La violence dans les régimes autoritaires et dictatoriaux

La nuit du 9 au 10 novembre 1938 correspondant à la nuit de cristal, trouve son origine lors de l'agression du 7 novembre, d'un conseiller de l'ambassade d'Allemagne à Paris, Ernst vom Rath, par un jeune juif polonais. Le ministre de la propagande, Joseph Goebbels, dénonce un complot juif contre l'Allemagne. Il décide de mobiliser d'anciens membres des sections d'assaut nazies, afin d'exercer de violentes représailles contre les Juifs et de faire en sorte qu'elles passent pour des manifestations spontanées. Les agresseurs brûlent les synagogues, les entreprises et commerces juifs sont saccagés et pillés. Au cours de ce pogrom environ 30 000 Juifs sont arrêtés et envoyés dans les camps de concentration. La nuit de cristal symbolise une violence sans précendent contre les Juifs, et cela concrétise l’objectif du régime nazi qui tend à obtenir un sol allemand sans Juifs.

Comment s’installe et s’impose la violence politique dans les régimes autoritaires et totalitaires ?

Le coup d’Etat, un moyen de prendre le pouvoir dans les régimes autoritaires et totalitaires

Les formes d’accès au pouvoir peuvent se faire par la force, de ce fait on retrouve notamment le coup d’Etat et la révolution. Ces deux manières ont pour but de renverser le pouvoir et de se l'approprier or le coup d'Etat est réalisé par une minorité contrairement à la révolution qui dispose d’un caractère populaire et massif.

Ainsi, la Marche sur Rome le 28 octobre 1922 rassemble les caractéristiques du coup d’Etat. En effet le fascisme italien s’impose dans la société en tant que briseur de grève au service des milieux d’affaires. En se plaçant comme défenseur de l’ordre social, Mussolini reçoit d'abord le soutien du patronat, des banques et de chefs militaires comme le général Diaz et l'amiral Thaon di Revel. De ce fait, Mussolini bénéficie du soutien d'une partie de la classe politique et de la société représentant un élément essentiel pour aboutir à un coup d’Etat. Le 27 octobre 1922, Mussolini organise la Marche sur Rome, accompagné de ses milices armées fascistes, les “chemises Noires” (Squadristi). En s’appuyant sur des forces armées, la Marche sur Rome représente un coup d’Etat car le 29 octobre 1922 roi Victor-Emmanuel III préfère éviter la confrontation et nomme Mussolini président du Conseil et lui permet de devenir le chef du gouvernement. Cependant pour Mussolini, la Marche sur Rome représente plutôt un moyen de pression sur l’autorité encore présente afin que l’Etat lui cède la place, dans la légalité. En somme le coup d’Etat de Mussolini permet son ascension au pouvoir et la mise en place d’un régime totalitaire.

Dans cette même perspective, on retrouve le

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