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Marché Des Cosmétiques

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( Produits de soins capillaires ( Teintes capillaires et décolorants ( Produits pour l’ondulation, le défrisage et la fixation ( Produits de mise en plis ( Produits de coiffage Maquillage ( Fonds de teint, liquides, pâtes, poudres ( Poudre pour maquillage ( Produits de maquillage du visage te des yeux ( Produits destinés à être appliqués sur les lèvres ( Produits pour le maquillage des yeux Les lingettes sont utilisées dans de nombreuses catégories citées ci-dessus. Notamment dans les parties « produits de soin », on retrouve les lingettes démaquillantes ou auto-bronzantes. Aussi, le segment des « produits de toilette » comporte différents produits sous forme de lingettes comme les déodorants, les produits pour le rasage ainsi que les produits pour soins intimes externes. Nous reviendrons sur l’aspect législatif de l’industrie de la cosmétique dans l’analyse de son environnement politique. ( La segmentation par type de clientèle ( La segmentation de l’offre s’affine pour répondre aux exigences des clients. Elle comporte les catégories suivantes : ( L’âge pour les offres spécifiques proposées aux seniors, aux adolescents et aux enfants. ( Le type de peau : peaux sèches, mixtes, grasses, sensibles, acnéiques… Les produits ethniques sont apparus depuis peu sur le marché français : produits pour les peaux africaines ou asiatiques notamment. B. Les ventes de produits cosmétiques 1. Les chiffres d’affaires et les parts de marché Le marché a connu une croissance de 6,2 % en 2001 et les principaux segments y sont tous en nette croissance. Le segment des soins est en forte hausse (+7.2%) au sein duquel les soins visage affiche une croissance de 3.6% (+13.1% pour les anti-âge mais –10.4% pour les soins quotidiens) Quant au maquillage avec une croissance de 9%, il dépasse la barre des 200 millions d’euros. En tête, le visage réalise une progression de 9.5%. Il est suivi par les lèvres (+15.3%), et les yeux (+3.9%). 3. Analyse du secteur Elle se déroulera en deux étapes avec dans un premier temps l’analyse du macro environnement et dans un deuxième temps celle du microenvironnement. A. Le macro-environnement (analyse PEST)

L’analyse du macro-environnement permet de voir dans quel contexte, à la fois politique, économique, social et technologique, évolue le secteur des cosmétiques et plus particulièrement celui de notre produit. 1. L’environnement politique ( La législation et la réglementation des produits cosmétiques en France suivent les directives établies par la Communauté Européenne. La directive essentielle dans le domaine nous intéressant est la directive 76/768/CE qui englobe la 93/35/CE. ( Ces directives sont régulièrement modifiées, les deux premiers chiffres de leur référence indiquant l’année de leur création. ( La directive 76/768/CE concerne le rapprochement des législations des Etats membres relatives aux produits cosmétiques. ( L’élément primordial qu’elle comporte est la série d’annexes présentant les listes des substances interdites ou autorisées dans certaines quantités, notamment pour les colorants et les filtres UV dans la composition d’un produit cosmétique. ( La directive 93/35/CE du 14 juin 1993 a apporté plusieurs modifications à la directive dont elle est issue : ( Elle donne la définition d’un produit cosmétique ( Elle précise qu’un produit cosmétique ne doit pas nuire à la santé si il est utilisé dans les conditions normales. ( Elle expose les obligations du fabricant et du responsable de mise sur le marché quant à l’étiquetage et l’emballage de ses produits. On notera évidemment la proposition de directive du Parlement européen faite le 5 avril 2000 visant à l’interdiction définitive et permanente de la réalisation d’expérimentations sur des animaux pour les produits cosmétiques au sein de la Communauté Européenne. En France, les autorités en terme de législation des produits cosmétiques sont : • l’AFSSAPS (Agence Française Sanitaire des Produits de Santé), créée en 1998 qui dispose des compétences de police sanitaire applicables à tous les produits de santé destinés à l’homme. Elle est responsable des produits cosmétiques et de l’ensemble de la chaîne de production, fabrication et distribution. L’AFSSAPS prend les décisions au nom de l’Etat sur deux principes essentiels : la contradiction et la transparence. L’AFSSAPS jouit de pouvoirs de suspension, d’interdiction de tout produit et de toute activité. On peut citer les passages importants de la réglementation qui se rapporte à cette autorité : ( « L’ouverture et l’exploitation de tout établissement de fabrication, de conditionnement ou d’importation, même à titre accessoire, de produits cosmétiques (…) sont subordonnées à une déclaration auprès de l’AFSSAPS » ( « la fabrication des produits cosmétiques doit être réalisée en conformité avec les bonnes pratiques de fabrication dont les principes sont définis par arrêté des ministres chargés de la santé, de la santé, de la consommation, de l’industrie et de l’artisanat, pris sur proposition de l’AFSSAPS». • La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) aura pour rôle dans l’industrie de la cosmétique de contrôler le respect des listes annexes à la directive 76/768/CE de restriction ou d ‘exclusion de certaines matières premières dans les produits. 2. L’environnement économique ( Même si certains marchés semblent se comporter comme des marchés matures (Japon, Allemagne) ou si certains segments, tel que le soin du visage, semblent proches de la saturation, la croissance mondiale reste dynamique.

( En effet, des facteurs liés à la demande dynamisent le marché des cosmétiques. La mondialisation des comportements, par le biais des échanges, de la communication, des images et des valeurs communes dans les pays développés, nourrit le soutien de la consommation. En France, selon la Fédération française de la parfumerie et des cosmétiques, chaque habitant dépense, en moyenne, 171 euros par an en parfum ou produits de beauté divers, ce qui lui semble être « un record du monde ». ( De nombreux pays d’Europe rattrapent leur retard de consommation sur de nombreuses catégories (soins du visage et du corps) par rapport à la moyenne France – Allemagne - Angleterre : Espagne, Portugal, Italie, Irlande, Hongrie, Pologne, Grèce par exemple. De même en Amériques du Sud, le Brésil, l’Argentine et le Chili récupèrent pour se rapprocher de l’Espagne ou du Mexique. ( D’autre part, il existe des grands « réservoirs de croissance » comme la Russie et l’Europe de l’Est (incluant la Turquie), la Chine et l’Inde. Même s’ils présentent des évolutions chaotiques et des risques pays, le minimum de soins auxquels ils aspirent est en très forte progression. ( Dans ces zones émergentes, la progression du pouvoir d'achat et l'amélioration du niveau de vie fait apparaître une nouvelle clientèle dont le potentiel pourrait atteindre, sur les dix prochaines années, des niveaux vertigineux. ( Enfin, toutes zones confondues, ce mouvement est accéléré par des modes de distribution qui favorisent l'accès à la consommation des produits de beauté. 3. L’environnement social De nombreux phénomènes sociologiques tendent à favoriser la demande de cosmétiques : ( Etre et paraître ( L’allongement de la durée de vie ainsi que l’importance accordée au paraître par la société actuelle, amènent depuis plusieurs années les femmes et plus récemment les hommes à vouloir conserver aussi longtemps que possible une apparence physique relativement jeune et attrayante. Cela va leur être possible grâce aux produits de soins et au maquillage dont le but sera, pour les premiers, de maintenir le capital jeunesse de ses consommateurs et, pour le second, de parfaire les traits du visage en en atténuant les défauts. ( Recherche de bien-être et hédonisme ( Pour mieux appréhender l'univers de la beauté, un sondage téléphonique a été réalisé en 2002 par l'Institut d'Etudes Louis Harris, auprès d'un échantillon de 1012 personnes représentatives de la population française. Constat : 93 % des consommateurs attendent d'un produit de beauté qu'il tienne des promesses d'efficacité, d'un produit de soin et d'hygiène qu'il procure plaisir et bien-être. ( Ressentir du plaisir dans l'utilisation de ses produits d'hygiène et de beauté, est devenu primordial aujourd'hui. Les caractéristiques organoleptiques jouent également un rôle déterminant dans le choix final du produit. En effet, parmi tous les critères de sélection pris en compte dans l'acte d'achat, le parfum est le critère n°1 avec 85 % de réponses positives, devant le prix, la texture puis la marque. ( De plus, on assiste à un regain d’hédonisme à savoir, faire du plaisir le but de sa vie. Or, soigner son allure en prenant soin de soi est un plaisir personnel que plus en plus de personnes s’octroient quotidiennement. Le bien être psychologique étant étroitement lié au bien être physique, l’esthétisme est aujourd’hui, comme peut l’être la nourriture, essentiel à l’équilibre de chacun. ( Emancipation de la préadolescence ( Depuis quelques années maintenant, on a vu apparaître de plus en plus de préadolescentes désireuses de s’habiller et de se maquiller comme leurs aînées. Ces "lolitas", âgées entre 11 et 15 ans, sont une nouvelle clientèle à laquelle le marché se doit de s’intéresser. Leur principale motivation étant de paraître plus féminin, leur attention se portera d’avantage sur le maquillage que sur

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