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La PLace De La Femme Dans La Société Française

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es femmes, constitue une preuve, ou plutôt une résultante de cette incorporation, c'est à dire "une sommation des rapports sociaux de domination"

Il n'est pas étonnant, qu'historiquement, les femmes n'étaient pas intégrées aux sociétés. Un des exemples nous le démontrant viens de Platon, où le statut de la femme dans la société grec n'était pas élevés, puisque leur rôle est essentiellement reproducteur, notamment avec l'objectif d'avoir des fils. Pour autant, dans la société spartiate, la femme tient ce rôle, mais reçoivent une éducation culturelle, certaines sachant même lire et écrire, et reçoivent également une formation physique, et s'entrainant quasi nues, tout comme les hommes. D'ailleurs dans la légende grec, il se veut que l'homme et la femme proviennent d'anges c'étant rebellé contre les dieux, qui furent en punition tous coupé en deux, créant ainsi l'homme et la femme, et qui n'ont de cesse de retrouver leur moitié. Mais ceci n'empêche pas Aristote de faire une différence fondamentale entre les deux êtres. Ainsi, l'infériorité des femmes provient d'un défaut dit "par nature", car elles ne peuvent produire le sperme qui sert a créer l'être humain. La femme ne fait donc qu'apporter la nourriture, ou plus exactement la matière, tandis que l'homme apporte la substance, c'est à dire l'âme, le rôle de l'homme devient donc majeur face à la femme. L'acte sexuel est donc bénéfique, car pour créer un être l'inférieur, la femme, et le supérieur, ne sont pas mélangé, et ne forme donc pas un tout. Cette supériorité de l'homme va perdurer dans la société occidental, comme nous le démontre le Code Napoléon, où juridiquement, la femme est "incapable". Mais la religion y a également son poids, ainsi, dans la bible, où plus exactement en Eden, Adam, "l'humanité" eu une autre femme avant Eve "la créatrice de tout les vivants" , nommé Lilith "être féminin de la nuit" et plus généralement "démon", la légende veut que Lilith, pratiquais l'avortement et la contraception, qu'elle trompait son Adam, et qu'elle refusait de s'en tenir à la positon du missionnaire, elle se rebella contre Adam, voulant être son égal, et fut rejeté par ce dernier avec l'aide du monde céleste, Eve fut alors crée. Ainsi Lilith, soit l'attrait de la débauche, se maria avec Lucifer, qui conduisit leur fils, Satan, a se transformer en serpent, et qui fut à l'origine de la création de l'Homme au nombril, c'est à dire, l'être imparfait. Ainsi, à la base même de la religion, la femme insoumise est diabolique et péché, et la femme soumise destinée au paradis.

La question est donc, d'où vient cette réaction de la religion sur la liberté de la femme ? Marija Gimbutas, archéologue et préhistorienne à mis le doigt dessus, ainsi, les sociétés européennes primitives matristiques, c'est à dire des sociétés fondées sur la collaboration solidaire, plus exactement le partage et la coparticipation, visant à surmonter le manque, organisé autour d'une déesse mère, et ce n'est qu'à partir de -5000 avant JC, que des tribus proto indo-européenne, auraient imposé aux indigènes un système patriarcales, basé sur une hiérarchie guerrière. Ainsi, Françoise Héritier, célèbre anthropologue développe la thèse que cette hiérarchie patriarcale c'est imposé grâce à une infériorité naturelle représenté en trois point principaux, qui sont : une faiblesse physique (différence de taille, poids, force,..), un handicap au déplacement (grossesse, allaitement,..), et une nature spécifique (passivité, frivolité,…). C. Lévi-Strauss, explique que la hiérarchie c'est organisé grâce à une prohibition de l'inceste, le mariage, et une répartition sexuée des taches, offrant aux hommes une mainmise sur les femmes de leurs groupe. Enfin, du à leur rôle essentiel et salvateur pour la survie du groupe, la femme fut sujet à une appropriation par l'homme et à un confinement, elles furent alors privés du savoir, de la liberté, et de l'accès aux fonctions autoritaire.

"On ne nait pas femme, on le devient". Cette phrase de Simone de Beauvoir marque l'apparition du questionnement de la femme dans la société. On peut définir la société comme un "ensemble de représentations et de pratiques qui produit la catégorisation et la hiérarchisation des individus", ici, il est utile de préciser que c'est en fonction de leur appartenance génitale. Ainsi, la pensée de Simone de Beauvoir est simple, la femme naît Homme, mais pour exister en tant que femme, il se créé au cour de leurs vie, une identité qui leur est propre, qu'on peut également appeler la féminité, transmis par plusieurs vecteurs de la société dans laquelle elles vivent, ou par un terme plus générique, par la culture qui les imprègnent. De cette façon, on quitte la vision, au sens littéraire, de la femme, il s'agit de la définir, en oubliant le lien entre son corps, et les aptitudes morales et intellectuelles.

D'un point de vue philosophique, la femme se distingue en deux êtres, l'être de culture et l'être de nature. En tant qu'être de nature, la femme est donc gouvernée par ses organes, c'est à dire qu'elle est différente de l'homme, et ceci ne peut être source que de désir et de crainte (telle lilith) imposant un statut hiérarchisé. En tant qu'être de culture, elle est façonnée par son éducation, ainsi, elle est semblable à l'homme et fait figure de compagne, permettant de cette façon l'élaboration d'un statut plus ou moins égalitaire.

Ceci apparait dès le plus jeune âge, puisque la vision de l'enfant va s'orienter au moment de la connaissance de son sexe, et de façon, le genre, et l'attente fait de l'enfant, préexiste au sexe. Pour autant, les enfants vont d'eux même se différencier, car la fréquentation de d'autres enfants du même sexe est plus facile et nécessite moins de compromis et est donc moins conflictuelle. Par conséquent, lors de la connaissance du sexe de l'enfant à venir, il y à une orientation des représentations faites par les adultes, si c'est un garçon il sera robuste, fort et bien bâtit, une fille sera délicate, douce et fine. Ceci se développe notamment avec le choix de l'environnement physique (jeux, aménagement, habits,..), par la censure de certaine conduite, enfin, l'enfant prend le relais lors de la reconnaissance de son sexe où les contextes de socialisation vont se différencié,

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