Ses Croissance / Développement Durable

uveler …) et aussi une augmentation de la pollution ; la croissance démographique s'accompagne souvent avec ce genre d'augmentation qui va à l'encontre du développement durable .

Cette croissance a une répercussion sur l'environnement . Selon l'économiste Krueger , jusqu'à un certain seuil du PIB/habitant la croissance est synonyme de raréfaction des ressources naturelles . La croissance de ces pays suit un modèle d'expansion c'est dire pour produire en quantité et plus , il faut plus de facteurs de production ( document 1 ) donc un gaspillage des ressources . C'est l'exemple type dans le document 1 avec la Chine ou la Tunisie qui consomme dix fois plus que d'autres pays . Pour produire plus , ils doivent utiliser plus de ressources naturelles ( effet externe négatif de cette productivité , on pollue plus pour produire plus ).

Mais heureusement , la croissance ne se traduit pas forcément par une pollution de l'environnement . On parle donc ici à moyen et long terme de cette croissance . En effet , la croissance peut avoir des conséquences sur l’offre et la demande . Puisque certaines ressources viennent à manquer , il est important aux entreprises d’innover pour être plus respectueuses de l’environnement .Prenons la loi de l’offre et de la demande ,si la demande d’une ressource est supérieure à son offre , son prix doit augmenter , comme cela se passe aujourd’hui pour le pétrole . Comme l’a écrit G .Girmens « le progrés technique donne souvent des moyens de dépasser ses limites . » En effet , grace à de progrès , on passe à une croissance intensive . Il ne faut donc pas forcément réduire le croissance d’un pays c’est à cause d’elle que les entreprises innoveront dans de nouveaux produits moins polluants .

Ces innovations divergent dans plusieurs domaines , en effet elles ont pour rôles de trouver de nouvelles énergies , ou bien les conserver ( le nucléaire est une nouvelle énergie ) . On peut donc réduire la pollution . Mais cette pollution reste le résultat d’un effet externe d’une entreprise . Malheureusement , la pollution n’a pas de prix propre , c’est-à-dire qu’elle ne concerne que les biens communs et libres ( air , eau…).

En étant ainsi , les entreprises ne voit pas l’intérêt à la réduire , cela leur ferai payer un coût en plus des taxes , des impôts … Une solution existe , on appelle ça le droit à polluer , il s’agit de mettre un prix sur la pollution et plus ce prix sera élevé , plus les entreprises seront obligées de réduire leur taux de pollution pour réduire ce coût.

Ainsi , pour certains économistes , il n’y aurai aucune raison de s’inquiéter ; les effets positifs d’une croissance permettrons de produire plus et de permettre aux pays les plus pauvres qui sont bien souvent exportateur de leurs ressources naturelles de satisfaire les besoins de leur population tout laissant aux générations futures un pays propres et respectueux de l’environnement qui pourra satisfaire leurs besoins .

Mais voir l’avenir ainsi est trop synonyme d’optimisme car cette croissance du modèle productiviste n’assure pas automatiquement un bon développement durable . Toutes les solutions envisagées pour ralentir la pollution dans le monde sont insuffisantes pour y répondre . Les constats que l’on peut faire vis-à-vis de ce problème sont plus qu’affligeants pour les générations futures et la planète .

De nos jours , on assiste déjà à une raréfaction des ressources naturelles . C’est le modèle de croissance des pays du Nord ( développés ) qui entraine une augmentation de la consommation des ressources naturelles cela entrainera une augmentation considérable entre demande et offre . Avant les premiers chocs pétrolier de 1973 et 1979 , les réserves de pétrole dépassaient les 50 milliards de barils mais depuis les années 80 , la tendance s’est inversée , la consommation de pétrole est supérieure aux réserves mondiales . Il existe une autre externalité négative sur l’environnement , la dégradation de celui-ci .

Ayant vu précédemment l’exemple du pétrole , il n’est pourtant pas le seul qui subit une surexploitation ; c’est la Terre entière qui est en surexploitation . Comme nous l’avons pu voir en cours d’histoire , on a pu remarquer que pour subvenir à ses besoins actuels , les individus des pays riches et développés devrai pouvoir consommer 5 fois notre planète pour vivre sans porter atteinte négative à l’environnement . C’est surtout les pays riches qui sont à l’origine de cette dégradation ; l’Afrique du moins habitants pour vivre n’ont besoin que de ¼ de la planète , un exemple pour les pays riches . On pourrai croire qu’il y a un équilibre entre ces chiffres , mais malheureusement non , la forte croissance démographique que nous subissons n’arrange guère notre Terre , avec près de 7 milliards d’individus aujourd’hui c’est tout un système planétaire à remettre en cause pour sauver la planète . Donc contrairement à l’idée reçu dans la première partie des économistes libéraux , plus un pays est riche plus son utilisation de la planète est forte . La croissance se traduit par une dégradation de l’environnement . La croissance actuelle si elle continue dans cette visée accompagnera les générations futures à vivre sans ressources naturelles . On tombe donc dans un face à face entre progrès technologique et développement durable . On a surestimé les effets de ces progrès bien qu’ils soient utile ils restent cependant très limité dans leur rayon d’action .

Certes le progrès technique permet d’économiser les ressources mais le gain du à ce progrès se révèle insuffisant . En effet , ce gain d’efficacité va profiter à des pays qui vont consommer davantage de ressource ( le document

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