H&M Et l'Analyse Du Secteur Du Prêt à Porter

arge et donc important et donc générateur d’un chiffre d’affaires potentiel extrêmement conséquent.

* Les entreprises du secteur sollicitent depuis plusieurs années les pays où la main d’œuvre est la moins chère tels que la Chine, le Bangladesh. A l’heure actuelle, on peut assister à une crise sociale dans ces pays où les salariés en ont marre d’être exploités et veulent bénéficier d’une amélioration des conditions de travail. Cela représente une menace dans le sens où si ces revendications aboutissent, les entreprises seront contraintes d’assister à la flambée des coûts salariaux. ( Document à évoquer : http://www.slate.fr/lien/49811/chine-salaire-minimum-inflation)

* La trop forte dépendance envers les fournisseurs asiatiques peuvent à tout moment se retourner contre le secteur, ceux-ci préférant échanger entre eux qu’avec les étrangers.

Economique :

* Période de crise avec pour conséquence une hausse du chômage et une baisse du pouvoir d’achat des ménages. Menace dans le sens où l’entreprise verra le panier moyen du consommateur baisser.

* L’émergence de nouveaux marchés tels que le Moyen-Orient, les pays de l’est et de l’Europe centrale ainsi que le BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) sont d’après des études de marchés les pays qui connaîtront la plus grande croissance dans les années à venir.

* Au fil des années, nous pouvons constater une baisse des prix de l’habillement. Cela constitue une menace mais également une opportunité puisque les entreprises qui adoptent le low-cost verront leurs parts de marché s’accroître.

* Pénurie des matières premières qui entraîne une hausse des cours et donc une hausse des coûts. Les entreprises du secteur sont donc soit obligées de répercuter sur les consommateurs soit de rogner sur leurs marges. Selon l’association française cotonnière (FFILC) les cours du coton ont été multipliés par plus de deux depuis 2009. L’envolée des matières premiers impactes considérablement les marges des industriels, d’après l’UIT une répercussion sur les prix de vente semble inévitable. Les autres matières textiles naturelles subissent également des hausses importantes : + 38 % en un an pour la laine, prix multiplié par deux pour la soie, entre + 30 % et + 35 % pour les fibres synthétiques.

Technologie :

* Le développement et l’accès à la technologie permet au secteur du prêt-à-porter de développer sa notoriété et d’acquérir de nouvelles parts de marché par le biais d’internet et donc voir leur chiffre d’affaires augmenter.

Législatif :

* L’économie mondiale est tournée vers le libéralisme. Les pays favorise donc le libre-échange ce qui permet au secteur de faire transiter plus facilement les marchandises, les matières premières d’un pays à l’autre sans ou en limitant les droits de douanes.

Ecologique :

* Selon les domaines d’activités, le secteur est soumis à des normes et à des réglementations en rapport avec l’écologie et la perspective du développement durable : REACH, Ecolabel Européen mais également le marquage CE.

* Sous la pression des consommateurs plus attentifs à l’environnement suite à une prise de conscience écologique mais également d’une réglementation de plus en plus stricte. La filière textile est désormais engagée dans le développement durable, qui intègre à la fois la préservation de l’environnement et l’équité dans les échanges économiques. Le textile n’est toutefois pas un modèle en terme de respect de l’environnement en sachant que le coton, avec moins de 3% des terres cultivées, consomme 25 % des insecticides utilisés dans le monde. Les entreprises du secteur soucieuses de réduire leurs effets sur la planète en terme d’émissions à effet de serre ou d’impact écologique, intègrent de plus en plus ces préoccupations en essayant de se concentrer d’avantage sur les économies d’énergie, le développement de nouveaux matériaux qui soient : innovants, biodégradables ou recyclables. Le tout en essayant de trouver des alternatives aux additifs chimiques, en améliorant la traçabilité des différentes étapes de fabrication.

Certaines entreprises mettent en avant cette volonté d’intégrer les préoccupations écologiques et sociales en adhérent à un label qui sera apposé sur leurs produits. L’entreprise devra donc suivre un cahier des charges précis pour pouvoir bénéficier de ces labels.

En guise d’exemple voici trois des labels/mentions les plus connus dans le milieu du textile :

* EcoLabel, qui est une mention attribuée par une organisation privée certifiante, afin d'établir qu'un produit ou un acteur a un impact réduit sur l'environnement.

* Oeko-Tex, qui garantit des textiles sans éléments chimiques dangereux pour la santé :

* Naturtextil, certifiant la culture et l’élevage biologiques, des conditions de travail équitables, et un respect de l’environnement et de l’homme à tous les maillons de la chaîne de fabrication.

2) FCS du secteur du prêt à porter

Les facteurs clé de succès (ou FCS) sont les éléments stratégiques qu’une organisation doit maîtriser afin d’assurer sa pérennité et surpasser ses concurrents, c’est un élément essentiel à prendre en compte pour s'attaquer à un marché. Les facteurs clés de succès sont imposés par l’environnement.

Chaque entreprise fait face à plusieurs FCS qu'il est nécessaire de maîtriser au risque de ne pas être compétitif. En revanche, leur maîtrise ne garantit pas le succès, qui dépend de l'acquisition d'un ou de plusieurs avantages concurrentiels. Ces avantages sont tout ce qui permet à une organisation de surpasser la concurrence. Il est en cela différent du facteur clé de succès qui est commun à toutes les entreprises présentes sur le marché.

Les principaux facteurs de succès dans le secteur du textile/ prêt à porter sont :

* La notoriété de la marque

Communication autour de la marque (utilisation de l’image de stars telles que David Beckham, Madonna, Karl Lagarfeld)

Les clients sont attachés à la marque et à l’image qu’elle dégage

* le renouvellement de la gamme

Pour attirer de plus en plus de clients

Créer le besoin chez les clients

Etre à la pointe de la mode, suivre les dernières tendances

Le secteur du prêt à porter est un secteur très dynamique

* La maitrise des coûts de production pour un prix de vente cohérent avec la qualité des produits. Il faut que les entreprises sachent à tout moment combien leur coûte le produit afin d’appliquer au plus juste une marge qui lui permettra de dégager suffisamment de bénéfice, cependant en faisant attention à l’impact de ce prix sur le client.

* Le développement d’un réseau de distribution derrière lequel doit se cacher une logistique sans faille afin de ne jamais être en rupture de stock et toujours faire face aux demandes peu importe le volume.

* L’intégration de la notion de Responsabilité Sociale de l’Entreprise, qui est un concept à travers lequel l’entreprise intègrent différentes préoccupations telles que les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans les interactions avec les différentes parties prenantes avec lesquelles elle est en contact au quotidien.

L’exemple de H&M : Dans ce souci de communiquer une image d’entreprise socialement responsable, H&M par exemple, impose un code de conduite très stricte à ses fournisseurs au niveau des conditions sociales de leurs salariés.
D’ailleurs la firme communique beaucoup au sujet de ce code de conduite sur le site Internet de la marque et les différents communiqués.

Extrait de ce code de conduite :

ARTICLE 7. ENVIRONNEMENT |

Sur le plan mondial, le respect de l’environnement occupe une place de plus en plus importante et H&M attend de ses fournisseurs qu’ils prennent des mesures allant dans ce sens. Nos fournisseurs doivent respecter l’ensemble des lois et règlements concernant l’environnement dans le pays où ils exercent leur activité. En accord avec les restrictions de H&M en ce qui concerne l’usage de produits chimiques, l’usage des solvants ou autres substances chimiques dangereuses est formellement interdit dans la fabrication de nos vêtements. Tous les fournisseurs sont tenus de signer le « H&M Restriction Commitment », certifiant qu’aucune substance chimique prohibée ne sera utilisée dans le processus de fabrication. |

ARTICLE 2. TRAVAIL DES ENFANTS |

2.1. Notre politique
Nous nous référons à la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant, Article 32.1. Nous reconnaissons le droit de chaque enfant d'être protégé

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