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Renaissance, humanisme et réformes religieuses

Cours : Renaissance, humanisme et réformes religieuses. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Août 2020  •  Cours  •  1 228 Mots (5 Pages)  •  456 Vues

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Renaissance, Humanisme et reformes religieuses

La Renaissance est une période qui s’étend du XIVème siècle au XVIème siècle. Elle marque une rupture ferme avec le Moyen Age, jugé obscurantiste et barbare. C’est aussi une période qui fait naitre le mouvement humaniste ainsi que les arts et les sciences. L’humanisme est basé sur les textes antiques dont la doctrine place l’homme au centre du monde. La vision pessimiste de l’homme au Moyen Age est abandonnée, c’est un nouvel homme qui renait. Celui-ci n’est ni faible, ni mauvais. Elle veut en quelque sorte imiter l’Antiquité. Ce mouvement prône avant tout l’éducation et critique la façon dont la religion est enseignée. Cependant même si l’humanisme commence avec enthousiasme, en mettant en avant la confiance en l’homme, elle sera tout de même perturbée surtout au niveau politique et religieux. Ce qui engendrera des guerres, ainsi que la remise en cause de l’humanisme à la fin du XVIème siècle.

On peut se demander en quoi la Reforme a divisé voir bouleversé l’Europe ?

Les humanistes mettent en avant l’éducation, les méthodes médiévales sont rejetées et optent pour l’autonomie de l’élève, la lecture critique et la compréhension des textes… L’enseignement religieux est remis en question, et désirent redéfinir la religion. Les humanistes veulent acquérir une relation plus directe avec Dieu et ne veulent plus d’intermédiaires « incompétents » (le pape, les prêtes...) C’est pourquoi le pouvoir ecclésiastique s’affaiblit. Ce mouvement souhaite aussi retrouver les textes sacrés originaux (textes antiques). Cette reprise nécessite de les traduire, Erasme, Guillaume Budé ainsi que Lorenzo Valla jouent un grand rôle dans la philologie, corrigent les fautes et rétablissent les originaux. Ce sont des évangélistes « précurseurs » de la Réforme.

Ces nouvelles idées seront transmises grâce à l’imprimerie. On rappelle que l’imprimerie a été inventé par Gutenberg vers 1450 et qu’elle permet de produire des livres très rapidement à faible cout. Donc les idées humanistes se propagent ainsi. Ils reproduisent les textes antiques, la bible en langue vernaculaire, des livres religieux, scientifiques…

L’église catholique, elle connait un affaiblissement dû aux crises financières, politiques et morales. Le pape met en place les indulgences qui aident les fidèles à accomplir leur Salut, pour financer la construction de la Basilique saint Pierre. Le clergé est jugé incompétent et falsifie la bible.

Ces actes irritent certains humanistes tel que Martin Luther. Martin Luther était un réformateur religieux allemand. In 1505, il a été touché par un orage. Troublé par cet évènement, il devient un serviteur de Dieu. Par la suite il est nommé prêtre catholique en 1507. En 1510 Martin a fait un voyage en Italie, il a été choqué par le manque de piété qu’avait ce pays. Luther était totalement en désaccord avec l’église catholique. Pour lui le Salut s’obtient par la foi uniquement contrairement aux catholiques qui pensent que les bonnes actions, la foi, les indulgences et les dons permettrons d’obtenir le Salut. C’est alors qu’il rédige les 95 thèses en 1517 à Wittenberg, de lequel il condamne le commerce des indulgences. Il explique aussi les fondements essentiels de la doctrine luthérienne :

-le fidèle doit pouvoir lire la bible dans sa langue sans l’intermédiaire du clergé

-le Salut ne s’obtient que par la grâce seule et la foi seule…

C’est alors que nait le protestantisme, un nouveau mode de pensé religieux qui s’oppose à l’église catholique.

Ensuite ce mouvement de protestantisme se propage en France en 1536 par Jean Calvin. Jean Calvin est un protestant important de la Reforme. Son père était un avocat et voulait que son fils apprenne beaucoup. Vœux exaucé, Calvin était très cultivé. Il savait parler latin et était très bon en philosophie.

Par la suite Jean a fréquenté l’université d’Orléans ou il a étudié pendant plusieurs années le droit. C’est à ce moment qu’il a commencé à adhérer aux idées luthériennes avant de faire partie de la Reforme. En 1536, à l’âge de 27ans, il publie l’Institution de la religion chrétienne, dans lequel il expose ses convictions et ses objectifs pour l’avenir de l’église. Calvin croyait en la prédestination, pour lui Dieu savait déjà qui ira au paradis et qui ira en enfer. Et que rien ne pouvait changer la situation, tout est voué à l’échec pas même les bonnes actions pourront changer le sort de la personne. Il n’y a plus de libre arbitre, quant à la grâce de Dieu. Jean va aussi condamner les indulgences. Il s’agit du calvinisme. On peut donc dire qu’il n’y a pas une seule forme de protestantisme, mais plusieurs.

Ce mouvement religieux se propage alors dans toute l’Europe grâce a l’imprimerie. Cependant les catholiques se sentent oppresser et se sentent dans le besoin réagir afin de raviver la flamme du catholicisme. Pour ce faire entre 1545 et 1563, le concile de Trente réforme l’église catholique. Le concile rappelle :

-les sept sacrements

-l’utilité du culte de la Vierge et des saints

-le rôle des œuvres pour accéder au Salut

-l’autorité pontificale

Ils rédigent aussi les décrets qui renforcent la discipline du clergé :

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