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Voyage Au Bout De La Nuit Céline

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". L'emploi d'un lexique quelque peu familier ("rigoler", cornichons") et les termes simples qualifiant la ville ("droite"; "debout") confèrent au texte un ton assez burlesque qui est clairement perçu par le lecteur. La ville est en fait très particulière, elle diffère radicalement de ce qu'ils ont l'habitude de voir: la ville européenne est couchée, celle-ci est debout ce qui est à leurs yeux très étrange. Et ces constructions architecturales si particulières les font rire aux éclats, la ville les amuse et cet effet va persister assez longtemps: à l'avant dernière ligne on trouve encore "ça fait forcement drôle"

Mais au rire va succéder un sentiment de peur.

III - Une ville effrayante

La ville n'est plus aussi drôle, elle est raide et austère, mais aussi dominatrice et puissante.

New-York est rigide, le terme "raide" simple et fort à la fois est employé à plusieurs reprises à la ligne 13. C'est une ville froide qui elle, n'attend pas le voyageur. Cette forte austérité effraie naturellement les visiteurs, ils sont assez éloigné ("devant la ville" et non à l'intérieur) mais prennent déjà conscience de cet aspect. La focalisation interne permet au lecteur de ressentir les mêmes impressions que les visiteurs, c'est à dire la peur.

L'expression "en raideur" de la dernière phrase du texte conclut sur ce sentiment, on peut supposer que dans les lignes qui suivent la peur s'accentue pour se transformer en terreur. Nous sentons donc une angoisse ardente due à la raideur de la ville.

Mais New-York est aussi dominatrice et puissante. Elle est personnifiée en femme autoritaire elle se tient "debout", "droite", elle s'élève pour mieux dominer.

Elle est aussi solide, puissante : elle ne "se pâmait pas", donc ne défaille pas et ne s'autorise aucun relâchement ("pas baisante du tout"), et sous cette vison elle effraie naturellement les visiteurs.

"L'Américaine" telle qu'on en parle est donc austère et dominatrice, l'angoisse envahit alors progressivement les visiteurs et le lecteur pour atteindre son paroxysme vers la fin du texte.

Après cette étude on peu conclure que New-York a d'abord stupéfait les visiteurs avant de les faire rire par son originalité et de les angoisser par sa raideur. Et c'est ce sentiment final qui va finalement s'ancrer dans l'esprit du lecteur.

Conclusion

Dans cet extrait de Voyage au bout de la nuit, Céline a donc une vision très négative de la ville. D'une certaine manière, il se moque tout d'abord de son aspect général puis s'applique à refléter cette raideur suscitant pour tout visiteur la peur. En définitive, il préfère les cités européennes.

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