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Est Ce Que Nous Pouvons Nous Connaitre Soi-Même

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l fait la démonstration que ce pouvoir de penser et de se penser est fondé sur une certitude inébranlable qui est le cogito. La connaissance repose concrètement sur trois sources : la première l’ouï-dire, la seconde l’expérience et la troisième, les théories scientifiques Le sujet ne peut pas penser qu’il n’est pas. Le cogito est le fondement de toute connaissance et il est le model de toute idée vrai, c’est une idée claire et distincte. Autrement dit, la conscience de soi en tant qu'être pensant est le socle sur lequel repose toute recherche de la vérité. Descartes en déduira un certain nombre de propositions ; la substance pensante qui demeure sous le changement et qui existe par soi, la pensée existe indépendamment du corps, et la pensée est transparente à elle-même.

L’introspection est un outil à la connaissance de soi. Cette introspection peut être entendue comme un moyen interne de se connaître soi-même. Or se connaître soi-même c'est être en contact avec soi-même. Mais surtout, se connaître, c'est être lucide envers soi-même. Malgré tout cela ne suffit pas à se connaitre soi-même mais seulement à savoir qui je suis. Pourtant, la conscience est aussi perception c'est-à-dire la faculté de percevoir par les sens et par l’esprit. Cela suscite donc des sensations, des émotions, des pensées, des souvenirs … Il suffirait donc que je m'observe moi-même pour pouvoir m'analyser et me comprendre.

La conscience rend possible la connaissance de soi. Se connaitre soi-même est d’ailleurs le principe de la sagesse. La pensée est la conscience. Je peux donc m’analyser et me comprendre seul. Mais l’introspection qui sert d’outil à la connaissance de soi ne suffit pas toujours car la conscience ne favorise pas une connaissance de soi objective.

L’introspection à en effet ses limites. Elle ne favorise pas une connaissance de soi parfaite. Lorsque j’interprète moi-même mes actes je peux parfois me tromper. Hume dans le Traité de la Nature Humaine (1739) s’oppose à Descartes sur l’activité de pensé il ne peut déduire une substance pensante. Hume à une certaine conception de la connaissance, de ce qu’on peut connaitre et ce dont on à l’expérience. Il est empiriste, il s’oppose donc aux idéalistes pour qui la connaissance repose sur les idées. Il critique l’idée d’intériorité, de substance du sujet car pour lui nous construisons notre identité mais nous n’en faisons pas l’expérience. L’identité est donc inobservable.

Cette absence d'objectivité lorsque je m'examine moi-même s'explique en partie par le fait que je suis à la fois acteur et spectateur de moi-même et dans cette situation l'amour-propre interfère. Sans m’en rendre compte je peux alors penser que je suis comme j’aimerais être et non comme je suis réellement. Je me mens alors à moi-même et je ne me connais plus vraiment. Si je pouvais me connaitre moi-même cela signifierait que je me possède de façon définitive ce qui n’est pas possible car on est en perpétuel changement.

L’introspection à ses limites car je ne peux pas m’identifier seul. Je crée en m’examinant, un faux-jugement qui interfère dans la connaissance de ce que je suis réellement. Comment pourrais-je prendre suffisamment de distance pour me considérer telle que je suis et non tel que j’aimerais paraitre ?

Freud a été plus loin encore dans ce travail de la conscience comme instrument de connaissance de soi grâce à son étude sur Elisabeth. Il a montré que la conscience été la partie émergé de la vie, de la conscience mentale, en dessous des représentations conscientes il existe donc des représentations inconscientes. Autrement dit la conscience est déterminée par l’inconscient. L’idée d’inconscient est une hypothèse ce qui veut dire que l’on ne peut pas observer directement l’inconscient, on ne peut qu’en déduire ses effets. Ses effets prennent sens et deviennent compréhensibles quand on formule l’hypothèse. (ex : maladies mentales, les rêves, lapsus, actes manqués …)

Freud en arrive à cette hypothèse quand il travail sur le problème de l’hystérie. Il formule l’hypothèse de l’inconscient pour répondre à ce problème. Le cas d’Elisabeth est que la jeune femme à un désir inavoué car il est contradictoire avec les normes sociales et morales. Ce désir est un conflit interne qui amène à ces symptômes. Il y a une contradiction avec l’image consciente que le sujet ce fait de lui, l’inconscient ensemble alors des représentations de ces désir et Elisabeth active un processus de refoulement. Freud utilise alors la méthode de la psychanalyse qui comprend la parole, la libre association. Autrement dit, nous sommes conscients de subir les déterminations de notre inconscient mais ce que nous percevons n’est qu’une partie de notre vie mentale. Cela ne suffit donc pas à délivrer une connaissance de soi.

La conscience qui est réformée par Freud puisqu’il découvre que nous avons également un inconscient met en avant une connaissance de soi partielle

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