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Cours Histoire Antique début de l'empire

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Par   •  27 Mars 2019  •  Cours  •  19 971 Mots (80 Pages)  •  530 Vues

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Le monde romain au Ier siècle

Le premier siècle est considéré comme l’âge d’or de l’époque romaine, c’est la période où nous avons le plus de source. Avant qu’Auguste proclame l’empire, celui-ci en est déjà un. Auguste est un ambitieux qui réussit, il a trouvé la solution politique, ce que ses prédécesseurs n’avais pas réussi à faire. Auguste met en place un pouvoir personnel sans le dire, ce qui permet aux romains d’accepter cela. Il y a une hésitation sur le début de cette période, car une de nos sources principales Suétone géographe va écrire un livre « la vie des douze césars ». pour les anciens le basculement a lieu dès Jules César or à sa mort il y a quelque temps d’incertitude.

L’expérience du pouvoir personnel a existé sous la royauté avec deux temps, la royauté élective caractérisée par des d’origine latine ou sabine. Cependant il est suivi par une royauté étrusque et donc considéré comme étrangère. La république c’est construit contre le pouvoir personnel. La question est donc de comment le légitimer avec la monté des ambitieux. On a cependant avant même césar des ambitieux qui tente de changer le régime comme Sylla qui devient dictateur de 82 à 79 av JC. Or ce pouvoir a à chaque fois échouer et la république est rétablie. Les romains sont attachés à la république car elle représente le régime le plus équilibré par le principe du partage du pouvoir avec les magistrats, le sénat, et la représentation du peuple avec les commis. Ce régime qui repose sur un partage des pouvoir est la garantie de la Libertas, qui est la valeur que revendique les citoyens qui les distinguent des esclaves.

Cependant ce régime a montré ses limites et a échoué dans la gestion de la transformation du monde romain dans les deux derniers siècle de la république. L’essor de l’empire dans la zone méditerranéenne a fragilisé la république. C’est un régime oligarchique, qui n’est pas dans les mains d’un seul mais dans les mains d’un groupe, celui des aristocrates qui ont des représentant politique qui siège au sénat. Ses aristocrates sont caractérisés par une compétition entre eux. Cette compétition traditionnel prend des formes monstrueux au Ier siècle. Avec les guerres civiles où les compétition déchirent des groupes entiers de population. La première date de 80 av JC entre Marius et Sylla. Elle revient sur le devant de la scène dans les années 40 avec Pompée et César, ce qui entraine la multiplication des légions, des crimes, des violences légalisé notamment avec la forme particulière que donne Sylla avec les première proscriptions.

Globalement il y a un renouvèlement de l’aristocratie au 1er siècle av JC, au cours de ce siècle il y a une augmentation du nombre de sénateur, on passe de 300 à 600. César fait de même on passe à 900 voire plus de sénateurs. Les nouveaux aristocrates sont moins attachés aux formes institutionnel républicain et près a de nouvelles expériences politiques, les derniers qui revendique ses traditions comme Cicéron ou Caton d’Utique sont soit éliminés ou domestiqué. Ses résistants ont un dernier coup d’éclat avec le meurtre de César, et très rapidement ils sont isolés du peuple, jusqu’à fuir. Ses transformation politiques ont des racines profondes. Dès le IIe siècle av JC il y a des modification qui s’accélère au Ier. L’augmentation du nombre de citoyen, qui connait une croissance continue et au début du Ier, après 89 les italiens obtiennent la citoyenneté romaine, on passe de 250 000 à près d’un millions. les assemblées du peuple ne peuvent plus fonctionné comme avant. Beaucoup de nouveau citoyen n’ont pas les traditions, et ne sont pas à Rome. la corruption s’accroit fortement et se déverse dans toute l’Italie avec la création de clientèle. L’autre élément qui caractérise le recourt au pouvoir personnel c’est la montée des inégalités sociales, la conquête permet l’enrichissement des élites et on assiste à une augmentation et un appauvrissement de la plèbe urbaine les prolétaire, dut à la perte des terres de la plèbe rurale.

Ce qui devient un enjeu au cours du IIe siècle est le sort du peuple, ce qui devient l’enjeu principal de la vie politique. La crise gracquienne avec Tiberius Gracchus et Caius meurt assassinée, cette crise ouvre la porte aux violences politique. Elle met en avant une remise en question des institutions, les tribuns revendiquent leur actions par la souveraineté des tribuns et non des magistrats. Cette crise est importante car le peuple est l’enjeu, la principale conséquence est une division des élites qui vont se diviser en deux groupes selon leurs attitudes vis-à-vis du peuple. Une partie les populares parlent au nom du peuple et les défendent. A l’opposé ceux qui défendent la république, celle des meilleurs, les optimates qui pourraient être considéré comme des conservateurs. Plus qu’une défense du peuple, les populares l’instrumentalise. Cela ne les empêche pas de faire des reformes audacieuse que l’on retrouve dans la politique de césar avec les lois agraire, ce qui entraine une distribution de terre aux vétérans mais également une distribution frumentaire. Ainsi qu’une extension de la citoyenneté, ce qui choque l’aristocratie romaine mais également la plèbe.

La politique des spectacle, s’épanouie afin de divertir le peuple et d’obtenir son approbation, son soutien. Cette politique annonce ce qui sera le pain et le cirque. Il n’y a pas de révolution démocratique à Rome, les gouvernants donneront toujours des gages sociaux à l’aristocratie, il la changeront mais ne la lui priveront pas de ses privilèges. Cela débouche à une transformation des institutions de Rome.

Le système traditionnel n’arrive plus a gérer un système qui c’est étendu, le sénat n’a pas la capacité de gestion d’un empire immense sur le plan territorial. Autre élément qui explique le changement, sont les mutations culturels, une hellénisation de Rome, avec une Grèce des royaumes où les modèles sont avant tout monarchique de régime censitaire. Cela renforce le modèle du pouvoir personnel et introduit de nouveau mode de pensé. Avec un développement du luxe du confort et de nouvelle forme religieuse. Comme les cultes à mystère. Sur le plan intellectuel c’est la philosophie romaine qui est presque entièrement emprunté au grec comme l’épicurisme qui est une philosophie personnel. Ses éléments culturels participe à la critique des traditions romains ce développe le scepticisme. Cet état d’esprit est renforcé par la crise, la mort de césar précipite cela, elle permet d’éliminer les derniers conservateurs. Instauration d’un trium virat légal, et cet assassinat débouche sur le dernier cycle des guerres civiles entre Marc-Antoine et Octave. Octave va jouer un rôle important et jouer d’une habilité certaines, à la mort de césar il n’a aucune position institutionnel. Face à lui Marc-Antoine est le concile désigné. Octave va utiliser l’héritage que César lui a léguer par testament qui n’est divulgué qu’après sa mort et notamment une fortune considérable. Ce qui va permettre de retourner les légions d’Antoine.

De plus octave tire les leçons de l’échec de César, il ne commet pas les même erreurs, et fait attention à ne pas reproduire certaines actions de César, il ne fera pas entendre qu’il veut être roi. il bénéficie de la lassitude des romains face aux crises et aux guerres. Afin d’assurer son pouvoir il met en place un régime qui ne dit pas son nom, en principe il remet en place la république or c’est une monarchie qui est mis en place. Jamais les empereurs qui vont le suivre ne se feront appeler empereur ou roi, ils évitent également le nom de dictateur. Ils vont utilisé un nom commun princeps (premier), il est le premier des citoyens et il a donc une primauté. C’est à partir de cela que les historiens modernes forment les début du principat. L’idée de la nécessité d’un princeps est entière à l’arriver d’Octave, Cicéron a déjà parler d’un recours au princeps pour arrêter les crises. Pour lui seul un homme providentielle peut ramener l’ordre entre les ordre privilégiés. Cependant la conception du princeps de Cicéron est différente de celle d’octave. Pour lui il faut que ce soit une philosophe, un sage. Octave n’est pas un philosophe ni un grand militaire mais un politicien habile. Il met en place progressivement son régime, il ne lance pas d’un seul coup ses réformes. D’où la date d’hésitation du début de ce régime, est ce en 31 avec la bataille d’Actium où il n’a plus d’ennemi et il est le maitre de toute les légions. Ou bien en 27 où il reçoit le surnom d’Auguste mais en 27 il ne cumule pas encore tous les pouvoirs et ses retombés. Il faut attendre 19 pour qu’il instaure le monopole militaire, le prince est donc le seul a pouvoir prendre les auspices militaire même en cas de victoire de ses généraux.

Il y a d’autre étape qui montre qu’auguste instaure la figure royale sans le dire. Des formes traditionnels sont mis en avant alors que dans la pratique les choses ont changés, son règne est long il meurt en 14 ap JC, il y a plusieurs décennies de pouvoir personnel. Cette longévité lui permet de réformer progressivement, les institutions et la société romaine et donc d’enraciner le nouveau régime. Or il dot surmonté la mort d’Auguste, il n’est normalement pas transmissible puisqu’il représente la république. Il nous faut donc étudier les périodes ultérieur à auguste. Après une période que l’on appelle siècle d’Auguste, le régime doit faire face à des règnes successifs, ou des hommes qui n’ont pas l’habilité d’auguste comme les Julio Claudius de Tiber à Néron. Tiber a accompagné Auguste et proche de lui il est donc légitime, or c’est un personnage méfiant. Les règne suivant avec Caligula, Claude et de Néron bien qu’ils poursuivent le règne d’auguste ils montrent des dérives qualifier de tyrannique. On parle d’empire familiale. Cette période se termine en 68/69 par une crise qui suit la crise de Néron. En 69 4 empereurs se succèdent, tous revendiquent le pouvoir entant que chef militaire. Ce n’est pas à Rome mais dans les légions que l’on fait les empereurs.

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