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Limites De La Science

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l’émanation principielle et « descendante » des « idées » et la coagulation progressive des substances (3), suivant le principe d’individuation d’une part et la « solidification » démiurgique d’autre part; on cherche à expliquer «horizontalement » ce qui n’est explicable qu’ « en sens vertical »; c’est comme si nous vivions dans un monde glaciaire qui ignorerait l’eau et où seules les Révélations en parleraient, tandis que la science profane en nierait l’existence.

(2) Il y a une singulière ironie dans l’indignation de ceux qui estiment que la croyance aux sorciers et aux revenants est incompatible avec la science de l’âge atomique, alors que cet âge ignore précisément — et parfaitement — ce que signifient les dites « croyances ». On ne tient pour vrai que ce qui se laisse vérifier à la clarté du laboratoire, comme s’il était logique et objectif d’exiger, au nom de la vérité, des conditions qui peuvent être contraires à la nature des choses, et comme si c’était faire preuve d’imagination que de nier la possibilité même de telles incompatibilités.

(3) Quand la philosophie perennis dit « Principe, émanation, substance », la science moderne dira « énergie, matière, évolution »... Images de l'esprit, p.121.

L’homme qui veut connaître le visible, — qui veut le connaître à la fois en entier et à fond, — s’oblige par la même à connaître l’Invisible, sous peine d’absurdité et d’inefficacité; à le connaître suivant les principes que la nature même de l’Invisible impose à l’esprit humain; donc à le connaître en sachant que la solution des contradictions du monde objectif ne se trouve que dans l’essence transpersonnelle du sujet, à savoir dans le pur Intellect. Du divin à l'humain, p. 143.

La science est censée nous renseigner, non seulement sur ce qui est dans l’espace, mais aussi sur ce qui est dans le temps ; quant au premier genre de savoir, nul ne conteste que la science occidentale a accumulé une quantité énorme de constatations, mais pour ce qui est du second genre, qui devrait nous révéler ce que contiennent les abîmes de la durée, la science est plus ignorante que n’importe quel chamane sibérien, qui au moins peut se référer à une mythologie, donc à un symbolisme adéquat. Certes, il y a de la distance entre le savoir physique — forcément restreint — d’un chasseur primitif et celui d’un physicien moderne, mais mesurée à l’étendue des choses connaissables, cette distance n’est que d’un millimètre. Regards sur les mondes anciens, p.44.

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