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La Chine (Religion, Coutume, Cuisine, Place De La Femme)

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ant le culte des ancêtres. Les deux premières constituent avec l’idéologie confucianiste les « trois écoles » (san jiao, 三教) dont les représentants se disputaient l’influence à la cour. Elles comprennent dans leurs pratiques des ascèses individuelles et le monachisme, alors que tous les aspects de la religion traditionnelle sont intimement liés à la vie sociale, économique et familiale.

La vision chinoise de la religion :

• Développement important des religions en Chine moderne, liberté de religion, image positive des croyants, nécessité de définir quelles sont les religions acceptables, quelles sont les valeurs partagées, dans un souci de cohésion.

• A cause de la perte de valeur et de cohésion sociale en Chine moderne, importance de trouver une « oecumena » au sens de valeurs partagées, entre les religions et les philosophies traditionnelles « oecumena » = héritage commun (concept existe en Chine et en Grèce antique) et défi commun pour l’avenir.

• Ambiguïté du rôle des religions en Chine sur le plan de la paix : facteurs de pacification (valeurs) et risques de conflits (fragmentation)

• Ambiguïté du rôle des religions en Chine sur le plan de la modernisation : éléments de ré-enchantement dans un contexte désenchanté et aussi sources de critiques et de rejet du progrès scientifique

• Nécessité d’institutionnalisation de la religion chrétienne: unifier les diverses tendances, renforcer la capacité des communautés pauvres à améliorer leur situation par elles-mêmes sinon attentes matérielles démesurées, réguler les activités économiques des églises, empêcher la manipulation des croyants par des personnes mal intentionnées.

• La communauté musulmane est bien intégrée et facteur de cohérence dans régions multiculturelles, principal défi : accepter certains principes de la modernité

• Nécessité de clarifier ce qui est compris dans le mot « religion », car mot importé de l’occident, associé au monothéisme et ne recouvre donc pas la diversité chinoise.

Coutume et savoir-vivre en Chine :

A retenir avant tout : faites preuve d'une infinie patience ! Efforcez-vous de garder votre calme en toute circonstance.

• Il faut se faire une règle de parler en toute liberté et sans détours de tous les sujets que l'on souhaite aborder. Evitez autant que possible l'indiscrétion qui peut être gênante et ne vous lancez pas dans des critiques superficielles de particularités chinoises qui vous étonnent et que vous ne comprenez pas. Evitez notamment de vous lancer gratuitement dans des considérations politiques.

• Lorsque vous saluez un chinois, une rapide poignée de main est considérée comme acceptable de la part d'un étranger. Une plus grande familiarité est réservée aux vrais amis que l'on ne peut espérer se faire au bout de quelques jours ou de quelques semaines de séjour dans le pays.

• Les étrangers devraient se limiter au strict minimum dans leurs démonstrations réciproques de sympathie ou d'affection (embrassades, promenades main dans la main, bras dessus, bras dessous, etc.). Que deux hommes ou deux femmes se tiennent par la main est cependant considéré comme tout à fait naturel.

• Il ne faut pas se livrer à des disputes en public ! Si l'on a un compte à régler avec un chinois, il faut éviter tout scandale ou esclandre bruyant en présence d'autres chinois. Il vaut mieux se contenir et attendre de pouvoir régler l'affaire en privé, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes.

• En Chine, hommes et femmes répondent à la même étiquette. Ce comportement change peu à peu dans les grandes villes, mais les femmes étrangères devraient éviter vêtements et maquillages trop voyants ou provocants. Un étalage de bijoux est tout aussi malvenu. Pour des rencontres privées chez les gens, inutile de s'habiller trop formellement ; par contre, des rendez-vous d'affaires imposent une tenue de ville stricte de qualité.

• Perdre la face est la pire des choses qui puisse arriver à un chinois. Faire perdre la face à quelqu'un est considéré comme un comportement d'une gravité extrême. C'est une des raisons pour lesquelles les chinois n'expriment que très peu leurs sentiments directement et ouvertement.

Il ne faut donc pas formuler de demande quand on sait d'avance que celle-ci ne saurait être satisfaite. En effet, un « non !» implique une perte de face qui mettra les deux interlocuteurs dans une situation fort embarrassante. Le chinois, afin d'éviter ces conclusions gênantes, se contentera souvent d'escamoter la question on répondra par un sourire qui signifie qu'il est temps de passer à autre chose.

• La ponctualité est de rigueur pour les rendez-vous et invitations officielles ou d'affaires. Dans les rencontres privées, les chinois s'accordent des « marges » raisonnables.

• La pratique du pourboire est de plus en plus répandue dans les hôtels, restaurants et autres activités de services. Les chinois qui vous dépannent vous donne un coup de main s'attende à un «geste» de la part de l'étranger.

• On ne discute pas les prix affichés dans les magasins. Par contre sur les marchés libres ou pour certains achats très importants, les chinois acceptent le marchandage qu'ils pratiquent avec le sourire et dans la bonne humeur.

• Il faut respecter les interdictions de photographier lorsqu'elles sont indiquées (les installations militaires sont toujours interdites, par définition). Certains sites sont autorisés après paiement d'un droit. Si l'on souhaite photographier des gens de près, nous recommandons d'en demander la permission aux intéressés.

• Il est naturel. Chinois de parler de l'âge, du poids, de la famille, des revenus, etc. Dira quelqu'un qu'il a grossi depuis la dernière rencontre, n'est insultant, au contraire !

• Il est normal pour un chinois de manger sa soupe de nouilles ou autres ingrédients en aspirant les aliments avec un grand bruit, tout comme il est normal pour lui de jeter les os sous la table ou de cracher par terre (à la campagne). Des campagnes de « savoir-vivre » essayent d'infléchir le comportement des gens avec plus ou moins de succès.

• Invité à titre privé par des chinois (que ce soit restaurant ou chez eux), on apportera un ou des cadeaux pratiques : fruits, alcools forts - le cognac français est très apprécié -, un poisson encore vivant, ou quelque chose qui soit en rapport avec les passe-temps favoris des hôtes (disques compacts, cassettes, livres illustrés sur la vie en Occident) et aussi un petit paquet pour chacun des enfants (jouets, sucreries). Les jeunes générations citadines apprécient de plus en plus un beau bouquet de fleurs coupées (« à l'occidentale ») pour la maîtresse de maison.

La cuisine en Chine :

Dans la mythologie antique chinoise, l'homme chinois se différentie du barbare par son alimentation. Il mange des céréales et transforme ses aliments par le feu. Ainsi, pour être civilisés, les chinois doivent se nourrir de céréales et cuisiner leur nourriture.

La cuisine chinoise se divise en quatre grandes cuisines régionales :

- Les habitants du nord-est sont réputés pour aimer les aromes forts comme celui de l’ail, du vinaigre et de la sauce soja. Le canard laque de pékin fait parti de cette cuisine du nord.

- Les habitants de l’ouest, au Sichuan, mangent leur nourriture épicée et pimentée. La consommation de piments permet de supporter le froid et l’humidité de cette région de la Chine. La viande consommée est principalement le bœuf

- La cuisine régionale du sud est la cuisine cantonaise, qui est souvent considérée comme la meilleure de Chine. A Canton, bien manger est très important, et presque tous les animaux ont leur place dans les assiettes : serpents, singes, souris, etc...

- Dans le sud-est de la Chine, les légumes, poissons et crustacés d’eau douces sont particulièrement appréciés.

En Chine, manger veut dire bien plus que simplement remplir un estomac; la nourriture est toujours chargée d'importance et de sens. Cela se constate facilement pendant les célébrations de la fête du Printemps. Chaque mets sur la table a son interprétation : les oranges pour souhaiter la chance et de bons revenus; le poisson, la richesse; le poulet, encore la chance; les marrons, des revenus plus élevés; et le fromage de soja, l'espoir de s'enrichir. Les nouveaux mariés mangent des boulettes sucrées faites de farine de riz glutineux en espérant faire de leur mariage une expérience douce et harmonieuse; sur leur lit de noce, ils trouvent des noix, des dattes, des bonbons et des oranges laissés par leurs parents – le souhait de ces derniers que les nouveaux mariés donnent naissance à un fils dès que possible. Lorsqu'un bébé a un mois, sa mère se verra offrir des œufs bouillis teints en rouge. Cela signifie qu'elle est maintenant « propre » et peut aller prier dans un temple.

Les Chinois mangent trois fois par jour, et au restaurant, ils commandent des plats avec le plus grand sérieux.

Pour les Chinois, la

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