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!!!:Le Monde Des Scorpions: !!! :The World Of Scorpions: !!! :El Mundo De Los Escorpiones:!!!

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technique narrative. Il est à noter que les récits entièrement en focalisation externe sont rares. Le narrateur limite l'information à ce que pourrait voir un témoin extérieur, comme une caméra; il ne fournit au lecteur aucune information sur les pensées ou les sentiments. Le lecteur ne sait donc pas grand chose sur le personnage. Le narrateur rapporte les événements, les lieux, les personnages vu de l'extérieur. Il n'a aucune connaissance des pensées et des personnages. Cela donne un récit objectif proche du documentaire. Le narrateur n'est pas celui qui vit l'histoire, ce n'est pas un des personnages. Il ne raconte donc que ce qu'il voit, de façon objective, sans porter de jugement. Il ne sait pas ce que pensent réellement les personnages, ni ce qu'ils cachent. Il ne peut raconter que ce qu'il voit. Le lecteur se retrouve dans la position d'un spectateur, qui voit une scène se dérouler sous ses yeux.

Le héros agit devant nous sans que nous ne connaissions jamais ses pensées ou ses sentiments (pour cette raison, le récit est mené à la troisième personne). Le début d'un roman utilisant le point de vue externe suscite l’intérêt du lecteur du fait qu’il y a un mystère : le personnage est un inconnu à l’identité problématique, mystérieuse.

II- La focalisation externe:

Certains récits placent le narrateur en position de témoin extérieur à l'action et aux personnages. Le lecteur ne dispose que d'un foyer de perception restreint, limité aux dialogues et aux gestes des personnages.

Ce point de vue donne une impression d'impartialité et d'objectivité car la réalité décrite se limite à son apparence extérieure. Ce choix narratif est déterminant dans les premières pages d'un roman, l'incipit.

Dans le point de vue externe, l’auteur se place en observateur extérieur pour faire sa description. Il se contente de rapporter ce qu’il voit, ce qu’il entend, comme si la scène était tournée par une caméra. Cette façon de procéder laisse alors une plus grande part à l’imagination du lecteur.

Le point de vue externe :

On va commence par le point de vue externe, on le reconnaît assez facilement car on ne sais du personnage que ce que l'on en voit.

Un exemple :

Rien de mieux qu'un bon exemple, pour bien comprendre [pic].

Sara était en train de marcher sans aucun but. Elle allait d'un magasin à l'autre mais en ressortait les mains vides. Elle se rendit enfin, une demi-heure plus tard, dans un snack pour y manger. Une fois fini, une voiture arriva à sa hauteur, elle se baissa à hauteur de la vitre et, après avoir discuté avec le chauffeur, elle décida de rentrer.

Comme vous avez pu le constater, on n'a pas de renseignements sur ce que pense Sara. On ne peut qu'émettre des suppositions basées sur des actions visibles. C'est un peu comme si on regardait un film, on sait juste ce que le personnage fait (ses gestes) mais pas ce qu'il pense ou ressent !

L’auteur se place en observateur extérieur pour raconter l’histoire. Il rapporte ce qu’il voit, ce qu’il entend, il décrit l’action telle qu’elle se passe, comme si elle était filmée par une caméra. Le récit est alors plus objectif et laisse plus de place à l’imagination du lecteur.

Ex :« Comme il faisait une chaleur de trente-trois degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. Plus bas le canal Saint-Martin, fermé par les deux écluses étalait en ligne droite son eau couleur d’encre. Il y avait au milieu, un bateau plein de bois, et sur la berge deux rangs de barriques. Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet)

Ici, Flaubert décrit le boulevard Bourdon tel qu’il le voit, comme s’il décrivait une image.

L’histoire paraît être racontée de manière neutre par un narrateur qui peut n’être qu’un témoin extérieur de la scène rapportée: il n’en saisit que ce qui est perceptible de façon auditive et visuelle, tel l’objectif d’une caméra. Le narrateur n’a pas d’informations sur ce qui s’est passé avant, il semble découvrir les évènements au moment même où ils se déroulent. Il ne peut donc raconter que ce qu'il voit sans être capable de formuler autre chose que des suppositions sur le caractère des personnages, leur histoire passée... Cette semi ignorance transparaît dans les descriptions qui sont sommaires et superficielles

Le savoir du narrateur est donc inférieur à celui du personnage.

·3e personne : il/elle, se, le/la, son/sa/ ses…

·Vocabulaire objectif. Le vocabulaire cognitif est rare mais celui des sensations est assez développé .

2) Le point de vue interne

Les événements sont perçus à travers le regard, la sensibilité et le jugement d’un personnage derrière lequel le narrateur s’efface. Le lecteur entre alors dans la peau de ce personnage et vit les événements comme lui. L’histoire est racontée à travers le regard d’un personnage. Le lecteur sait tout ce qu’il fait, dit et pense.

Deux possibilités :

- Le narrateur et le personnage ne font qu’un : le récit est à la première personne.

- Le narrateur n’est pas un personnage de l’histoire mais, dans le cas des descriptions par exemple, l’objet de la description est perçu par un des personnages. Le narrateur s’efface derrière le regard d’un personnage. Le récit est à la troisième personne. Le narrateur perçoit la scène à travers un personnage. Ce qu’il connaît de l’histoire se limite à ce que celui-ci voit, entend ou sent. Il est au courant du passé, du présent du personnage, il entre parfois dans sa conscience. Il s'utilise de telle façon que le lecteur voie ce que voit le personnage. C'est un peu comme si nous étions le personnage, comme dans certains jeux vidéo (voir l'image ci-contre).

Ce procédé est également fréquemment utilisé au cinéma. On parle alors de caméra subjective. Le spectateur s'identifie ainsi au personnage en se mettant à sa place. On en a quelques exemples dans l'extrait du film Troie lors du duel entre Pâris et Ménélas (Grosso modo, les deux premières minutes de l'extrait, à voir sur Dailymotion ).

Dans un texte où le point de vue interne est utilisé, nous sommes amenés à éprouver les sentiments et les pensées du personnage. Le personnage focal n’est jamais décrit ni même désigné de l’extérieur et ses pensées ou ses perceptions ne sont jamais analysées par le narrateur. Si le récit ou un passage est mené à la troisième personne, on peut le réécrire à la première personne, comme si nous étions le personnage (à condition qu’il n’y ait aucune incohérence : on ne peut, en effet, transcrire « Il semblait avoir peur » par « Je semblais avoir peur »).

Le narrateur ne dit que ce que sait le personnage. La narration se fait à travers les perceptions d’un personnage prenant part à l’histoire du roman. On a donc la connaissance de ses sentiments, de ses émotions…Il s'utilise de telle façon que le lecteur voie ce que voit le personnage. C'est un peu comme si nous étions le personnage, comme dans certains jeux vidéo.

Dans un texte où le point de vue interne est utilisé, nous sommes amenés à connaître les sentiments et les pensées du personnage. Le personnage focal n’est jamais décrit ni même désigné de l’extérieur et ses pensées ou ses perceptions ne sont jamais analysées par le narrateur. Si le récit ou un passage est mené à la troisième personne, on peut le réécrire à la première personne, comme si nous étions le personnage.

I- La focalisation interne:

[pic] Dans un récit à la première personne: le narrateur a une perception qui ne va pas au-delà de lui-même. Le foyer de perception, faveur auquel le lecteur prend connaissance de l'histoire, est réduit. La vision est limitée et subjective. On parle alors de focalisation interne.

[pic] Dans un récit à la troisième personne: ce type de focalisation est utilisé ponctuellement: le narrateur peut faire percevoir la scène à travers le regard ou les pensées d'un personnage.

Le récit est rapporté à travers un personnage, soit il est narrateur personnage (il utilise la 1ère personne), soit il est un simple personnage (récit à la 3ème personne). Le lexique de la perception, des 5 sens, les verbes de pensée, de sentiments montrent qu'il s'agit d'un point de vue interne. Le lecteur a l'impression de suivre une scène "à côté" du personnage ( sorte de caméra posée sur l'épaule du personnage) ou à l'intérieur. Ce point de vue favorise la complicité, l'identification du lecteur au personnage. Récit à la 3ème personne, le narrateur est un simple témoin qui rapporte les faits et les paroles des personnages. Il porte un regard neutre sur l'histoire qui se déroule devant lui, ne se consente aucun commentaire.

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