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Cinna De Corneille

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religion. Auguste est en pleine interrogation. Il vient d’apprendre que toutes les personnes qui l’entoure avaient mise en place un complot pour le tuer. Ce début de tirade contient des mots opposés (« ciel »/« enfer »). Il va utiliser beaucoup d’onomatopées pour montrer le côté tragique de la scène (« Ô siècles, ô mémoire ! »). Cela accentue la trahison et donne un ton plus théâtral. Mais pour les vers 1689 et 1699, Auguste insiste bien sur sa « victoire », sur le fait qu’il « triomphe ». Il a découvert un complot mais laisse quand même entendre qu’il est toujours l’empereur.

v. 1701-1714

Dans ce deuxième passage, Auguste tente de renouer des liens avec Cinna dans le vers 1701 « Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie ». Et encore une fois il va opposer dans deux phrases successives deux mots (« ami »/« ennemis »). Et malgré la trahison de Cinna, Auguste veut faire l’impossible pour retrouver sa confiance. « Tu trahis mes bienfaits, je veux les redoubler. » (vers 1707). C’est un discours d’amour envers Cinna. Auguste lui pardonne ses actes et son infidélité. Même si il a tenté de l’assassiner, il ne le blâme pas ou tout du moins ne le blâme plus et lui offre même au contraire une sorte de récompense pour lui prouver sa bonne foi, la main de celle qu’Auguste considère comme sa fille et dont Cinna est amoureux ; Emilie. « Aime Cinna, ma fille, en cet illustre rang », « En te rendant époux, je te rends plus qu’un père ». Auguste ne veut pas se faire haïr, au contraire il veut se faire aimer et nous le montre par ses actes. En ne punissant pas Cinna, Emilie et Maxime il montre qu’il peut faire œuvre de pardon.

v. 1715-1720

Ce dernier passage clôturant l’extrait est une réplique d’Emilie qui après la tirade de Auguste prend peu à peu conscience de l’acte qu’elle allait effectuer et des conséquences que cela aurait eu. A travers la grande bonté dont fait preuve l’empereur en ne la condamnant ni elle ni ses acolytes, elle comprend son erreur. Par le vers 1718 elle reconnaît n’avoir été aveuglée que par sa propre vengeance. « Je connais mon forfait qui me semblait justice ». Elle cherche désormais à se repentir et veut obtenir le pardon de l’empereur « Je sens naître en mon âme un repentir puissant » (vers 1719). Par sa dernière réplique, elle avoue que sa colère et son obsession de venger son défunt père l’a quitté et qu’elle ne ressent plus que de la culpabilité envers ses actes. « Et mon cœur en secret me dit qu’il y consent » (vers 1720).

Conclusion

Cette scène finale annonce le dénouement de la pièce. Elle permet de comprendre les personnages et s’ils sont bons ou mauvais selon leurs choix. Ce passage montre plusieurs aspects des personnages comme le côté bienveillant d’Auguste mais aussi comment Emilie à oublier son désir de vengeance face à la clémence de son empereur. Cette pièce se finit de façon heureuse alors que tout dès le début prédisait une fin tragique.

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