire et le Niveau. La perpendiculaire qui est aussi fil à plomb sert à l’équilibre dans la verticale, et le niveau intervient dans l’horizontale. La perpendiculaire (du latin perpendiculum et pendere, pendre) permet de vérifier la verticale et l’aplomb. Elle empêche toute déviation pour ériger correctement un ouvrage. Dans l’intelligence, la perpendiculaire sert à la profondeur des vues et de l’observation ainsi que pour l’équilibre. C’est pourquoi elle est donnée au surveillant pour contrôler les apprentis pour comprendre les éléments de la pensée instruite. Le niveau (du latin nivellus) sert à égaliser, à voir si un plan est horizontal et à déterminer les différences. Il rend plane dans la mise en ouvre correcte des connaissances, sans pour autant niveler les connaissances, car il permet de connaître les différences dans l’horizontale et la verticale. Il est fait d’un triangle, ou équerre juste dont l’angle au sommet est de 90° et d’un fil à plomb. Il ne sert pas à égaliser, mais à mesurer des différences ou les niveaux. Il concourt à la perfection du Maçon. .

Au cinquième voyage, il reçoit la truelle. La truelle (du latin, truella) est le dernier outil qui sert à parfaire et terminer l’ouvre de la construction. Il sert avec le ciment à lier les pierres, à lisser les derniers travaux et à finir le travail. Il est le symbole du liant, de l’amour fraternel ou de la bienveillance entre frères et entre tous pour édifier les Temples. La truelle est le symbole de la Connaissance bien faite, de la qualité et de la perfection. « Le Maçon doit rechercher tout ce qui unit, rejeter tout ce qui divise et sépare les hommes. Il doit arriver à la solution acceptable pour tous, conforme à l’intérêt de tous » « Un maçon doit s’efforcer de rapprocher les points de vue opposés, les hommes divisés » « La truelle est l’emblème de la perfection » « Tous les F.M. doivent apporter selon leurs possibilités leur contribution à la Vie » « Personne ne doit rester inactif ».(selon Michel Reyt, Dictionnaire de la F.M. de Ligou PUF). Dès lors, toute discussion, ou même polémique, devrait au moins être un ajustement de différentes pensées par comparaison de données très diverses, en respect des opinions, des croyances et idées de l’autre, pour trouver et confronter les points communs ou de divergences et contribuer ainsi à faire croître une pensée plus riche et plus harmonieuse, donc forcément plus intéressante que la pensée de l’un, pour valoriser la pensée de l’un et de l’autre. Et dans ce respect, doit finalement également être augmenté la compréhension, voire l’amour fraternel dans son sens social et humanitaire

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Le voyage du compagnon

Le voyage du compagnon opératif correspondait à 5 années de travail :

1 ère Année 1 er voyage consacré à l’instruction de l’emploi des matériaux, à se perfectionner dans la pratique de la coupe, de la taille des pierres avec le maillet et le ciseau.

2 ème Année 2 éme voyage consacré à l’acquisition des éléments de la maçonnerie pratique, tracer des lignes sur des matériaux dégrossis et dressés avec la règle et le compas.

3 éme Année 3 éme voyage consacré à la conduite des pierres et des matériaux taillés avec la règle et le levier.

4 éme Année 4 éme voyage consacré à la construction et l’élévation des bâtiments, direction de l’ensemble et vérification de l’exactitude de la pose des pierres et l’emploi des matériaux avec la règle et le compas.

5 ème Année 5 ème voyage suffisamment instruit dans la pratique de l’art le compagnon doit employer cette 5 ème année à l’étude de la théorie c’est pour cela que ces mains sont libres.

De même en loge le voyage du compagnon spéculatif correspond à 5 sens :

Tout être qui aspire à la connaissance doit commencer d’abord par ce connaître lui même.

Les cinq sens relèvent de la faculté sensible.

En dégrossissant sa pierre, l’apprenti a appris qu’il doit se défier de ses aspérités. Celles-ci

Sont, en résumé, des passions et pulsions irréfléchies ou inconsidérées. Le compagnon apprend à se défier de ses sens, à mieux les appréhender pour interposer entre la perception et la réaction une faculté de discernement qui l’amènera progressivement à se défier de tout emportement et à évaluer une situation en prenant le recul nécessaire pour mieux la maîtriser.

Dans l’initiation, il y a 200 ans, l’instruction démontre l’importance de trois des cinq sens en maçonnerie :

Pourquoi cinq font une loge ?

Parce que tout homme est pourvu de cinq sens.

L’ouie, la vue, l’odorat, le goût et le toucher.

De quelle utilité vous sont ces cinq sens en maçonnerie ?

Trois me sont de grande utilité, à savoir l’ouie, la vue et le toucher.

De quelle utilité sont ils mon frère ?

L’ouie est ouïr le mot.

La vue pour voir le signe.

Le toucher pour sentir la griffe, afin que je puisse connaître un frère aussi bien dans le noir qu’a la lumière.

Le développement des sens sur un plan intérieur opère la transformation de :

- l’ouie en entendement.

- La vue en clairvoyance

- Le goût en appréciation des valeurs spirituelles et de la subtilité.

- Le toucher en tact et discernement.

- L’odorat en flair.

L’ouie

Le son initial du fiat lux fut générateur du cosmos. C’est ce son primordial qui engendra le monde manifesté d’après la Genèse, affirmant ainsi la primauté du vocal. La voix est en rapport avec le verbe, avec la parole. Le son fut perçu avant la forme, l’ouie, organe de l’audition est de ce fait reconnu comme antérieur à la vue. Cette importance du vocal donne une prééminence de l’ouie sur la vue. Ce qui ressort très nettement dans les paroles du Christ destinées à Thomas, lors de sa résurrection : parce que tu me vois, tu crois : bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. Le dictionnaire définit le son comme étant : ce qui frappe l’ouie par l’effet d’un mouvement vibratoire rythmique. Ouïr signifie entendre, recevoir le son par le canal de la perception auditive. L’oreille est l’organe de l’audition,

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