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PENSER L’EUROPE AU XXe SIECLE (Histoire de l’Europe contemporaine)

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Par   •  14 Octobre 2018  •  Cours  •  2 280 Mots (10 Pages)  •  590 Vues

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PENSER L’EUROPE AU XXe SIECLE (Histoire de l’Europe contemporaine) - 27/09/2018

Introduction : L’idée d’Europe avant 1945

Histoire de la construction européenne : penser l’Europe ? faire le lien entre l’idée européenne et la réalisation concrète. Associer au mieux la réalisation et la fabrication intellectuelle. L’Europe se défini progressivement, des frontières maritimes et terrestres qui se définissent au XVIIème siècle. Frontières discutables : La définition d’Europe répond souvent à une idée politique et non géographique. Espace européen pensé d’une manière différente d’une époque à l’autre. L’espace géographique européen se rétracte en 1947. Doit-on élargir la définition d’Europe ? Intégrations d’autres territoires. Guerre froide= frontières politiques et géographiques fixes ; actuellement, les frontières sont moins marquées. En 1947 se cristallise l’idée européenne. On passe alors de l’idée à la construction (pas finie). Histoire de l’intégration : fait référence à une méthode (pas celle de tous les constructeur de l’Europe).

Pourquoi faire l’Europe ?

L’idée d’Europe est une utopie jusqu’au XIXème siècle. Philosophes européens pensent une unité des monarchies européennes dans des périodes tendues entre royaumes européens. A chaque fois, les penseur imaginent l’unification les royaumes afin de retrouver la paix. Europe = idée universelle ? Les deux se confondent avant le XIXème. A partir du XIXème des penseurs pensent l’Europe sous un angle différent. Dans une Europe postrévolutionnaire, inspirés parfois du modèle américain, les penseurs pensent une Europe sans états-nations. Progressivement s’agrège l’idée de liberté (originalement idée de paix). Au début du XX on voit émerger un projet plus structuré. Unir l’Europe pour maintenir la paix ? Après la première guerre mondiale l’Europe est en déclin. Le modèle européen n’est plus un modèle. Elle représente la remise en cause d’un modèle internationale. Le traité de Versailles vient réimaginer (vision américaine) un nouvel rapport entre les états : création de la SDN. Objectifs : garantir la paix entre les nations, une société fondée non pas sur les rapports de force mais sur les négociations. Le grand sujet de la SDN reste la paix en EUROPE. Le scénario d’une union se pose vu qu’on est sur la négociation, ce qui permet une meilleure entente entre nations Européennes. L’idée est pour la première viable (moment propice). Premiers projets : Naissance d’organisations avec pour but de porter le projet européen (militance pour l’idée européenne, Ex : Paneuropa.). Naissance des projets d’organisation d’un marché à l’échelle européenne= unir l’Europe pour la prospérité économique.

On passe d’une Utopie – idées plus construites – puis proposition concrètes.

A, Briand réoriente le rôle de la France et jouer le jeu de la SDN (sécurité collective). Négociations entre Briand et Gustav Stresemann= intégration de l’Allemagne à la société de Nation. Grand discours de Briand devant la SDN (5/09/1929), il porte publiquement l’idée du projet européen. Il prône la nature d’un lien fédéral. Il parle d’association des peuples sans toucher la souveraineté de états. Discours vague car le terme de fédération englobe la subordination des états fédérés à un état fédéral. Son discours nous montre pourtant les enjeux auxquels doit faire face l’idée européenne. Alexis léger rédige le mémorandum Briand. Il est présenté le 17/05/1930. Le projet n’est pas accepté. Les états préfèrent rester sous le modèle de SDN. Le contexte politique, économique, social n’est pas favorable à l’idée (crise 1929). Le projet n’est pas suivi par la suite. La suite des événement (montée du nazisme en Allemagne, protectionnisme dû à la crise) entre 1930-33 empêche la reprise du dit projet. Quoique des penseurs (du centre) pensent au projet européen (critique de l’état européen des années 20, pour eux l’état nation est un modèle qui nie la liberté de l’homme) malgré un contexte peu favorable à l’idée européenne. Puis on assiste une renaissance de l’idée d’Europe pendant la deuxième guerre mondiale. La nation d’Europe pendant la deuxième guerre mondiale est liée à l’idée d’une Europe nouvelle (Ordre Européen Hitlérien). Chez les alliés, certains politiciens exilés à Londres, pensent l’Europe d’Après-guerre (réflexions se heurtent à la problématique des futurs membres d’une union européenne). Repenser l’Europe avec qui ? Dans quel cadre ? Pour les français, il s’agit de rabaisser l’Allemagne, s’assurer qu’elle ne deviendra plus une menace= idées bilatérales, non pas à l’échelle européenne. Il s’agit pas des mouvement transnationaux.

Dans la résistance : En Italie on assiste à la naissance de mouvements portés par les résistants : Mouvement fédéraliste Européen, par le manifeste de Ventotene (1941-42). Il s’agit de constituer un état fédéral solide avec pour objectifs de maintenir la paix (armée européenne), briser les autarchies économiques.

1. De l’idée à la réalisation : les naissances de l’Europe 1945-1957 (6h)

Construction de plusieurs communautés européennes puis unification aux traités de Rome. Deux modèles concurrent -ou se complémentent à l’époque.

- Guerre froide et coopération européenne, 1945-1949.

/L’Europe, enjeu de la Guerre froide.

Winston Churchill dénonce le « rideau » de fer qui sépare l’Europe. Il dénonce les soviétiques, détonateurs des régimes totalitaires en Europe. Avertissement de la Guerre froide. (discours de Fulton 5 mars 46). En mai 1947, il prône la construction des « ETATS UNIS D’EUROPE ». Avant-guerre, Churchill ne prônait nullement l’idée européenne. Il se converti à l’idée d’Europe : pourquoi ?. Le déclenchement de la guerre froide, George Marshall (discours Harvard ( juin 47) introduit l’idée d’une Europe occidentale qui aurait fonctionné comme un barrage face au communisme.

Dès l’été 1946, l’Europe commence les négociations de construction d’une relation économique et se mettre d’accord sur l’aide Marshall. Les soviétiques refusent l’aide, ce qui vient cristalliser les frontières de l’Europe. Premières coopération européennes (économiques et militaires). 1. L’organisation de coopération économique européennes ( OECE), présence de tous les pays de l’Europe occidentale, sauf l’Espagne. Organisation qui rassemble des états souverains, qui détermine les coopérations à établis et qui les met en place par la suite. 2. Deuxième organisation : Pacte de Bruxelles à l’OTAN : première alliance militaire (rappelle le danger allemand, mais cette fois-ci contre les soviétiques). Traité de l’Atlantique nord signé à Washington ( but ? défendre l’Europe).

Créations des organisations purement européennes : Le conseil de l’Europe.

Le dynamisme des mouvements européistes (Denis de Rougemont, Duncan Sandys Altiero Spinelli, Paul Van Zaeland, Henri Brugmans.

Congrès de la Haye ( La CIMUE, Paul ramadier, Salvador Mandariaga.

- Succès et échecs des premières communautés, 1950-1954

- De la relance de Messine aux traité de Rome, 1955-1957

2. Les crises

3. De la communauté élargie à l’union européenne 1973-1992

4. L’union européenne à la recherche de son identité, 1993 à nos jours.

CM 10 OCTOBRE 2018

1.2.5 LA FRANCE REJETTE L’EUROPE POLITIQUE

- La querelle de la CED en France:

Une majorité introuvable dès 1952.

- Cédistes contre anti-cédistes.

1953, un contexte différent qui favorise les incertitudes françaises.

Mort de Staline

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En 1954 : chute de Dien Bien Phu, fin des ambitions françaises en Indochine et crise politique française. Arrivée de Pierre Mendès France avec la volonté de régler en 100 jours les trois problèmes extérieurs : l’Indochine, les protectorats d’Afrique du Nord, la CED. Sur cette dernière il essaye de négocier avec les partenaires de la France, 30 aout 1954 il décide de questionner la CED sur la ratification du traité. 30 août 1954 : rejet de la CED par la chambre des députés. On accuse la France, porteuse de la cause, abandonne le projet.

PMF, négocie avec les britanniques sur les solutions de repli : création de l’union de l’Europe occidentale (UEO) : 28 septembre au 3 octobre 1954 : conférence de Londres ; 23 octobre 1954 : accords de Paris sur l’UEO et sur la Sarre ; 23 octobre 1955 : référendum en Sarre. L’Allemagne est autorisée à se créer une armée, ce qui est accepté par la France. La création d’une armée commune n’aboutit pas. L’opinion publique française a l’œil sur d’autres sujets : début des tensions

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