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Conscience

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ique cette fois, faisant appel à l’intervention du monde extérieur. L’analyse de ces deux acquisitions de conscience de soi constituera donc les deux premières parties de notre étude du texte d’Hegel, tandis qu’une troisième partie sera consacrée à l’explicitation des exemples de l’auteur, qui contribuent à étayer son opinion. Nous montrerons donc comment cette conscience s’acquiert, et nous tenterons ainsi de comprendre un besoin fondamental pour l’homme, qui s’opère à travers la conscience de soi, à savoir sa propre reconnaissance.

I-L’acquisition de la conscience dans sa partie théorique, s’opérant par le retour de la pensée sur elle-même

Au commencement, l’auteur explicite la première origine de l’acquisition de la conscience de soi, qui réside dans l’intériorisation. Cette première approche de la conscience de soi est alors purement théorique. En effet, celle-ci consiste à voyager dans son propre intérieur, à la découverte de l’affirmation de notre propre moi, qui n’est autre que la recherche de l’identité qui nous constitue. Comme le soutient Hegel, cette intériorisation fait prendre conscience à l’homme « de son âme, de toutes les nuances de ses sentiments » Ainsi, cette recherche intérieure permet de nous rendre compte de nos qualités et de nos défauts, de nos motivations et de nos convictions et c’est ainsi que l’homme parvient « à se reconnaître dans cette représentation qu’il offre à ses propres yeux ». L’introspection permet alors de mettre de l’ordre dans nos sentiments, dans notre vie, aboutissant à une meilleure connaissance de soi. Ainsi, la conscience de soi est le savoir qu’une personne acquiert sur elle-même, au cours de sa vie, à l’occasion de ses expériences diverses.

II-Acquérir la conscience par la pratique, passant par le rapport avec le monde extérieur

Cependant, l’introspection ne saurait suffire à la construction de la conscience de soi. C’est pourquoi l’auteur introduit la notion de « rapports pratiques avec le monde extérieur » pour approfondir cette conscience. Il ne s’agit plus de ce que l’homme pense pour prendre conscience de lui-même, mais de ce qu’il fait, et c’est alors dans son action que réside cette acquisition progressive de conscience personnelle. C’est ainsi que l’homme sort des profondeurs de son être pour se confronter au monde extérieur. Sa conscience de personnelle se nourrit alors de ces rapports. Ouvrant les yeux sur le monde qui l’entoure, l’homme ressent le besoin naturel d’agir, de « transformer ce monde ». Il se veut alors acteur de sa propre existence. Désormais, ce qui importe par-dessus tout, c’est le rôle de l’homme dans le monde, et le personnage qu’il représente, car c’est cela qui défini l’être, qui lui donne de la consistance. Car, comme le soutient Rousseau, « vivre, ce n’est pas seulement respirer, c’est agir ». Ainsi l’homme se veut acteur, il veut laisser sa trace dans l’Histoire, « imprim[er] son cachet personnel » Et par ces actions, nous parvenons à mieux prendre conscience de l’être que nous sommes. Ce besoin d’agir résulte des rapports que l’homme entretient avec le monde extérieur. Ce processus d’extériorisation complète le processus d’intériorisation vu dans la partie précédente. C’est en cela que nous pouvons soutenir que ces deux approches de la conscience personnelle, si elles semblent à première vue contraires, n’ont pour unique but que de se compléter. C’est avec une approche subtile de la par d’Hegel, que ces deux modes de conscience personnelles, théoriques et pratiques, en apparence opposées, ne font que se rejoindre dans une même vision de l’être que nous sommes.

III-Le besoin de transformation du réel se révèle très tôt chez l’homme, comme le montre Hegel à travers plusieurs exemples

Le dernier paragraphe permet à Hegel de compléter sa thèse initiale, à savoir l’acquisition de la conscience de soi, à travers deux exemples judicieux.

Tout d’abord, Hegel expose le fait que cette conscience est présente dès l’enfance.

Evidemment, elle ne saurait résulter d’une intériorisation, du fait du jeune âge du sujet, mais c’est par une approche pratique, que l’enfant prend conscience de ce qu’il est, et peut ainsi représenter la thèse de l’auteur. En effet, l’enfant a conscience de ce qu’il fait, « s’il lance des pierres dans l’eau, c’est pour voir ces cercles qui se forment et qui sont son œuvre » et éprouve un désir profond à la contemplation des conséquences de son action, satisfaction répondant à un besoin évoqué précédemment : ce sentir acteur, et bien que la portée de l’action soit restreinte pour l’enfant, la conscience qui résulte de cette action n’en est pas moindre pour autant. Ainsi, nous pouvons soutenir que tout ce que fait

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