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Charles De Gaulle

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ordonné sur place d'urgentes mesures d'autorité, montré aux gens en fonction que l'Etat avait une tête, fait sentir aux éléments épars de nos force qu'il n'y avait pour elles d'autre avenir que l'unité, d'autre devoir que la discipline. Mais combien paraissait cruelle la réalité française ! Ce que j'avais constaté [...], me laissait l'impression de dégâts matériels immenses et d'un éclatement profond de la structure politique, administrative, sociale, morale du pays » (p. 30).

Clairvoyance. « Il en serait ainsi jusqu'au jour où, toute menace immédiate écartée, le peuple français se disperserait de nouveau dans la facilité » (p. 31).

Le président Lebrun. « Au fond, comme chef de l'Etat, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef, qu'il y eût un Etat » (p. 32).

Guerre. « Quant à la Ière armée française et à la VIIème armée américaine, destinées à se grouper sous les ordres du général Devers, elles viendraient quand elles pourraient, depuis la Méditerranée, prendre la droite du dispositif et aborder le Rhin l'Alsace » (p. 33) - « Ainsi s'achevait l'extraordinaire poursuite que Français et Américains avaient menée en trois semaines sur 700 kilomètres » (p. 36).

« Que la guerre dût se poursuivre, c'était assurément douloureux sous le rapport des pertes, des dommages, des dépenses que nous, Français, aurions encore à supporter. Mais, à considérer l'intérêt supérieur de la France – lequel est tout autre chose que l'avantage immédiat des Français – je ne le regretterais pas » (p. 38).

« Notre rang dans le monde et, plus encore, l'opinion que notre peuple aurait de lui-même pour de longues générations en dépendaient essentiellement » (idem).

Équipement. « Surtout, en remettant au gouvernement du général de Gaulle de quoi équiper 8 ou 10 divisions nouvelles, il faudrait prévoir qu'à la fin de l'hiver l'armée française aurait doublé, qu'elle jouerait dans la bataille un rôle accru, peut-être décisif, et qu'alors on devrait admettre la France au règlement de l'armistice, ce que voulait éviter Roosevelt » (p. 43).

Réflexion. « Car, tout comme le génie, l'action d'éclat est une longue patience » (p. 47).

L'emprunt de la libération. « Le 19 Novembre, [...] j'annonce au pays par radio que les chiffres déjà atteints équivalent à une réussite, mais j'ajoute : « C'est un triomphe que je demande ! » » (p. 49). « [...] c'est, en effet, un triomphe de la confiance que les Français ont en la France » (idem).

Mère patrie. « La patrie vit les meilleurs des siens mourir en la défendant. Avec honneur, avec amour, elle les berce en son chagrin. Hélas ! certains de ses fils tombèrent dans le camp opposé » (p. 51).

« La France en guerre se retrouve chez elle. Il s'agit, maintenant, qu'elle reparaisse au-dehors » (p. 55).

II] Le rang

Reconnaissance du GPRF. « C'est le 23 octobre que Washington, Londres et Moscou reconnurent, en bonne et due forme, le Gouvernement provisoire de la République française » (p. 58).

« Nous nous gardâmes, naturellement, de remercier qui que ce fût pour cette formalité accomplie in extremis » (idem).

Relations internationales - prémices de l'ONU. « La conférence de Dumbarton Oaks, destinée à préparer la future « Organisation des Nations Unies », avait réuni, en septembre et en octobre, les représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Russie et de la Chine, à l'exclusion de la France » (p. 63).

M. Connally déclare : « C'est très bien ainsi ! [...] car les Etats-Unis, l'Angleterre, la Russie et la Chine sont les quatre nations qui ont versé leur sang pour le reste du monde, tandis que la France n'a eu dans cette guerre que la part d'un petit pays » (idem).

Visite de Churchill. « Je croyais, disait-il, assister à une résurrection » (p. 65).

« De ce qu'ils nous avaient exposé, il ressortait que l'Angleterre était favorable à la réapparition politique de la France, qu'elle le serait chaque jour davantage pour des raisons d'équilibre, de tradition et de sécurité, qu'elle souhaitait une alliance de forme avec nous, mais qu'elle ne consentirait pas à lier son jeu au nôtre, se croyant en mesure de jouer seule le sien entre Moscou et Washington, de limiter leurs exigences mais aussi d'en tirer profit » (p. 69).

Visite du général à Staline. « Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l'air bonhomme, il s'appliquait à donner le change. Mais, si âpre était sa passion qu'elle transparaissait souvent, non sans une sorte de charme ténébreux » (p. 79).

Staline : « Etudions ensemble un pacte franco-russe, afin que nos deux pays se prémunissent en commun contre une nouvelle agression allemande » » (p. 80).

Au sujet de Staline. « D'ailleurs, autour de la table, tous les Russes, attentifs et contraints, ne cessaient pas de l'épier. De leur part une soumission et une crainte manifestes,

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