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Moi et mes amis

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-Parfait! Howard Mac Kinsley j'ai besoin de toi! En disant cette phrase il avait hurlé si fort que la tasse de thé que je m'étais servie m'avait échappé des mains, pour aller se fracasser sur le sol avec les deux sucres que j'avais prévu de mettre.

-Ah oui? Pourquoi? Vous avez le désir d'aller en prison?

-Très drôle Mac Kinsley. J'ai besoin de toi car Londres a besoin d'un homme comme toi!

-De gentlemen?

-Non de fin limier! Vous savez que Londres traverse une crise très difficile,et il y a des plus en plus de délinquants dans la capitale! Seul vous pourrez m'aider à les capturer et les livrer en justice! Traquez-les! En échange de quoi je vous paierez grassement pour chaque criminel que j'emmènerais devant la cour Londonienne!

-Vous savez Coddington, je ne suis pas confiant. C'est très dangereux les bandits sont plus fort que moi et...

-Mac Kinsley. Prouvez-moi que cette canne-épée dans vos main en est encore une! Faîtes-le pour moi, pour Londres,et pour votre père, et feu votre mère.

Il avait touché la où ça fait mal. Ma mère est morte il y a quelque années et mon père est très malade. Je n'ai pas assez d'argent pour le guérir. Je pris une grande inspiration,et je dit:

-Bon. Harry Coddington. J'accepte votre marché. Mais à l'avenir sachez que vous ne m'emmènerez plus dans une telle situation.

-A la bonne heure! Howard pour féliciter votre enthousiasme je vous donne d'avance une somme de 1000 livres, qui sera votre avance sur votre futur premier criminel.

C'est ainsi que je descendis dans le hall la tête basse. Où je m'étais fourré? Ai-je des chances de sortir vivant de ça? Trop de questions se bousculaient dans ma tête, toutes sans réponses, sauf une. Qu'est ce qui avait changé sur le corps maigre et bossu de Coddington? Je remontais les escalier et lui dit le sourire aux lèvres:

« -Très mignon les chaussons roses. »

Chapitre 2: Souvenirs découverts et père souffrant

En sortant plus que une seule chose me venait à l'esprit. Ma mère. De son vivant je ne l'ai jamais vraiment félicitée pour ses attentions envers moi. Comme vous l'avez surement compris, elle a succombé à la maladie il y a de cela quelque années. Je n'ai pu la voir sur son lit de mort: J'étais parti travailler à l'étranger. Imaginez ma tristesse dès mon retour, surtout que notre dernière discussion était une dispute: Elle s'opposait à mon départ, et les voix se sont élevées. Ce n'est que lorsque j'ai apprit la nouvelle que je suis revenu de Paris, mais il était trop tard. Ma pauvre mère avait succombé à la maladie dès mon arrivée. Il n'y avait que mon père pour m'accueillir à bras ouvert. Il me donna un petit appartement à Londres, que je ne pouvais refuser de peur de perdre mon père, qui présentais les mêmes symptômes que ma mère. La maladie s'est beaucoup aggravée depuis neufs années ,et j'avais besoin d'argent. Seul le travail proposé par Coddington pouvait m'aider à le guérir et trouver un médecin compétant.

Cela dit je me demande d'où Coddington tenait ses renseignement. Il me semblait ne jamais lui avoir dit quelque chose qui porterais sur mes parents. Peut-être est il chef d'une organisation chargée d'espionnage? La seule personne à qui j'ai confié ma jeunesse et l'état de mes parents s'appelle Isaac Ruben Brashtein, un Américain parti vivre en Angleterre pour des raisons financière. Aurait-il dit quelque chose à Coddington? Impossible ils ne peuvent pas se supporter. Tout cela me paraissait vraiment pas net. Il fallait que je rende visite à Isaac. En chemin j'essayais alors de me remémorer les dernières paroles de ma mère.

«-Howard! Je t’ interdis de partir!

-Mère! Il est dans mes droits de choisir si je veux partir ou non!

-Tu as peut être dix-huit ans mais je ne te laisserais jamais partir seul! »

Mon père entra alors dans la pièce et me sépara de ma mère et il invoqua mes droits en me laissant partir. Dans le télégramme que j'avais reçu après mes études, mon père m'avait dit que c'était après cette dispute, que ma mère a commencée à présenter des symptômes d'une maladie grave.

Rongé par les remords je m'étais lié d’amitié avec un Américain et sous le poids de mes malheurs je lui racontais tout:

Aussi bien mon enfance en Ecosse, que . Mon père est donc ma seule famille et je n'ai pas l'intention de le perdre. Je paierais les meilleurs médecins pour lui, même si je dois payer avec le peu d'argent qui me reste.

J'étais tellement perdu dans mes pensés que par habitude , je me retrouvais devant la maison de mon père. J'allais donc lui rendre une petite visite. Mais lorsque je sonnais à la porte, ce n'est pas lui qui est venu m'ouvrir, mais son médecin:

«-Bonjour Howard dit-il, Monsieur votre père, Peter Mac Kinsley semble souffrant. Je crains devoir vous demandez une somme supplémentaire à celle prévue.

-Lui donne rien à ce voleur! Hurla mon père depuis le salon.

-Père! Vous pouvez traiter qui vous voulez de voleur mais pas devant la personne en question

-Monsieur Mac Kinsley, donnez moi l'argent. »

A contrecœur je lui tendis l'enveloppe donné par Coddington. Le sourire fait par le médecin n'avait rien à envier de celui d'un vampire. C'était un sourire hypocrite avec des dents blanches reflétant bien son visage petit et gros comme l'ensemble de son corps.

Au moment où il franchit le seuil de la porte j'hésitais un petit instant et dit:

«-Monsieur O'Nirik?

-Oui Monsieur Mac Kinsley ,répondit-il

-Mon père avait raison depuis le début, vous êtes un grand charlatan, un arnaqueur. Depuis que vous êtes son médecin son état ne fais que empirer. Franchissez le seuil de la porte, gardez l'enveloppe et ne revenez plus, ou je laisse mon père sortir son vieux fusil. Compris? »

Il prit alors ses jambes à son coup sans remarquer que l'enveloppe était vide.

Chapitre 3: Isaac Ruben Brashtein

Après avoir salué mon père, je sortais et me dirigeais vers la maison de Brashtein. C'était une modeste petite maison de cinq pièces avec le papier peint qui se déchirait par endroits.

La première chose qui avait attiré mon attention n'étais pas l'état de la maison mais le nombre de personne qui y avait trouvé logis pour la journée: il devait y avoir une bonne dizaine d'hommes et de femmes que je ne connaissait pas.

Lorsque je montais dans la chambre Brashtein était là. Assit sur un grand canapé rouge. Ses rouflaquettes faisait parfaitement ressortir son côté d'américain endurci qui vénère Abraham Lincoln. Lorsque je m'approchais alors de lui il posa son livre et dit:

« -Mais qui voilà? Ne serait-ce pas monsieur au chapeau recousu? Comment vas-tu?

-Ça pourrait aller mieux, soupirais-je, dit moi depuis quand n'as-tu pas parler à Harry Coddington? -Cet idiot? Cela fait au moins une bonne dizaine d'années... Mais! Tu ne t'ai toujours pas rasé? Et ces cheveux là! C'est quoi cette tignasse?

-Moi je trouve que ça lui vas bien. »

C'était une femme derrière le sofa de Brashtein qui avait parlée. Je ne l'avais pas remarqué tout de suite mais elle était plutôt belle. Ses cheveux étaient long tout en gardant une extrême finesse qui faisait ressortir leur blond clair et éblouissant, tout cela réunit dans une longue queue de cheval. Cette magnifique chevelure n’était qu’un ornement pour son visage, et ses yeux verts émeraude. Elle portait une robe typique Londonienne et par-dessus un grands corsage et à ses pieds elle portait des chaussures avec des talons. Tout cela lui allait à ravir.

Comme mes regards ne se posaient que sur elle, Brashtein émit un rire puissant et hurla :

« -Howard ! HAHA ! Ne serais-tu pas amoureux de ma petite Olga ?

-C’est… Votre fille ? Mais votre femme a un âge avancé…

-C’est vrai ! Mais c’est tout simplement ma petite nièce elle est mignonne hein ? J’parie que tu l’a remarqué p’tit coquin va ! Bon ! Ma petite Olga, je te demande de sortir de cette pièce je dois parler de quelque chose de personnel à Howard.

-Oh mon oncle ! Pourquoi ne pourrais-je pas rester ?

-Olga s’il te plaît. Monsieur Mac Kinsley ici présent ne m’écoutera pas à cent pour cent si tu restes dans cette pièce.

-Ah et pourquoi ?

-Il semble avoir succombé à ton charme naturel !

-Dans des circonstances comme celle-ci , je ne vous empêcherais

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