Tenir au front

Tenir au front

Au front, les soldats sont pétrifiés, le regard perdu. Ils vivent en effet, dans un environnement dépourvu de toute humanisation où la mort les guette à chaque moment de la journée et de la nuit. Leurs conditions de survies sont déplorables, tant par le manque d’hygiène que le manque de sommeil et de nourritures. Ainsi nous pouvons nous demander : comment ont-ils survécus à cette vie qui n’en était pas réellement une ?

L’arrivé de la popote est un moment important et essentiel que ne raterait pour rien au monde les soldats. Ainsi, ces moments où ils dévorent pains, biscuits secs et viandes en conserve, leurs permettent de se reposer le temps d’un festin après une longue et dure journée de combat en 1ère ligne. De plus, l’entente et l’entraide entre les soldats est également importante. Ils tissent des liens très forts dus aux difficultés rencontrées ensembles et qu’ils ont su surmontés. Ils savent pertinemment qu’ils doivent être soudés dans ce moment de leurs vies et que s’ils ne le sont pas, ils seront alors comme leurs anciens compagnons de guerre, décédés au combat. Certains garderont d’ailleurs contacts dans le futur. Ils savent également se divertir entre eux grâce à des représentations théâtrales par exemple le soir pendant les trêves. Egalement, les courriers des proches sont de vigueur pour les soldats : ils jouent un rôle très important dans la santé mentale des combattants. Ils savent que leurs familles les attendent et seront d’ailleurs source de motivation pendant les combats : ils doivent revenir vivants coûte que coûte. Ils répondent aussi à leurs familles et cela permet de maintenir un lien avec l’arrière et de s’exprimer sur leurs craintes, pouvoir extérioriser. Le patriotisme leur donne évidement de la force et du courage pour se battre, l’idée de servir leur pays les rends fières et ainsi courageux. Ils pensent aussi aux médailles qu’ils gagneront une fois la guerre finie. Ces pensées leurs donnent espoir. Malgré tout, certains pensaient tout le contraire car en effet, la vie de luxe continuait à Paris malgré la guerre et les soldats pensaient du mal des différents dirigeants pendant celle-ci.

Néanmoins, les raisons de cette ténacité n’étaient pas toutes joyeuses. Les soldats devaient faire face à la pression de plusieurs côtés, malheureusement. Tout d’abord, l’intransigeance de la plus part des dirigeants étaient très difficiles à vivre. Ils étaient très sévères : si un soldat commet une faute, alors son exécution se fera devant tout le régiment, parfois même la nuit. Ils faisaient ainsi cela pour les renoncer à faire de même, les soldats sont informer de ce qu’il se passe en cas de faute. Cela va les calmer et les rendre moins « révoltés ». Mais il y avait également, une pression plutôt indirecte de la part de la famille, étonnement

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