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L'Économie Doit Elle Prendre En Compte Le Développement?

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développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs, en trouvant un juste milieu entre l’aspect écologique, économique et social. C’est dans cette perspective que l’économie devrait progresser. L'environnement est un secteur porteur et prometteur pour l’avenir, les états souhaitent maintenant limiter leurs dépendances face aux énergies non-renouvelables polluantes, et cherchent maintenant à se tourner progressivement vers des énergies renouvelables telles que l’éolien ou le photo-voltaïque. Il favorise de plus les initiatives écologiques par des aides gouvernementales (prêts à taux zéro, subventions, déduction d'impôts), afin d’inscrire dans la mémoire collective l’enjeu que la nature représente. Selon des estimations, le secteur de l’environnement sera un secteur créateur d’emplois dans le futur, au détriment évident de secteurs tels que l’automobile, mais les créations d’emplois seront supérieures aux suppressions. De plus, l’état dépense plus de 62 500 millions d’euros dans la protection de l'environnement et la gestion des

ressources naturelles, prouvant par cet intermédiaire l’importance qu’il porte à ce sujet. De plus il est possible de faire du commerce avec l’environnement : l’Allemagne, novatrice dans ce milieu, exporte beaucoup de technologies, et fait profiter de sa longueur d’avance. La France, elle, par exemple reçoit des déchets nucléaires mondiaux dans sa centrale de traitement de déchets nucléaires de La Hague. L'environnement est un nouveau marché économique. Les dégâts environnementaux sont imminents si rien ne se produit, c’est pourquoi l'environnement doit être un enjeu fondamental.

! En théorie, un environnement sain procure de la nourriture, de l’eau potable, de l’air de qualité et des emplois à une société. Or dans une économie où la croissance et la compétitivité sont les maitres mots, l’alliance de l’économie avec l’environnement est difficile. ! Le PIB en lui même l’illustre, il ne prend absolument pas compte de l’environnement dans son calcul. Ainsi, toutes externalités négatives engendrées par la croissance sont exclues, par exemple une forêt détruite afin de produire du mobilier fait augmenter le PIB, alors que l’impact environnemental est incontestablement négatif. C’est pourquoi il a été créé un PIB vert, dont le but est de mesurer l’aspect environnemental de la production d’une économie, or il s’est avéré problématique puisqu’il est difficile de chiffrer le prix de milieux naturels tels que l’air, l’eau.. ! Cependant ces externalités finiront par se payer dans le futur, les conséquences d’une mauvaise qualité

d'environnement devront être compensées par l’Etat : les dépenses médicales par exemple. ! La croissance, c’est l’utilisation de plus en plus intensive des ressources naturelles, pour qu’il y ait croissance, il faut de la production et consommation de masse, c’est ce système en lui même qui pose un problème. Avec la mondialisation, il y a eu une obligation à la production à moindre coût, ce qui oblige les entreprises à réaliser des investissements qui favorisent la pollution et qui réduisent considérablement les matières premières. Le désastre provoqué par le naufrage du bateau Erika en 1999 le démontre : par souci de compétitivité il n’y a pas eu de travaux d’entretien au détriment de l'environnement. ! ! L’empreinte écologique permet de contrôler, si l’économie humaine gourmande e n ressources naturelles respecte ou non les capacités de régénération de la planète. Il se mesure en hectares globaux. Et il démonte la surexploitation : l’empreinte écologique par Français malgré les évolutions est largement supérieure à la biocapacité. Les Français, et ce sont loin d'être les seuls, épuisent les ressources naturelles. Cette surexploitation est visible lors des 30 glorieuses (période de forte croissance économique) où l’empreinte écologique est de plus de 5 hectares globaux par habitant pour une biocapacité qui se situe entre 3 et 3,5 hectares globaux. Et aujourd’hui encore les consommations sont supérieures aux capacités naturelles de régénération. ! Les coûts liés à la pollution ne sont pas pris en compte par le marché car il s’agit d’externalité négative : dégâts

supportés par les collectivités . C’est pourquoi il existe des taxes afin de réduire la pollution : droit à polluer, ecoparticipation, Bonus/malus pour l’achat d’un véhicule neuf. Mais de là découle un problème moral : les plus riches peuvent toujours polluer à leur guise. Polluer n’est pas interdit, c’est toléré à condition de payer : comment la dégradation d’un bien global tel que l’air peut-il être mis en vente ? Il y a un problème d’éthique. Par ailleurs, en matière d’éthique, il est difficile de reprocher aux pays émergents qui sont en pleine croissance de ne pas polluer, alors que les pays développés l’ont fait auparavant.. Et si un Etat fait le choix périlleux d'être entièrement écologique alors que les autres ne le font pas, il subira la pollution

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