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Fiche De Lecture : "Politiques De Vie Étudiante Des Universités" Guillaume Houzel, Florence Kunian.

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'engagement, le bénévolat étudiant, les politiques de vie étudiante, tout ce qui relève en général du « autour » des études, tout comme Florence Kunian. Notons que la découverte de cet ouvrage révèle l'OVE, institution dont les ouvrages édités seront à n'en pas douter un appui important pour le mémoire. Voici la définition trouvée sur le site même de l'OVE : « L'Observatoire national de la vie étudiante (OVE) est un organisme de recherche qui réalise des études sur les conditions de vie et le comportement des étudiants. Il organise régulièrement une grande enquête nationale, qui porte sur tous les aspects de la vie étudiante. »

[1] http://www.ove-national.education.fr/

Résumé

Une acceptation large de la définition de la vie étudiante a été privilégiée : un ensemble entourant les études, du premier contact que va avoir un futur étudiant avec l’établissement qu’il va rejoindre jusqu’à sa sortie de l’université. Jusqu’aux années 90, l’Université française est peu impliqué dans la conduite des politiques de la vie étudiante. Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire est le lieu d’élaboration de la politique pédagogique et des politiques de vie étudiante. La mise en œuvre des actions définies en commission ou par les conseils est morcelée entre les services communs ou centraux concernés (SCUIO, service culturel, service social…). La coordination est insuffisante. Les Centre Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) et leur structure nationale (CNOUS) sont, historiquement et institutionnellement, des partenaires évidents de l’Université sur ce champ. Les régions financent des bourses d’études pour les bacheliers et des bourses de mobilités. Les départements encore investissent parfois dans l’immobilier universitaire. L’attitude des villes et agglomérations oscillent entre indifférence et enthousiasme. Quant aux liens entre rectorats et enseignement supérieur ceux-ci se nouent principalement autour des questions d'orientation des futurs bacheliers.

L'amélioration de l'accueil des étudiants fait des trois axes prioritaires de la politique de vie étudiante dans le cadre du contrat quadriennal. Tous les services convergent sur l'amélioration de l'accueil, il n'y a pas de moyens financiers spécifiques pour l'accueil, chaque service utilise son personnel présent et sa ligne budgétaire globale pour financer les actions d'accueil. Les universités tachent d'anticiper l'arrivée des futurs étudiants en invitant les lycéens de terminale avec les journées portes ouvertes. Différente des journées portes ouvertes qui s'adresse aux lycéens, les journées de prérentrée intéressent les nouveaux étudiants qui se voient proposer des réponses à la première question pratique. Malgré tout, la participation des étudiants reste facultative. De plus lors de ces journées il se pose le problème de l'efficacité de la transmission d'informations. Outre l’accueil, il nous faut étudier l’orientation. Les politiques d'orientation oscillent toujours entre séduction et sélection. Ce qui manque, c'est un conseil personnalisé sur les perspectives de réussite scolaire dans le supérieur et les débouchés sur le marché du travail. L'accompagnement pédagogique est un moyen de soutenir au quotidien les étudiants dans leur parcours, de consolider leur orientation à l'université, d'augmenter leurs chances de réussite puis d'insertion professionnelle. Les universités estiment ne pas pouvoir résoudre toutes les situations d'étudiants « sans projet, ou dont les projets ne peuvent aboutir ». La question de l'insertion professionnelle déborde largement du cadre universitaire. Une des réponses à cette préoccupation serait la professionnalisation des formations et les liens développés avec les employeurs. Malgré cela, les liens sont souvent informels avec les employeurs et leur association couvre un champ et un potentiel large, mais qui reste faiblement exploité. Rejoignant la question de l’insertion professionnelle, par la valorisation du stage à l’étranger, et l’accueil des étrangers, il faut aborder la problématique de la mobilité. Les universités déclarent unanimement souhaiter faire progresser la mobilité à l'étranger de leur étudiant, pour des stages et des études. Pourquoi les étudiants français puissent partir, il faut accueillir dans de bonnes conditions les étudiants étrangers dans un premier temps. Les universités disent ainsi vouloir doubler leur taux d'étudiants en mobilité. Les services de relations internationales gérant direct à différentes bourses, notamment régional, relaie l'information sur d'autres et aident les étudiants à préparer leur mobilité. L'information sur la mobilité existe et est relativement accessible, mais l'incitation au départ demeure relativement faible.

Il nous faut maintenant nous pencher sur les politiques sociales des universités. Les universités ont, jusque récemment disposées d'un outil pour conduire une politique d'action sociale : le FSDIE, qui n'est plus consacré uniquement aux projets étudiants mais est aussi une allocation unique d'aide d'urgence, géré par les CROUS. D'innombrables alertes médiatiques soulignent un phénomène : certains étudiants connaissent un dénuement profond et durable. Les demandes des étudiants dessinent en creux leurs besoins vitaux : se loger, se nourrir, pouvoir se rendre à l'université, avant les moyens d'y étudier jusqu'au diplôme, être soutenu, avoir un accès aux soins. Une majorité d'établissements répondant ne signale aucun dispositif particulier pour repérer les étudiants en difficulté. Des moyens financiers et humains sont demandés, pour répondre aux besoins croissants des étudiants, mais aussi pour aller au-delà d'une gestion était urgence. Quant aux problèmes de santé, il n'y a pas de pathologies spécifiques aux étudiants. Les problèmes les plus courants sont ceux de tous les jeunes : l'anorexie mentale, les dépressions, le stress, les difficultés rencontrées dans la vie affective et sociale, les traumatologies du sport pour les garçons et les problèmes liés à l'entrée dans la vie sexuelle pour les jeunes filles. Notons que la sociabilité estudiantine stimulait certaines conduites à risques. Les universités font référence à la visite médicale obligatoire pour les étudiants en première année. D'autres citent des actions de prévention comme priorité. Les services de médecine préventive universitaire tentent de mener à bien leur mission, malgré des moyens dramatiquement faibles. De plus est évoqué l'accueil des étudiants handicapés et leur accompagnement. La prise en charge des étudiants handicapés revient parfois aux assistantes sociales, qui s’assurent de la mise en place des aménagements pédagogiques prévus dans les textes. Aujourd'hui, la prise en compte des étudiants handicapés est prévue dans quasiment toutes les universités. Reste à rendre plus banals les aménagements pour les étudiants handicapés.

Près de 40 % des étudiants participent à des associations. La thématique des projets étudiants la plus représentée est celle de la culture, suivi de l'humanitaire, puis du sport. Les associations à projets menés par des étudiants connaissent un vif succès parce que les étudiants trouvent une réponse à l'envie d'agir dans des structures à taille humaine dont ils peuvent mesurer directement l'impact. La vie associative permet de socialiser les étudiants en les intégrant au sein d'un groupe rassemblés autour d'intérêts et de projet collectif. L'association est aussi un autre lieu d'acquisition de compétences. Enfin elles sont aussi des acteurs du développement local. Quels sont les moyens consacrés à la vie associative étudiante ? Il faut citer le soutien de l'État aux universités à travers le contrat quadriennal. Citons ensuite le FSDIE. Dès lors que les universités acte le caractère formateur des engagements étudiants, et souhaite pour toutes les autres raisons évoquées leur développement, elles sont tentées de les ramener dans le champ de la formation, dans le cadre de la validation pédagogique des engagements étudiants. À côté de ces associations sont présents des politiques culturelles dans les universités. Il s'agit alors d'élargir les horizons des étudiants, via une offre culturelle et artistique adaptée. L'université se pose aussi par sa politique culturelle en acteur de la vie locale et régionale. Les universités informent davantage qu'elles n'incitent les étudiants, et soutiennent davantage qu'elle ne suscite le projet culturel. À côté de cela, coincé entre les études académiques et des services culturels intéressés par les arts, le développement culturel scientifique et peu promu par les universités. Les budgets et moyens, trop faible, parfois en baisse, sont évidemment les préoccupations majeures des responsables des services culturels. En matière d'équipement, la saturation des locaux, l'absence de mobilier, de lieux de vie sont décriés. Enfin le consumérisme, le conformisme, le manque de curiosité des étudiants désespère parfois les services. Il faut encore citer la vie sportive à l'université. Beaucoup d'étudiants sont concernés par les pratiques sportives mais celles hors de l'université sont nettement privilégiées. Malgré ses

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