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Ionesco Rhinocéros

Dissertation : Ionesco Rhinocéros. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  19 Juillet 2022  •  Dissertation  •  979 Mots (4 Pages)  •  501 Vues

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La guerre amène des problèmes, mais l’après-guerre ramène des traumatismes. Le totalitarisme amène les gens à être insensible et chacun pour soi. Toutefois, la vie ne cesse de tourner et les arts continuent de jouer. C’est de là qu’apparait le théâtre de l’absurde où celui-ci met en avant l’absurdité sur l’apparence, les goûts et même l’existence. Les traumatismes de la 2e guerre mondiale à forger des visions pessimisme ce qui a amené à l’humour noir, où souvent cela fait rire, mais qui peut toutefois être sur des sujets noir et très graves. Eugène Ionesco, né le 26 novembre 1909 et décédé en mars 1994, était le représentant du théâtre absurde. Élevé par sa mère, abandonné par son père, il eut une enfance difficile. La réaction et la justice étaient présentes autant dans ces pièces que dans sa vie. C’est dans la pièce Rhinocéros qu’il utilise des expressions pour les dédramatiser ou bien pour en donner un autre sens, qu’il utilise l’absurdité pour en parler. Dans cette œuvre, il utilise deux sens, deux définitions pour le mot « monstre ». C’est alors dans l’analyse qui suivra qu’il sera question de définir les deux symboliques.  En premier lieu, il se voit lui-même comme le « dernier homme dans cette île monstrueuse » et deuxièmement, il vient à se voir comme « une anomalie, un monstre ».

Tout d’abord, le premier sens qu’on peut voir à travers la citation : «le dernier homme dans cette île monstrueuse» est que tous les habitants de son petit village ont décidé d’accepter de se transformer en rhinocéros. Il se définit le dernier homme, car tous les habitants ont un physique et une mentalité différente de lui. Si nous constatons le physique différent entre Bérenger ainsi que les rhinocéros on peut voir que le champ lexical suivant vient démontrer que le physique des rhinocéros est très différent de Bérenger et c’est le pourquoi il se sent comme le dernier homme : corne (p.107), peau dure (p.161), vert sombre (p.161), bosse (p.96), respiration bruyante (p.97). Ces mots mettent en évidence les caractéristiques que les rhinocéros disposent. Cela fait en sorte que Bérenger ne se sent plus à sa place parmi eux. Lorsqu’il parle d’une île monstrueuse, il fait référence aux rhinocéros, car ils n’ont pas le même physique que lui, alors ils les considèrent comme monstrueux. En plus de leur physique, certains personnages commencent à les envier pour leur physique, mais aussi pour ce qu’ils sont devenus, c’est-à-dire, identique à tout le monde. Daisy commence à les envier et exprime ce qu’elle ressent à Bérenger face à eux : «Ils ont l’air gais. Ils se sentent bien dans leur peau. Ils n’ont pas l’air d’être fous. Ils sont très naturels. Ils ont eu des raisons.» (p.156).Elle démontre à Bérenger ce que les habitants du village sont devenus, de majestueux rhinocéros, alors qu’eux sont encore des humains. De plus, le fait que Daisy mettre l’accent sur le «Ils» afin de désigner les rhinocéros, elle le rend obsessionnel, car elle voudrait être comme eux et elle décident de mettre fin à son humanité et de faire partie des rhinocéros. En bref, Ionesco se voit à travers Béranger et il se décrit comme «le dernier homme dans cette île monstrueuse», car il est encore un humain et il n’a pas le même physique et la même mentalité que les rhinocéros.


Pour continuer, nous avons le deuxième sens qu’on peut voir à travers la citation suivante : « une anomalie, un monstre ». Il réalise qu’il est rendu le seul humain de son petit village, car tous les autres ont décidé de rejoindre le clan des rhinocéros. Bérenger commence à prendre connaissance de son erreur et d’avoir manqué le bon temps afin de suivre les autres dans leurs décisions : «Comme j’ai mauvaise conscience, j’aurais dû les suivre à temps. (…) Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre. Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais !» (p.162). Les points d’exclamation dans cette citation viennent mettre l’accent sur le sentiment qu’éprouve Bérenger face à son erreur. Il aurait voulu devenir un des leurs, car il est maintenant rendu l’anomalie dans ce petit village puisqu’il est le dernier à être resté humain. Alors qu’il réalise son erreur, il exprime maintenant l’envie qu’il a de devenir un des leurs : « Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! (…) Leurs chants ont du charme, un peu âpre, mais un charme certain !» (p.161). Cette accumulation démontre l’envie de Bérenger envers les autres. Il vient à se sentir à part des autres et son envie pour eux, pour leur physique et pour leur vie ne fait qu’augmenter. Maintenant qu’il est le dernier humain, qu’il est rendu seul, il aimerait changer, afin de ne plus être dans la solitude. Il se sent alors pareil qu’au début de l’histoire, la raison de sa consommation d’alcool. Bref, Bérenger réalise qu’il a fait le mauvais choix, il envie les rhinocéros et aurait voulu être comme eux.

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